PROJET DE MISSION MARS 2016

PROJET DE MISSION Zanaky-Lokaro en MARS 2016

(Anne-Marie MIGNET)

  • I – CONTEXTE

J’ai quitté Lokaro en juillet 2015. Il n’y a pas eu cette année d’accompagnement de rentrée scolaire. Elisabeth est allée donner une formation FLE aux enseignants sur une semaine à Lokaro. Notre objectif actuel est d’amener l’équipe éducative et administrative à de plus en plus d’autonomie dans les prises de décisions concernant la bonne marche de l’école.

Nous avons énoncé que « ce que nous voulons pour nos enfants nous le voulons pour tous les enfants du monde » comment y répondre en sauvegardant cette juste autonomie qui leur revient sans oublier pour autant la fraternité qui nous relie.

Le bureau, avec Prisca comme secrétaire est ouvert et opérationnel. Nous accompagnons de loin avec une liaison « SKYPE » hebdomadaire. Cette ouverture a pu être possible l’an dernier grâce à un soutien de AG2R. Cette année leur soutien sera ramené aux 2/5e de la charge globale que représente le bureau. Il nous appartient de re-négocier et de re-réfléchir à notre organisation-bureau afin de le pérenniser pour les années à venir : il représente pour le moment une charge fixe trop lourde et nous devons trouver une formule plus légère.

  • II – PROPOSITIONS

Ma mission va s’orienter sur 2 plans :

Etude de ré-organisation du bureau et formation du personnel

1 – Ré-organisation du bureau :

a) il s’agira de réduire la charge locative en re-négociant avec le Mahavoky ou trouver un autre lieu (autres associations – écoles privées…. qui pourraient mettre un local à notre dispostion)

b) je continuerai également à chercher une personne de confiance pour les signatures de chèques et des documents comptables, Raymonde n’étant pas là toute l’année et moi non plus ! C’est une recherche que nous faisons depuis maintenant 10 ans !

c) redistribution des responsabilités : secrétariat – direction d’école – comptabilité….. qui fait quoi et qui prend les décisions pour quoi ? (ce (c) sera abordé lors de la formation du personnel)

2 – Formation du personnel

a) état des lieux de l’association Zanaky Lokaro/France : pourquoi nous ne pouvons plus venir aussi facilement (AIRMAD qui nous rend les voyages impossibles par ses annulations de vols et ses tarifs exorbitants)

b) informations sur l’Etat planétaire : Europe et reste du Monde (les inciter à s’informer en permanence sur ce qui se passe dans le monde)

c) apprendre à communiquer :

– donner des nouvelles : comment ? lesquelles ?
– écrire un article de journal ou un compte-rendu
– lister les tâches à faire : apprendre à faire une liste

d) le suivi des élèves sortants : orientation vers le collège ou vers l’apprentissage (trouver des formations possibles à Fort-Dauphin)

  • III – INTENTIONS

Aller vers une autonomie progressive

Accompagner sans abandonner

Faire de nos missions des moments de partage avec les enfants et les adultes dans un plaisir partagé.

  • IV – MISE EN OEUVRE

Un séjour où je devais être accompagnée d’une autre personne de l’association et que je vais faire seule.

La première semaine jusqu’aux vacances de Pâques se passera à Lokaro avec les enfants et les maîtres en partageant leurs activités quotidiennes sans projet particulier sauf si les enfants ont des désirs spécifiques pour cette période (penser à leur demander)

Le reste du séjour se passera surtout à Fort-Dauphin pour toute la partie contacts et formation afin de répondre aux propostitions de la mission.

Anne-Marie Mignet

 

 

Compte rendu de l’AG 2015

Compte rendu de l’AG 2015

Après une longue gestation voici enfin le CR de notre AG 2015 veuillez nous excusez du retard.

 

Assemblée Générale – bilan 2014-2015

week end des 5 et 6 septembre 2015 Hameau de Cousses dans l’Hérault

Samedi 5 septembre

Membres présent(e)s :

Bernardot Vince, BIANCHI Véronique et Denis, Boissée Mathieu, Braux Odile, Chauveau Geneviève et Marco, Chauveau Marcelle, Chauveau Claude et Josiane, Culier Stéphanie, Cyrille Lucile, Dinard Thierry, Grayon Raymonde, GRZESAK Geneviève, Houlez Catherine, Le Deun Elisabeth, Mas Marielle, Meignant Cécile, Mignet Anne-Marie, Mignet Mariette, Musard Rémi et Roseline, Philidet Françoise, Platret Marc, Ranjamino Fara, Roux Jean-François, Salvo Maryse, Trichet Patrick.

Introduction de la Présidente qui remercie tous les participants à cette AG d’avoir permis cette rencontre pour les 10 ans de l’Association Zanaky Lokaro.

Véronique annonce ouverte la séance et nous invite à nous reporter au programme distribué. La clôture de l’AG aura lieu à 13H dimanche.

Marc est modérateur donne la parole à Anne-Marie.

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1 – Pédagogie – éducation 
présenté par Anne-Marie

BILAN 2014-2015 :
– Licenciement de Patrice RAZAFINDRANAIVO.

– Embauche de Narcisse TANOSIMIAROHAVANA.
– T1-T2 (Narcisse) : amélioration des techniques d’apprentissage de la lecture et mise en place des outils pédagogiques nouveaux.
– T2-T3 (Nazotoa) : travail sur l’autonomie des apprentissages.
– T4-T5 (Valéry) : ouverture effective du T5 – Présentation au CEPE des T4 et T5 = 20 admis sur 22 présentés.
– Création d’un comité de représentants d’élèves.
– Echange de courrier avec le collège de Bédarieux.

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Continuer l’accompagnement dans la mesure de nos disponibilités ainsi que la recherche.
et pour aller plus loin :

– Création d’un poste d’assitante maternelle.
– Ouverture vers une direction déchargée et embauche d’un autre instituteur local (ancien élève).

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Cette année les élèves de T4 ont passé directement le CEPE sans effectuer de T5.
Deux ex élèves de ZL ont passé le BEPC mais ne l’ont pas eu.
R : on s’est posé la question du nombre de grands ados en fin de cycle et on s’est demandé pourquoi. Les instits font volontiers redoubler mais on a élaboré de nouveaux statuts avec des limites d’âge. Avant, certains élèves passaient trois années dans le même niveau mais maintenant, on n’aura plus le droit à plus de deux redoublements par cycle.
AM : les enfants arrivent à l’école à 6 ans mais s’ils redoublent chaque année, ils en sortent à 15 ans, ce qui est trop tard et pose des pbs pédagogiques.
A Lokaro, les instits sont très réfractaires au changement de leurs habitudes. A St Pons (dans l’Hérault), c’est pareil !!, il faut donc donner des recettes clé en mains.

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2 – Formation des enseignants
présenté par Elisabeth

BILAN 2014-2015 :
Nouvelle session de formation en FLE par Elisabeth (2014 et 2015).
Les instituteurs se sont inscrits pour un perfectionnement en français à l’Alliance Française de Fort-Dauphin pendant les vacances.

Accord pour une formation en informatique.
Formation toute l’année par A-M auprès de chacun des enseignants.
Cours particulier de français pour Prisca notre secrétaire avec l’Alliance Française, perfectionnement de l’écrit.

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
Elisabeth s’inscrit pour une autre formation à la rentrée 2016.
A.M lui fournira des éléments du travail qui a été fait durant l’année scolaire en français pour lui permettre de cibler son travail dans une continuité.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
On ne sait toujours pas si la langue d’enseignement à Mada est le Malgache ou le Français.

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3 – Equipement (Bâti et matériel)
Présenté par
Anne-Marie

BILAN 2014-2015 :
Bâti : Réfection de l’escalier extérieur qui monte à la classe en mezzanine. Aucune construction n’a été rajoutée cette année.
Mise en place des journées d’entretien du patrimoine
chaque mois pour nettoyer l »école, son matériel et ses abords avec les élèves, supervisés par les maîtres.
Eté 2015 : réfection de toutes les toitures (les instituteurs assurent l’organisation du chantier seuls)
Matériel :
Livraison de la tente «Maison blanche» en annexe du batiment

Aménagement du Hilton V.
Achat d’un équipement de 2 panneaux solaires pour le Hilton.
Achat d’un équipement Wi-Fi.
Achat d’un ordinateur pour l’école.
Equipement du bureau de F-D (mobilier+informatique)

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
1- Electrification solaire de l’école : par les étudiants de l’Université de Toulon en juillet 2016.
2- Achat d’un ordinateur de bureau + onduleur pour le bureau de F-D
et pour aller plus loin :

Il reste à construire le 3e logement d’instituteur.
Plusieurs possibilités s’offrent à nous :
– Monter une mission d’aide à la construction avec les compétences
des adhérents (sur plusieurs missions).

– Faire construire la charpente par notre menuisier de Fort-Dauphin.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Exposé du projet de Mathieu et Thierry qui, après leur rencontre avec Marco Marmorat dans une école de commerce, montent un projet d’électrification du site de Lokaro et vont récolter les fonds (budget de 8000 euros environ). Ils seront 5 à 6 à porter ce projet.
Question : des gens vont-ils être formés sur place à l’entretien de tout ce réseau ? Les porteurs du projet comptent se rendre à Lokaro en septembre, ils serait bien que quelqu’un de l’association les accompagne.

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4 – Santé / Soins
présenté par Denis

BILAN 2014-2015 :
– Suivi des enfants en 2014-2015 (palus, vermifugeages et soins courants) par le dr. Myriam et Valéry.

– Passage d’un densiste dr. Tolotra (dents des enfants très dégradé) et convention à F-D
– 3 missions Santé :
oct. : Sylviane «mission de rentrée» – nov. : Denis «mission suivi»
mars : Geneviève / Roseline «mission prévention alim./contracep»

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Virage cette année avec le Dr. Myriam qui se désinvestira certainement de ses visistes régulières pour raisons prof. Plus grande implication de Valéry dans le suivi des soins avec suivi de loin de Myriam (?).
– Rentrée : Pas de mission santé prévu pour l’instant

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Comme le Dr Myriam va nous quitter, on n’aura plus de médecin sur place mais Valery prendra le relais et il lui faudra libérer du temps en le suppléant en classe.
Roselyne parle de quatre parents d’élèves bien informés au plan médical, sur l’hygiène et la prévention.
Denis pense que ce n’est pas à l’école de dispenser à toute la presqu’île une formation sanitaire, notre objectif étant les enfants de l’école.

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5 – Hygiène – prevention
présenté par Roseline

BILAN 2014-2015 :
– Plusieurs séances douches shampooing dont une anti-poux
– Séance avec Narcisse pour les T1-T2
– Demande des enfants de faire des séances douches

– 03-15 Mission Prévention/santé : Roseline et Geneviève

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Installation d’une pompe électrique sur le puits et installation de douches en amont pour les élèves.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Une demande des élèves : se laver de façon autonome. On a essayé de mettre en place des séances de douche et de shampoing avec de plus en plus de demandes des élèves.
Roselyne constate que sur cette presqu’île, il n’y a aucun endroit pour se laver en toute intimité.
Toute toilette se fait au vu de tous ! L’idée serait de remonter l’eau à proximité de l’école afin de permettre aux élèves de se doucher.

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6 – Environnement
présenté par Stéphanie

BILAN 2014-2015 :
– Mise en place de la pépinière (+)
– Les enfants ont appris certaines techniques de reproduction (+)

– Arbres de la pépinière plantés (cours de l’école et habitations) (+)
– Enfants motivés par le projet et parents en demande de formation (+)
– Reboisement dans la réserve de Nahampoana (+)
– Beaucoup de séances annulées à cause du mauvais état des pistes (-)
– Trop de temps de transport, pour peu de temps passé sur place (-)

– Pas de référent sur place, ni d’assistant formé (-)
– Compétences techniques et pédagogiques de Sylviane insuffisantes (-)

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Recherche de lieux d’apprentissages agricoles et horticoles pour former certains jeunes de l’école qui pourraient devenir les futurs intervenants de l’école.
– Demander à Prisca :
de se renseigner sur le nouveau collège agricole (?) à Nahampoana et de se renseigner sur les pépinières qui dispensent une formation.
Et plus généralement sur toutes les formations professionnelles aux alentours de F-D.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Point + = une dizaine d’arbres a été plantée au niveau de l’école et une centaine d’arbres plantée près des cases. Le bilan aujourd’hui est certainement inférieur aux prévisions. Personne n’a été formé sur place pour soigner les arbres et pas de référent sur place. On a constaté que Sylviane manquait des compétences requises pour entretenir les plantations et il a été décidé de suspendre provisoirement à ce projet.
L’objectif, à présent, serait de former nos élèves en les emmenant dans des pépinières environnantes et en leur permettant de voir des maraîchers au travail.

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7 – Les missions
présenté par Véronique

BILAN 2014-2015 :
09-14 à 07-15 Mission Accompagnement Pédagogique d’une année

09/10-14 Mission de Santé pour la rentrée : Sylviane
09/10-14 Mission de Formation FLE pour la rentrée : Elisabeth
10/11-14 Mission Santé : Denis a poursuivi le travail de Sylviane. 10/11-14 Mission Enquête : Fara et Véronique
10/11-14 Mission Animation/Accompagnement : Patrick et Andry
03-15 Mission Prévention/santé : Roseline et Geneviève

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Elisabeth pour une formation fin octobre début novembre
– Annulation de la mission de Véro, Geneviève et Marie-Odile : ateliers arts plastiques en novembre (vols annulés)

– Electrification de l’école : juin 2016
– Accompagnement de Prisca pour le bureau : A.M. Plusieurs fois dans l’année.
– Création d’un livre de contes avec l’association Dodovole (projet)

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
L’électrification de l’école est prévue en juin 2016 mais dépendra du nombre de participants au projet.
Projet de création d’un livre de contes avec l’association Dodovole, en français et en malgache. Ce sont de très beaux livres, très lourds mais le pb qui se pose est le transport de 90 livres de France à Fort Do et l’investissement initial de 3000 euros ! Nous décidons de reflechir encore sur ce projet très lourd.
Fara reparle du carnet de rencontres destiné à faire le lien entre les populations de Lokaro et les bénévoles de l’Association. On construira le livres avec beaucoup de dessins et d’illustrations et on le traduira en malgache.

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8 – Parents d’élèves
présenté par Anne-Marie

BILAN 2014-2015 :
Plusieurs rencontres (première rentrée, lors des missions).

– Participation de deux mamans au pique-nique de fin d’année.
– Participation de deux mamans pour la sortie de fin d’année.

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Relancer l’association de parents d’élèves.
– Création d’un comité tripartite élèves/parents/enseignants

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
On constate que les parents sont de plus en plus concernés par ce qui se passe à l’école et ils s’investissent de diverses manières.
Au début, les réunions de parents d’élèves se faisaient avec les papas car on s’occupait surtout de l’extérieur de l’école mais progressivement, elles sont devenues le pré carré des mamans.

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9 – Transports : Pirogue / Vélo / 4×4
présenté par Anne-Marie

BILAN 2014-2015 :
– La pirogue est en cours de livraison.
– Aide au financement de vélos pour les 2 nouveaux instituteurs

– Piste en très mauvaise état – changement de prestataire.

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
La pirogue est en cours de livraison.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
On n’a toujours pas la pirogue qui a été commandée mais pas payée. Ce sont les instituteurs qui gèrent…Pbs des déplacements en 4/4 car la piste est de plus en plus catastrophique : on met 4H30 pour couvrir les 35 kms de Fort Do à Lokaro. Les instits ont demandé un vélo et on le leur a promis à condition qu’ils s’engagent au moins trois ans avec nous. L’asso paye l’apport initial et eux remboursent avec un micro crédit.

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10 – Vie associative et gestion
présenté par Véronique

BILAN 2014-2015 :
– Donateurs réguliers et fidèles, peu de nouveaux.

– Ouverture « local-bureau » à Fort-Dauphin au Mahavoky hotel
équipement du bureau

– Embauche et formation de la secrétaire : Prisca.
– Comptabilité réalisée par M. Marcel Comptable de FD pour le bilan malgache et français.

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Reconduction du soutien d’AG2R pour le bureau.
– Achat d’un ordinateur de bureau et d’un onduleur.

– Redynamisation du groupe de la Réunion.
– Elisabeth (secrétaire/Réunion) quitte l’île, recentrage sur la métropole ?

DISCUSSIONS et/ou PREVISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Le local-bureau est opérationnel à Fort Dauphin ainsi que Prisca, la secrétaire, et M.Marcel, le comptable.

Il faudrait redynamiser le groupe de la Réunion.

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11 – Parrainages
présenté par Véronique

BILAN 2014-2015 :
– 2 nouveaux enfants parrainés – Gredina et Juvenot

– Gestion toujours un peu lourde

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Cette année 4 nouveaux collégiens(nes) sortant T4 et T5 : Fidélicien, Nasolo, Souvenir et Clémentine
– 4 nouveaux parrains(nes) : deux modes de paiement
1/virement mensuel – 2/un paiement en début d’année scolaire

– Convention en cours avec la Fivoy (microcrédit)

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Les parrainages restent lourds à gérer. Ce sont les familles des enfants qui reçoivent les 15€ mensuels et les redistribuent ensuite aux familles d’accueil. Pour chaques enfants parrainés les liens avec les parrains et marraines sont au moins aussi importants que l’argent qu’on envoie.
Véro demande aux parrains et marraines que le paiement soit effectué en totalité sur 10 mois, dès la rentrée scolaire d’octobre, soit mensualisépour alléger la gestion.

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12 – Actions de communication
présenté par Véronique

BILAN 2014-2015 :
– Film projeté en Avril au festival 26 avril «Partir Autrement» à Paris.
– Journal Z-L 2015 et blog mise à jour.
– Carnet de rencontre 1er phase : enquète de terrain terminée.

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Il est rappelé à chacun(e) d’aller s’informer régulièrement sur le blog mis à jour par Véronique et lire les couriers envoyés par mail.
– Avec les nouvelles adhésions prendre le mail.

– Réimpression des plaquettes.
– Organiser des projections pour trouver de nouveaux adhérents.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Véro demande que les gens s’informent de la vie de l’association sur le blog, car elle prends le temps de le mettre à jour. Il faut essayer de plus en plus de communiquer les infos générales par mail car c’est pratique et économique. Attention de communiquer les changement de mail. Il faut refaire des opérations de pub, passer le film, parler de l’Asso autour de nous pour susciter des intérêts et des adhésions.

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13 – Donations exceptionnelles – mécénat d’entreprise
présenté par Véronique

BILAN 2014-2015 :
AG2R a financé le bureau de F-D

– Soutien toujours régulier et généreux d’Art et Concept
– Donation sur vente du producteur de spiruline de Cabrafol

– Côté Pain (Réunion) n’a pas trouvé d’interlocuteur pour monter son «Opération Brioche»
– Inner Whell de Bordeaux a fait un don.
– La paroisse de Lagny s/Marne a fait une opération don pour un projet livres. Les T5 entrent au collège avec leurs dictionaires malgache/français
– L’école St Joseph de St Pons a organisé un repas avec don de la recette et a donné des tee-shirts
– Le Marcory a réalisé les impression des journaux Z-L

PROPOSITION ACTIONS 2015-2016 :
– Marco Marmorat avec plusieurs étudiants de Toulouse montent un projet électrification de l’école.
Reconduction des sponsorts réguliers.

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
AG2R, compagnie d’assurance, finance le bureau de Fort Dauphin. Reherchons d’autres sponsors. Mariette : demande-t-on la même sommes aux sponsors pour la pérénisation du bureau de Fort Do ? R. nous allons faire un dossier d’évaluation des besoins et préparer le dossier de demande.
Pour le projet Paroisse de Lagny, un dictionnaire malagache-français vaut environ 1€ à FD il vaut mieux les acheter à Fort-Dauphin. Les nouveaux collégiens reçoivent, depuis cette rentrée, un dictionnaire chacun, nous avons le budget pour plusieurs rentrées.

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14 – Ethique
participation de tous tous

BILAN 2014-2015 :
– Grâce aux échanges de plus en plus nombreux entre les membres et entre les différents intervenants malgaches et français, nos réponses semblent plus adaptées. Voandalana…

DISCUSSIONS et/ou DECISIONS prisent lors de l’AG 2015 :
Mais il reste du chemin à parcourir…

DECISION AG 2015 :

 

Vote de l’aceptation du bilan 2014/2015/projet 2015-2016 :
11 procurations à ajouter aux 26 votes des présents (à l’unanimité).

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Résultat Compte d’exploitation : présenté par Cécile Meignant
Remarque : L’économie malgache est en très mauvais état, le dernier taux de change consulté étant de 3700 ariarys pour 1€.
Vote du Compte de résultat OUI à unanimité pour + les 11 procurations.
Vous pouvez le consulter sur simple demande.

Camembert représentant la balance des postes

Camembert représentant la balance des postes

 

 

Dimanche 6 septembre
9H20, début de séance

Membres présent(e)s :

Bianchi Véronique et Denis, Braux Odile, Chauveau Geneviève et Marco, Chauveau Marcelle, Chauveau Claude et Josiane, Culier Stéphanie, Grayon Raymonde, Grzesak Geneviève, Houlez Catherine, Le Deun Elisabeth, Mas Marielle, Mignet Anne-Marie, Mignet Mariette, Grzesak Roseline, Philidet Françoise, Platret Marc, Ranjamino Fara, Roux Jean-François, Salvo Maryse, Trichet Patrick.

Présentation mutuelle et compte rendu rapide de la journée d’hier pour Raymonde qui est arrivée ce matin.

Témoignages de personnes qui sont allées à Lokaro cette année 2014-2015, sauf Sylviane qui est à la Réunion.

Raymonde : toute ma famille est originaire de Fort Dauphin. J’ai vécu là-bas jusqu’à l’âge de 20 ans. Je me suis mariée et j’ai eu deux fils. J’ai passé 40 ans en France et je suis revenue à Fort Dauphin où j’habite actuellement. Anne-Marie précise que la présence de Raymonde a été très importante pour l’Association car elle a assumé la comptabilité avec elle pendant très longtemps. Et elle a accueilli nombre d’adhérents dans sa maison assortie d’un bungalow rez de jardin très confortable.

Denis : 3e mission à Lokaro que j’ai vécue comme une « parenthèse enchantée », des moments de joie de se retrouver avec un groupe au relationnel très riche, la découverte de nouveaux aspects de la vie de l’île. Au début centré sur l’école, j’ai découvert les alentours mais les relations avec les adultes ne sont pas faciles en raison de la barrière de la langue. Dans le vécu, c’est ce qui est difficile c’est le positionnement théorique, les idées reçues et ,avec les adultes, les situations sont souvent compliquées, impression que je n’ai pas avec les enfants.
Les seuls moments difficiles : une querelle de parents à l’encorttre d’Anne-Marie pour des pbs de fric et un malentendu avec un instituteur.

Jean-François : j’ai constaté des rapports très complexes dans la société malgache.

Véro : beaucoup dans l’émotion la première fois mais pour moi, ce ne sont pas des vacances, même si j’éprouve un grand plaisir. Quand on traverse un pays, on observe mais sans forcément comprendre et s’investir et ce qui m’intéresse à Lokaro, c’est de comprendre en profondeur. J’ai eu l’impression qu’on était très centrés sur l’école et qu’on était posés là sans rapports avec les voisins qui ne comprenaient pas non plus qui nous sommes et ce que nous faisons là.
Avec le carnet de rencontres mené avec Fara, je suis allée à la rencontre des gens de la presqu’île pour communiquer et échanger avec les habitants. La barrière de la langue et de la culture fait que l’on est dans des quiproquos permanents. Mais ce projet fait partie de ma vie et je ne peux plus m’en passer. J’ai fait un stage d’anthropologie il y a quelques années et c’est ce qui m’a donné envie de développer ce volet là à Lokaro et d’aprofondir cette rencontre pour être mieux armée pour comprendre.

Patrick : j’ai compris que l’école était un espace privilégié et je n’ai eu de contact qu’avec les enfants que j’ai photographiés, au début figés et posant, mais beaucoup plus détendus la troisième fois.
Ils sont manifestement heureux de fréquenter l’école qui est une réalisation magnifique en pleine broussse et qui a évolué remarquablement en quelques années.
J’ai été marqué par les rapports entre instits et enfants où une mauvaise réponse au tableau n’entraîne aucune dévalorisation de l’élève, aucun jugement négatif. J’ai été gêné par la barrière de la langue dans la discussion avec les maîtres. J’ai raisonné avec mes critères et mon histoire mais en y réfléchissant, je me rends compte qu’eux aussi ont leur histoire et leur logique.

Fara : 1re mission à Lokaro avec AM, Denis Véro et Patrick et je me demandais comment les adultes allaient m’accueillir, moi qui reviens 20 ans après au pays et j’appréhendais la manière dont je serais reçue. Au début, les gens me prenaient pour une interprète salariée de l’association mais quand ils ont compris que j’étais une adhérente et la compagne de Patrick, ils ont été beaucoup plus ouverts et proches de moi. J’ai senti la reconnaissance des parents par rapport à l’asso mais aussi la rancoeur d’autres et leur colère parce que leurs enfants n’étaient pas parrainés. Cela m’a gênée ainsi que la réponse d’une fillette à la question : Que veux tu faire comme métier plus tard ? « – Je veux épouser un Wasa. Je lui ai juste dit que ce n’était pas un métier mais je veux retourner à Lokaro pour en discuter avec elle.
J’ai préparé pour les enfants le dossier MALALA et je me suis posé la question de savoir si le message était passé, à savoir ce combat acharné d’une jeune fille pour obtenir la scolarisation des fillettes dans son pays. Sans doute étais-je loin de leurs préoccupations immédiates mais une réponse de Rolande m’a touchée : « Je veux faire Bac + 2 » car entendre ça à Lokaro, c’est vraiment très fort. Cette mission m’a apporté beaucoup de plaisir et m’a touchée. C’étaient tout de même des vacances avec notre fils qui a réalisé la situation privilégiée des lycéens en France.
Au plan des conditions matérielles, j’avais emporté des compotes et du lait pour mon fils de 16 ans qui n’a manqué de rien et le camping sous tente n’a posé aucun pb. On a été réveillés par les coqs et les oies et les élèves arrivent à 7h.
Au plan du carnet de rencontres, j’ai senti beaucoup d’élan de la part des parents, contents que je sois là pour faire passer un message et en profiter pour se montrer à leur avantage. Je devais être solide et m’en tenir à l’interview, même quand le père d’un enfant très malade m’a fait comprendre, hors association, qu’il y avait urgence à le soigner. Humainement, c’est très dur de ne pas répondre à toutes leurs demandes et de ne pas résoudre tous leurs problèmes.

Raymonde : On a un gros pb à Fort Do c’est que nombre de jeunes filles ne font plus rien à l’école car elles attendent le Wasa qui va les sauver et quand on veut les aider à améliorer leur quotidien, elles disent qu’on vient d’ailleurs et qu’on ne peut pas comprendre leurs pbs. Il faut éviter de se laisser déborder car les gens demandent aussi qu’on fasse tout pour eux. Tu es blanc, tu as de l’argent, tu peux tout faire ! Aux plans de la santé et de l’éducation, il y a du boulot.

Maryse : les enfants ne sont pas conditionnés de la même manière que les adultes et on peut espérer qu’à leur tour, ils éduqueront les parents. Après nos séjours en Afrique, on s’est aperçus que l’éduction passait par l’agriculture et ce que vous faitres à Lokaro est magnifique.

Fara : ma famille ne comprend pas pourquoi je m’occupe des enfants de Lokaro au lieu de m’occuper de ceux de leur vilage.

Raymonde : c’est là qu’est l’avenir, dans l’action de petites associations qui sont implantées à Mada et qui aident à la scolarité des enfants pour que le niveau s’élève et que les jeunes épousent d’autres mentalités.

Roseline : 2e séjour plus facile que le précédent où on était un très petit groupe d’intervenantes et où on a pu rencontrer les parents d’élèves, présents à 99 % aux réunions et posant de bonnes questions. J’ai trouvé les adultes hyper responsables. La 1ère semaine, on a parlé de l’alimentation et de la diversité des régimes, attendu que manioc et riz ne suffisant pas ,et la 2ème semaine, on a parlé d’éducation sexuelle. On a fait des groupes d’adultes, de femmes et d’hommes, et je me suis trouvée de plain pied avec eux, on est sur la même planète et on a les mêmes préoccupations avec la même variété de comportements par rapport à leurs enfants : ceux qui échangent bien, ceux qui sont bloqués, ceux qui se sentent concernés par l’avenir de leurs enfants et ceux qui s’en foutent royalement. En fait, il faut arriver avec un contrat clair et une mission bien déterminée.
La question qui se pose c’est : comment on va faire passer ce qu’on a à leur apporter pour ne pas faire d’impair.

Geneviève G. : 1er séjour là-bas, émerveillée par le cadre et rassurée par les premières réunions que nous avons organisées et les séances sur la contraception. Trois papas ont été très intéressés et on a proposé à la sage-femme et au médecin de Mandromadroma de s’associer à nous. Vivre un mois à Lokaro m’a procuré beaucoup de bonheur.

Roseline : Mme Hélénette est agent de santé sur la presqu’île et elle peut donner des plaquettes et des préservatifs.

Geneviève G. Les femmes nous ont parlé de leur accouchement et des trois mois qui lui succèdent où elles n’ont pas le droit de sortir d’une pièce surchauffée où lon épargne les courants d’air à la maman et au nouveau-né.

Anne-Marie : J’ai passé toute l’année là-bas et comme c’était les 10 ans de l’Asso, j’ai eu envie de clore un cycle pour essayer de m’intégrer un peu plus dans la vie des gens de la presqu’île. L’intérêt, c’est d’y aller avec des objectifs simples et pas trop prétentieux. J’ai appris à lâcher prise et à me contenter d’être là plutôt que faire. Je voulais travailler avec les petirs sur l’apprentissage de la lecture et me suis rendu compte que le malgache était une langue facile pour apprendre à lire.
Mon 2e objectif était l’autonomie des apprentissages car l’enseignement reste très directif.
Mon 3e objectif était l’ouverture d’un bureau à Fort Dauphin, ce qui m’a pris beaucoup de temps.
L’expérience de ma solitude à Lokaro m’a fait réaliser que je n’étais pas « semblable » car les maîtres vivent beaucoup sur des habitudes immuables, le jour on vit et la nuit on dort. Comme le jour tombe à 17H30, les soirées sont longues, sauf si on a de quoi s’éclairer. J’ai eu beaucoup de mal avec cette routine. Le matin, le jour se lève à 5H30 et on se réveille à ce moment là. Mais je n’ai pas eu d’angoisse car dès qu’on est debout, on n’a plus aucune intimité car on est toujours AVEC.
J’ai renoncé à mettre un rideau à ma porte et j’ai réussi à faire la sieste dans un hamac avec les enfants jouant à la marelle à côté. Par moments, j’ai pu avoir internet à Lokaro et mes relations avec les enfants ont toujours été gratifiantes. Avec les maîtres, ce n’a pas été toujours évident car, eu égard à leurs routines, ils ne sont pas très ouverts aux changements au plan pédagogique.
Ce qui est important pour moi, c’est la joie des enfants qui viennent à Lokaro car ils sont là pour jouer ensemble dans l’espace autour de l’école.
Je suis contente d’avoir eu cette expérience très riche qui m’a permis de découvrir des choses que je n’avais pas vues avant. Mais je ne la renouvellerai pas car il n’est pas évident d’être seule.
Je n’ai pas eu de retours particuliers de la part des parents.
J’avais la lumière le soir et l’électricité pour mon ordinateur donc je pouvais lire et écrire. Sur un disque dur, j’avais des documents intéressants chargés par Denis et Véro.

Jean-Fançois : il est curieux de constater que les enfants sont ouverts et dynamiques mais que les adultes sont réfractaires aux changements.

Anne-Marie : on a constaté que la résistance aux changements s’exprime dès que les formateurs/trices sont parti(e)s. Après la formation, ils appliquent un moment les méthodes reçues puis reviennent à leurs anciennes habitudes. Ils expliquent cette inertie par le fait qu’ils ont des classes à plusieurs niveaux et que c’est plus difficile.

Débat :

Elisabeth Le Deun « Comment les peuples qui perdent leurs repères naturels et culturels perdent aussi leurs valeurs sociales ».

En cours de résumé

 

 

NOUS REMERCIONS CHALEUREUSEMENT
Jean-François et Maryse pour leur accueil généreux
qui a contribué à la réussite de cette AG 2015.

Compte rendu de l'AG 2015
Compte rendu de l'AG 2015
Compte rendu de l'AG 2015
Compte rendu de l'AG 2015
Compte rendu de l'AG 2015


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CR Mission Santé mars 2015

CR Mission Santé mars 2015

Sommaire

1re Partie : Compte-rendu de Roseline
2e partie : compte rendu de Geneviève
3e partie : Note sur l’interprète Laure par Anne-Marie
4e partie : diaporama
 

_____________________________________

Compte-rendu de Roseline

Intervenante :

Geneviève, sage-femme,
Roseline, infirmière,
Laure, interprète

Anne Marie étant sur place durant l’année, nous a facilité la tache, en informant les trois instituteurs de notre projet.

Prisca la nouvelle secrétaire de l’association , n’a pas pu se joindre à nous en tant qu’interprète, elle avait un décès dans sa famille, elle nous a donc conseillé Laure, qui a un excellent niveau de français.

Trois thèmes ont été retenus

1/ Le premier a pour objectif d’établir un lien entre l’alimentation, la santé, et les plantations.
2/ l’anatomie physiologie de l’homme, de la femme, la contraception et la prévention des IST
3/ l’allaitement et l’hygiène des bébés.

Les moyens
1) Impressions de photos couleurs plastifiées de fruits , légumes , protéines, céréales
Photocopies ludiques relatives aux groupes d’aliments et leurs fonctions dans l’organisme
Imagier des fruits et légumes
Achat à Fort Dauphin de fruits, légumes de saison et d’œufs, pour la dégustation des enfants

2) Des planches sur l’anatomie féminine , masculine, le cycle menstruel, la grossesse et la contraception, sur place Sylviane en avait également laissé.
Préservatifs

3) Achat de bassines et de savons doux pour le bain des bébés

Le Barnum nous a été d’une grande utilité surtout en début de séjour pluvieux, il permet d’accueillir les classes, sans perturber les cours, et on y entrepose notre matériel.

S’est greffé par hasard sur cette période la construction du nouvel escalier de l’école. Le bois et 3 menuisiers sont arrivés en pirogues jusqu’à Evatra , ensuite Anne Marie a embauché 25 porteurs pour terminer le trajet. L’escalier a été monté en quatre jours ( avec un 4 ième menuisier arrivé avec nous en 4/4 )

La mission

-Réunion avec Valéry, Nazotoa et Narcisse, pour l’organisation du séjour
La période qui précède les vacances est réservée aux examens , nous accueillerons donc les T1 T2 avec Narcisse tranquillement le matin, alors que les T3 T4 de Nazotoa , et les T4 T5 de Valéry se partagerons l’après midi.

-Réunion également avec les parents d’élèves ( ils sont pratiquement tous là ), pour nous présenter et leur faire part de notre projet. Échanges intéressants, Monsieur Ernest de Tananolo papa de Chaolin prend la parole, il vient de suivre une formation d’agent de santé et est très motivé pour améliorer leur vie : Hygiène , contraception , allaitement lui semble des sujets primordiaux ;

Nous proposons aux parents des groupes de discussions sur ces thèmes ,ils s’inscrivent donc sur les plages horaires que nous leur proposons.

-L’alimentation du lundi au Jeudi

Classe par classe les enfants vont découvrir les photos, les groupes d’aliments et leur fonction, sous forme de jeu, puis nous leur expliquerons quel sont ceux qui construisent le corps ? qui donnent de l’énergie ? qui l’entretiennent ?

Nous leur ferons laver, peler, couper, déguster les fruits : ananas, caramboles, papayes, oranges, pomme cannelle, avocats ; les légumes : carottes, concombres, choux, poivrons ; les protéines : œufs durs.

Ensuite , ils vont colorier, dessiner, découper, coller, classer les aliments par groupe, et pour terminer la semaine, ils vont fabriquer chacun un petit pot, à l’aide d’une feuille rigide d’une sorte de palmier et de ficelle, sous les conseils éclairés d’Anne Marie, pour planter une graine de leur choix, puis ils l’emporterons à la maison pour en prendre soin pendant les vacances.

Cette semaine s’est déroulée légèrement, car les supports étaient variés, et les enfants enthousiastes surtout les plus petits , il y eu de bels échanges avec les enfants en présence des 3 instituteurs.

L’enjeu a donc été de montrer aux enfants l’importance d’une alimentation diversifiée,et son impact sur la santé, la croissance et l’entretien de leurs corps. Avec une alimentation essentiellement basée sur le manioc les carences sont palpables (état déplorable de nombreuses dentitions, rachitisme, affections rhino-pharyngées, allaitement insuffisant..), ils mangent également de temps en temps du riz et du poisson, crevettes ou crabes quand ceux ci ne sont pas vendus en ville.

Or le sol de cette presqu’île est propice aux plantations d’arbres fruitiers, de potager, de champs.

Nous y avons répertorié beaucoup de bananiers, de cocotiers et de goyaves sauvages, quelques manguiers, papayer, letchees, avocatier, ananas. La culture du manioc reste majoritaire mais de plus en plus de rizières, de champs de patates douces apparaissent, et également de la canne à sucre, quelques potagers débutants avec des courges, oignons et même un pied productif de tomate . Ce peuple de pécheur, n’a pas de tradition agricole, mais la motivation des enfants et de leurs parents peut changer la donne.

-Vendredi : la journée des intervenants

Nazotoa et Laure ont crée un chant avec les groupes sur l’association

Narcisse et Anne-Marie ont animé l’atelier conte et lecture

Valery, Dr Myriam et Roseline pour les soins ( vermifuge : 1cp d’Albendazole pour les plus de 13ans, 1cp de Mebendazole m et s pdt 3j pour tous les autres ) pansements et consultations.

Sylviane et Geneviève sur l’atelier nature, ont réalisé un grand semis de graines d’eucalyptus dans le potager et réalisé des petits pots en feuille afin d’y semer également une autre sorte d’eucalyptus ;

Sylviane ne s’est pas préoccupée des jeunes plants de fruitier , qui souffrent de la chaleur dans leur petits pots en mahanpy et qui se porteraient mieux en pleine terre.( sur environ 28 manguiers 6 sont déjà dessèches faute de soins , pas d’arrosage prévu pendant la saison sèche )

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Compte rendu de Geneviève

Comme l’a écrit Roseline nous avons débuté notre séjour à Lokaro par la réunion avec les parents , ce qui me semblait essentiel dans la démarche, afin d’avoir leur point de vue et leur aval pour le coté contraception et prévention IST de notre mission.

Cette réunion a été riche d’échanges et nous avons compris qu’il était tout aussi difficile aux mères qu’aux pères de pouvoir évoquer ces thèmes tant avec les filles qu’avec les garçons. Et finalement cela les arrangent bien qu’on le fasse à leur place. A mon grand étonnement un groupe de papas à été intéressé pour venir à une intervention. Ce jour là, il fut établi, qu’il y aurait 4 groupes de femmes, un groupe d’hommes. Les instituteurs ont réparti les T4 et T5 plus quelques grandes et grands de T3 en 4 groupes dont deux de filles et deux de garçons.

Nous avions aussi prévu sur ces thèmes deux interventions au collège de Mondromodromotra avec un groupe de filles et un groupe de garçons. (cf CR de Roseline)

Au total 11 interventions auraient dues être faites mais la nature et les bans de Tovy en ont décidé autrement et seulement deux groupes de mamans sont venus.

Lors de ces séances nous avons montrer des planches anatomiques des appareils génitaux féminin et masculin, des planches sur la conception et le dévelopement du foetus et les différents moyens de contraceptions: préservatif, pilule, implan, stérilet, injection tous les 3 mois, collier du cycle et même abstinence. La discussion était ouverte autour de ces trois axes.

Lundi 23 mars : début prévu de l’intervention: 9H, les femmes étant parties à la pêche, elles n’arriveront qu’à 10H30.

Dans ce petit groupe les 3 femmes sont déjà au courant de l ‘anatomie et de la contraception, mais on regarde quand même les planches et la discussion s’installe avec de franches rigolades.

L’après midi c’est un groupe de 6 femmes qui se présente. Les discussions et questions sur la grossesse, l’accouchement et les suites sont plus intenses. Nous leur demandons d’expliquer « mifana »qui est une période de trois mois environ après l’accouchement où la mère et le bébé doivent rester enfermés dans la case surchauffée. Elles nous expliquent que c’est pour éviter que les courants d’air viennent abimer l’utérus. Mais en fait pendant cette période les mamans ne font rien elles sont nourries et choyer et « quand elles ressortent, elles sont magnifiques » ,nous disent elles ;

Nous discutons sur le fait que l’on peut pratiquer cela en sortant de la case et surtout en ne restant pas dans la fumée en permanence avec le bébé ( puisque le feu se fait dans la case).

Léonette une très jeune maman (16 ou 17 ans je crois) nous explique que pour son accouchement elle a du marcher deux à trois heures pour arriver au dispensaire. Elle a accouché en arrivant, est restée trois jours et est revenue au village, toujours à pied pour le mifana.

Elle nous fera une démonstration de « mibaby » qui est le portage dans le dos des bébés et des enfants.

Le lendemain 24 mars au matin : Les femmes prévues ne sont pas venues: la manne poissonneuse a été plus forte pour les attirer et on le comprend bien. Mais elles n’ont pas prévenues qu’elles ne viendraient pas et nous avons attendu pour rien; dommage même si on en a profité pour aller nous baigner.

L’après midi, on accueille deux groupes de garçons à la suite.

Dans le premier, il y a 5 garçons entre12 et 15 ans. Ils sont assez impressionnés par certaines planches anatomiques même s’ils connaissent certaines choses. Certains d’entre eux disent avoir déjà eu des rapports. La parole circulent librement et ils expriment facilement leur vécu..

Quand nous abordons la contraception, nous avons une bonne discussion sur le respect des uns et des autres et sur le fait que toujours la jeune fille doit être d’accord. Nous instons sur le rôle du préservatif pour éviter les grossesse mais aussi pour éviter les les IST. Ils rigolent beaucoup et nous disent qu’ils s’en servent surtout pour faire des lances pierres et des frondes. Ils évoquent aussi le fait qu’ils regardent des petits films pornos sur les portables. Pour 100 Ariary ils peuvent charger des séquences pornos dans des boutiques sur FD….

Nous leur présentons ensuite le déroulement de la grossesse et les besoins pour la maman de n’être pas trop fatiguée et bien nourrie. Ils s’intéressent beaucoup au développement du foetus et au déroulement de l’accouchement. Les garçons de ce groupe, selon ce qu’ils ont pu exprimer, ont des rapports sexuels mais n’utilisent aucun moyen de contraception pour se protéger et protéger leurs partenaires des IST et des grossesses.

Le deuxième groupe est également constitué de 5 garçons de 12 à 17 ans. Nous leur faisons la même présentation. Ils ont les même réactions devant les planches anatomiques mais se livrent beaucoup moins. Il nous semblent aussi moins précoces que ceux du premier groupe.

Cette après midi a été intense et riches en échanges. Espérons qu’ils puissent en retenir quelques précautions à prendre.

25 mars :

le groupe de femmes du matin n’est pas venue non plus pour les mêmes raisons et n’ a pas prévenu non plus. Nous sommes un peu déçues car nous aurions pu prendre plus de temps avec les élèves.

L’après midi nous accueillons deux groupes de 8 filles.

Dans le premier groupe les jeunes filles ont entre 12 et 14 ans. Elles sont beaucoup plus discrètes et intimidées que les garçons. Elles semblent aussi moins informées même si Laure, l’ interprète, pense qu’elles ne disent pas tout. Sur les planches anatomiques , elles n’arrivent pas à tout nommer. C’est un groupe intéressant et attentif . Nous insistons sur la contraception pour qu’elles puissent poursuivre les études et sur le préservatif contre les IST. Roseline propose qu’elles marquent sur un calendrier leurs cycles pour qu’elles sachent où elle en sont dans leur cycle.

Nous leur indiquons, comme nous l’avons fait pour les garçons, où elles peuvent trouver des préservatifs et autres moyen de contraception. Nous leur précisons qu’elles peuvent aussi parler avec le docteur Myriam . Elles ne veulent pas, parce ce que les séances santé se déroulent toujours en présence Valéry leur instituteur. Nous leur proposons d’organiser un temps où elles pourraient être seule avec Myriam.

Nous en discutons plus tard avec le docteur Myriam qui est d’accord pour que ces rencontres aient lieu le midi avant la reprise des activités des intervenants le vendredi.

Dans le deuxième groupe, il y a 11 filles de 12 à15 ans. Une élève reste tétanisée et cachée derrière un arbre et ne veux pas assister à la discussion. Impossible pour elle d’exprimer ce qui ne lui convient pas , elle retourne donc en classe. Les autres jeunes sont un peu réservées mais se dérident rapidement. La fin d’aprés midi est passionnante , elles sont très demandeuses de détails sur le cycle la contraception et l’anatomie. Nous leur proposons aussi de noter sur un calendrier le rythme de leur cycle et les rencontres avec le docteur Myriam.

Jeudi 26 mars :

Le matin c’est un groupe d’hommes qui doit se présenter. Contrairement aux femmes ils sont tous à l’heure (9 h) sauf monsieur Ernest qui arrive de Tananole qui est à une bonne heure de marche de Lokaro. Deux d’entre eux pensent que nous sommes là pour faire des soins médicaux. Après explications ils décident de rester. Nous reprenons les planches, la contraceptions et les IST. La traduction est assurée par Valéry puisque Laura ne voulait pas faire la traduction sur ce thème aux hommes. Quand Monsieur Ernest arrive la séance est terminée mais nous recommençons pour lui. Monsieur Géléry de Vatoroka déjà présent reste avec lui. Il nous dit qu’ils ont fait la même formation d’agent de santé organisée par UNICEF. Avec eux nous avons de bons échanges sur la contraceptions, l’allaitement : sa durée et le repos des femmes quand elles allaitent, Mifana. Ils nous apportent aussi leur croyance comme par exemple: si une femme ne fait pas Mifana il y a de l’air qui entre dans son ventre et elle sera malade. Ils apprécient ce complément de formation parce que nous avons des supports et cela paraît plus concret. Ils nous demandent si nous pouvons leur donner des planches . Nous en dessinerons d’autres qu’ils viendront chercher à notre retour de Mondromodromotra. Nous leur laissons à chacun une boite de préservatifs. Cet échange a été très important pour moi qui essaie dans ma pratique en france d’inclure le plus possible les pères et leurs vécus.

Au retour de MMM
Après un we de repos nous reprenons les séances avec les collégiens de la presqu’île.

Lundi 30 mars : groupe de 6 filles de 12 à 16 ans le matin.
Même présentation, même déroulement.
Les filles restent timides mais posent beaucoup de questions
Nous insistons sur le fait qu’ elles pourront poursuivre leurs études si elles ne sont pas enceintes.
Elles ont pour la plupart un projet, beaucoup veulent être sage femme ou médecin.
L’après midi, nous avons une rencontre avec un groupe de 9 garçons de 12 à 18ans.
Le groupe est très distant au début, ne semblant pas intéressé, puis petit à petit ils sont plus présents et interviennent plus. Ils passent des bancs aux nattes et se resserrent autour des planches. Bons échanges et bonnes discussions.

Mardi 31 mars : groupe de 11 garçons de 16 à 20 ans dont deux ont déjà un enfant, plus Valério 12 ans qui a déjà fait une séance avec les enfants de l ‘école. Ce groupe est actif et pose beaucoup de questions dont quelques une sont très surprenantes, comme par exemple « les femmes ont elles du sperme? ». Leurs connaissances du corps masculin, féminin, de la contraception et de la grossesse sont limités, ce qui nous conforte dans l’idée que ces interventions n’auront pas été inutiles.

Ces séances ont été riches de rencontres et d’échanges. Laura dans sa traduction a participé au bon déroulement des séances même si je ne l’ai pas sentie à l’aise avec ce thème. Elle nous a un peu déstabilisées juste avant les deux dernières rencontres en nous lachant sans trop d’explications qu’elle venait de vivre sa pire mission, mauvais repas, mauvais couchage, rien de positif dans notre séjour. Ce fut un peu difficile à avaler mais l’intérêt des jeunes et leur joie communicative nous ont remis d’aplomb.

-L’intervention sur le collège de Mandromodromotra (MMM)

Sur le trajet aller, nous nous sommes arrêtées à MMM au collège où la majeure partie des adolescents de la presqu’île sont scolarisés de la 6e à la 4e (quelques uns sont à Fort Dauphin).

Anne Marie avait rencontré le directeur en amont, qui semblait très motivé par notre venue.

Le thème de nos interventions : l’anatomie physiologie du corps masculin, féminin, le cycle menstruel, la contraception et la prévention des grossesse précoces et des IST, le déroulement d’une grossesse.

Nous avions prévu nos interventions par classe et par sexe sur la 3e semaine de notre séjour, en rentrant sur FD ,mais c’était sans compter sur les vacances de Pâques débutant dès le jeudi 26 mars , par manque de temps donc, nous pensions annuler cette action, mais devant l’insistance du CPE et de Madame Célestine professeur de français et d’histoire géo,nous leur proposons d’intervenir sur la classe de 3e uniquement, en 2 groupes : 34 garçons et 11 filles séparés . Cela impliquait donc que nous fassions le trajet à pied, aller et retour Lokaro- MMM, durant la 2e sem de notre séjour. Les collégiens des autres classes viendront au barnum pendant les vacances scolaires.

Nous avions également rencontré au dispensaire de MMM , le docteur Saholy et la sage femme Sarah, qui avaient envisagé une action similaire au collège, mais ne l’avait jusqu’à présent pas réalisé. Comme elles étaient plus disponibles en fin de semaine , et qu’elles tenaient à être présentes, nous avons planifié cette venue pour le vendredi. Les élèves de 3èmes et Mme Célestine étaient donc là, malgré le début des vacances. La femme du maire de MMM nous a rejoint également ;

Finalement comme nous n’avions pas d’interprète (Laura ne pouvant pas marcher ) Sarah et Dr Saholy, avec nos supports papiers, ont elles même animé l’intervention en Malgache, en insistant vraiment avec les filles sur le cycle féminin .

Au centre de soin d’ MMM les contraceptifs sont gratuits et disponibles : préservatifs, pilule, pilule du lendemain, injection trimestrielle, implant d’une durée de 3 ans, pas de stérilet car les IST sont nombreuses et fréquentes ( syphilis, gonocoque, chlamydia, par contre, pas ou peu, de sida détecté).

Les jeunes ont été très attentifs , avec de bons échanges et beaucoup de questions.Surtout le contact était établi entre eux et les personnes ressources : Mme Célestine , la sage femme et le médecin du dispensaire, qui peuvent leur fournir les renseignements et la contraception gratuitement.

Mme Célestine était tellement heureuse que l’on aborde ces sujets avec les jeunes , qu’elle nous a proposé de continuer cette action sur tous les collèges de la région.

Ce séjour a été riche en émotions et échanges. Sarah nous a reçu chez elle royalement et nous a permis d’assister de nuit à un accouchement difficile, finalement évacué vers FD à pied sur un brancard de fortune car la seule ambulance disponible était en panne.

Elle est toute jeune , mais assume la garde 24h/24 , de temps en temps relayée la nuit par le Dr Saholy. Elles travaillent toutes les 2 du lundi au vendredi

Ce sont de belles personnes qui ne ménagent pas leur peine, et une bonne ambiance règne sur ce centre de soins avec le gardien Mr Fleury et sa famille, l’aide soignante Brigitte et la cuisinière Martine.

– Les consultations

Sinon tout au long de notre séjour à Lokaro, nous avons eu le matin et le soir des consultations :

asthme, bronchite, paludisme, otites, douleurs dentaires, petites plaies, blessure . Nous ne recevions que les enfants.

 

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Annexe

Personnes ressources malgaches sur place :

Pour l’école :

•L’instituteur directeur de l’école Z-L : Valéry

– Régulièrement formé aux soins par Dr Myriam, assure bien , il devient même spécialiste des sutures (mais les filles ados aimeraient avoir un espace temps et lieu le vendredi seules avec Dr Myriam).

– il assure le suivi des travaux, ex réfection du toit de l’école

– il s’occupe de l’achat de la pirogue

Dr Myriam assisté de Valéry

•Les 2 autres instits de l’école Z-L Narcisse et Nazotoa tous 3 forme une bonne équipe

•La secrétaire de l’école Z-L : Prisca semble bien motivée et très honnête

• Le Dr de l’école Z-L : Dr Myriam qui aimerait poursuivre avec nous , mais doit tenir compte de son nouvel emploi au village d’enfant

• De plus en plus de parents d’élèves qui semblent bien impliqués dans la vie de l’école ( ex : Patricia, Mme Hélénette de Vatoroka ).

* Et on peut compter maintenant, sur les jeunes.

* Mme Edwige du village de Lokaro qui est toujours disponible pour cuisiner et laver

A MMM

Pour la commune de MM :

•Les agents de santé locaux :

Mr Ernest de Tananolo, papa de Chaolin

Mr Gelery de Vatoroka, papa d’Althé

Mme Helenette d’Itapere ( elle a traversé la presqu’île spécialement pour nous amener 2 boites de test palu)

• Mme Célestine Rasoanandrasana prof de Français et d’Histoire géo du Collège de MM aimerait travailler pour l’association, elle n’a jamais cours au collège le vendredi. Nous avons beaucoup apprécié cette femme.

• Sarah et Dr Saholy du dispensaire, elles en assurent la garde permanente. En dehors des heures d’ouverture il faut s’adresser au gardien Mr Fleury

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NOTRE INTERPRETE LAURA
compte rendu d’Anne-Marie

Prisca ne peut pas être disponible : son grand’père vient de mourir. Je la charge donc de nous trouver une remplaçante pendant le week-end. Lundi 2 Mars 2015 elle me présente Laura et nous nous rencontrons au bureau. Elle a un niveau de français excellent à l’oral et nous nous mettons rapidement d’accord pour qu’elle nous accompagne. Le dîner prévu ce lundi soir est reporté à mardi soir car Roseline et Geneviève n’ont pas eu leur correspondance à Tana et elle ne seront là que le mardi. Je l’invite à se joindre à nous afin de faire connaissance. Je lui propose l’indemnité habituelle d’interprétariat (20000 ariarys par jour)… Elle accepte nos conditions. Elle me prévient qu’elle risque d’avoir un rendez-vous avec QMM pour lesquels elle a fait un travail et dont elle attend un retour.

Le dîner est très convivial et nous confirme que Laura est la personne qu’il nous faut.

Notre départ est prévu pour jeudi matin 5 mars.

Mercredi soir elle m’appelle pour me prévenir que son rendez-vous est fixé le vendredi 6 Mars à 15 heures qu’elle ne pourra donc pas se joindre à nous le jeudi mais elle me promet de nous rejoindre en moto le samedi. Nous avons besoin du week-end pour nous installer à Lokaro et nous avons prévu de ne commencer le travail que le lundi 9 mars donc j’accepte ce contre-temps.

Elle arrive comme prévu le samedi pendant que nous sommes en train de faire le planning des semaines à venir.

Son travail d’interprète commence le lundi lors de la réunion de parents d’élèves organisée afin que R. et G. se présentent et présentent leurs projets. Elle nous donne entièrement satisfaction.

Comme dans toutes les missions précédentes de groupe nous mettons en place notre tour de table quotidien : je rappelle le premier soir quelques règles de fonctionnement et le but de ce tour de parole : évacuer le vécu du jour aussi bien pour les émotions que pour les problèmes rencontrés.

Laura s’avère partante pour ces tours de parole et c’est même elle qui nous rappelle à l’ordre lorsque nous oublions.

Le travail avec les enfants commence par le projet de Roseline : 3 groupes d’enfants classe entière.

J’assiste aux séances et j’aide à la mise en place. Laura traduit ce que Roseline explique et ce que les enfants expriment… C’est une personne expérimentée et le rythme convient bien. Elle a mis en place un code avec R. et G. afin de pouvoir tout traduire.

Mon poste d’observatrice me permet d’être très attentive à tout. Au bout de 2 jours je me rends compte que Laura va au-delà de la traduction et donne des informations qui n’ont pas été exprimées par R. Lors du tour de parole du soir je lui rappelle qu’elle ne doit que « traduire » ce qui est dit et rien de plus.

Elle me dit qu’elle en tiendra compte.

Par la suite nous voyons qu’il n’en est rien et qu’elle continue à délayer les informations. Je trouve ça dommage car cela bloque tout questionnement possible des enfants. Cette manière de procéder est celle utilisée par tous les enseignants à Madagascar.

Nous acceptons de la laisser continuer pour ne pas la mettre mal à l’aise.

Son travail auprès de Geneviève dans les différents groupes se passe bien et nous donne satisfaction. Avec toujours un peu ce sentiment qu’elle en dit trop mais les traductions ne sont pas toujours évidentes d’une langue à l’autre. Pour le groupe d’information auprès des papas elle nous demande si Valéry veut bien la remplacer car elle ne se sent pas trop à l’aise avec les hommes adultes. Ce qui est évidemment accepté par Valéry.

Le travail avec Laura est quelque peu gêné par sa difficulté à la marche à pied et elle ne participera pas à la sortie à Mandrodromotra.

Les derniers jours de cette mission l’ambiance est un peu alourdie sans que nous puissions en définir les raisons mais nous le sentons toutes. Une dernière séance d’information doit avoir lieu avec un groupe de collégiens. C’est le moment juste avant que Laura choisit pour exprimer que cette mission a pour elle été la plus difficile de tout ce qu’elle a vécu jusqu’à maintenant… Le cercle de paroles du soir ne donne rien de bien précis sur cette impression et nous comprenons à demi-mots que les conditions matérielles lui ont été très difficiles : pas de viande, marche à pied… nous avons pourtant eu l’impression de faire un effort pour que les repas soient améliorés et nous avons mangé poissons et crustacés presque chaque jour….

Nous avons trouvé un peu dommage de terminer le séjour sur cette note-là car nous avions vraiment bien apprécié son travail et sa disponibilité. Nous lui accordons de repartir 2 jours avant nous afin de mettre fin à son supplice !

Anne-Marie MIGNET
14 avril 2015

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DIAPORAMA

CR Mission Santé mars 2015
CR Mission Santé mars 2015
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CR missions – oct-nov 2014

CR missions – oct-nov 2014

BILAN DE SEJOUR DU 19 OCTOBRE AU 1 NOVEMBRE 2014
(FARASOA – PATRICK – ANDRY – VERONIQUE – DENIS – ANNE-MARIE)
Mission Rentrée 2014 – Santé – Enquête
 
Tour de table du vendredi 31 octobre 2014
Anne-Marie :
C’est une rentrée qui démarre très fort puisque nous avons eu beaucoup de personnes de l’extérieur.
  • Elisabeth en formation FLE de 2 semaines dont une à Fort-Dauphin et une à Lokaro.
  • Sylviane qui m’a accompagnée pour la préparation de rentrée et s’est occupé de la santé des filles de l’école (séjour de 3 semaines).
  • Ce séjour de 2 semaines pour Fara, Patrick et leur fils Andry prolongé d’une semaine pour Véro et Denis : continuité de la mission santé pour Denis et enquête socio-culturelle auprès des familles pour Véro et Fara
  • Moi-même je suis là depuis le 17 septembre.
Les missions de 15 jours sont à mon avis un peu courtes pour Lokaro. Tout ce qui s’est passé était intéressant.
Cette année j’envisage de travailler en pédagogie avec les maîtres.
Avec l’ouverture du bureau à Fort-Dauphin cela risque de faire un peu beaucoup.
Dans la presqu’île il y a eu beaucoup de mouvement cela est dû à notre présence. Cependant, le fait que les mêmes personnes reviennent cela change la vision des enfants : ils demandent des nouvelles de ceux qui sont venus. Je trouve chouette qu’Andry soit venu et que les enfants puissent voir que des gens jeunes peuvent aussi s’intéresser à eux. Je le remercie d’avoir été là Andry. Je n’ai pas beaucoup participé à l’intendance… lorsqu’il y a Denis je sais que tout va être assuré à ce niveau-là.
A NOTER : la tente DANCOVER amenée par l’équipe française avec beaucoup de courage nous a permis de vivre bien confortablement à 6 même avec la pluie et de ne pas perturber les classes…. MERCI au donateur !
 
Véronique :
Malgré l’attaque des puces, je suis contente du séjour qui s’est bien passé. On ne se connaissait pas beaucoup au départ, mais ce fut facile de vivre ensemble au quotidien.
J’ai été contente de faire cette mission avec Fara car cela nous a permis d’avoir des conditions idéales pour la communication avec la population. Tout le monde était très à l’aise et nous n’avons pas eu de mal à avoir les informations. Les gens interrogés avaient envie de parler, nous avons vu beaucoup de personnes et nous avons récolté beaucoup d’information et de matière… et plein de révélations. Cela a été plus riche et plus intéressant que je ne le pensais et tout cela va bien nous servir sur plusieurs plans, aussi bien pour nos rapports avec la communauté, que pour écrire « le carnet de rencontre ». L’accueil chez eux était émouvant, ils se sont livrés, et ont raconté leur histoire…
nous constatons énormément de changements sur la presqu’île à plein de niveaux : niveau de vie (enfants), plantations… Cela va vers quelque chose de meilleur, Les parents ont des ambitions pour leurs enfants, de l’espoir et parlent d’avenir.
L’équipe des enseignants a l’air d’être plus harmonieuse, dynamique et souple. Cela nous donne des perspectives pour changer le type d’éducation vers quelque chose d’alternatif comme le veut notre charte des « Oasis en tous lieux ».
Andry a fait preuve d’une adaptation étonante pour une première fois. C’est la première fois que nous venons avec un jeune de cet âge. Bon échange.
 
Andry :
Bonne expérience dans l’ensemble. Je me suis attaché aux enfants et eux aussi se sont attachés à moi semble-t-il. J’ai eu beaucoup d’infos sur le fonctionnement d’une association, d’une organisation et je compte m’en servir pour le bac. Ca s’est bien passé.
 
Patrick :
Je suis arrivé sans mission donc j’ai bien réalisé ce pour quoi je suis venu. C’était vraiment bien : entre nous, avec les enfants et leur présence. Avec les photos j’ai eu le sentiment de les rendre heureux…
J’ai constaté que beaucoup de choses s’étaient améliorées par rapport à ce qui avait été dit aux A.G.
Les instituteurs sont bien ainsi que l’ambiance dans les classes : les maîtres considèrent les enfants. Les 2 nouveaux maîtres (Nazotoa et Narcisse) sont moins dans l’habitude et demandeurs de choses nouvelles.
J’aimerais bien revenir… je ne sais pas quand mais ce serait avec plaisir et j’aurai des projets, ma fille aînée et son ami aussi. Peut-être un projet musique car Nazotoa est demandeur.
Ce serait bien de prévoir un panneau de basket même un seul on peut jouer comme à la passe à 10. Je pense qu’il faut rester centré sur l’école.
Ce qui me semble prioritaire : se laver, être propre : avoir des douches et des vêtements.
Je pense aussi qu’il serait bon de répondre à la demande des mamans : savoir écrire leur nom, je trouve cela émouvant.
En ce qui concerne l’organisation ici c’est bien, propre.
Mon avis sur le logement du 3e instituteur : il y a avantage à être ici près de l’école, ce serait bien de trouver une solution.
 
Farasoa :
En venant ici je ne m’étais posé aucune question sur comment ça allait se passer. J’appréhendais ces rencontres avec la population. Je ne savais pas si je pourrais… et je me suis rendue compte que ça se faisait tout seul, c’était facile de les aborder, les choses se sont bien faites, même très bien, en peu de temps, j’ai pu cerner la vie de ces gens, nous avons eu beaucoup d’informations… je ne m’attendais pas à ça. Le travail avec Véronique était très bien, même si on n’a pas pu tout faire mais c’était pertinent. Je suis assez contente du résultat car nous avons beaucoup collecté. Il y a eu des moments difficiles par rapport aux demandes des parents.. je me demande si ceux qui se sont portés volontaires ne l’était pas pour demander quelque chose… J’ai pu déceler de la colère, de la naïveté, de la jalousie surtout pour les parrainages… peut-être un sentiment d’injustice par méconnaissance. J’ai un peu de mal à assumer ce retour… Je ne dois par partir avec cette idée… je dois penser aux enfants ne pas vivre avec le renvoi des parents…
Ce que je retiens c’est que je suis convaincue de la nécessité d’intégrer les parents dans un organe de concertation du genre comité de pilotage à 3 pôles : les enseignants, l’association et les parents pour s’assurer que les choses soient bien comprises.
Je vais faire la transcription de tout ce qui a été dit mais je n’ai pas de compétences pour le livre.
Je serais prête à faire la formation des instituteurs en informatique car cela fait partie de mes compétences.
Je suis contente qu’Andry se soit lié avec les enfants et qu’il ait pu approcher le fonctionnement de l’association, qu’il prévoie d’en faire un projet pour son bac. C’est pour lui une expérience enrichissante.
Denis :
Beaucoup de choses dites, il est nécessaire de gérer cela légèrement. Le séjour a été très bon et j’ai eu du temps libre. Les enfants sont en bon état général.
Il est nécessaire de réfléchir afin de se recentrer sur l’école, les adultes ne m’intéressent pas vraiment. J’ai été disponible pour les enfants, j’ai vu les cours, j’ai trouvé cela intéressant avec une bonne dynamique.
Ce qui reste à faire en pédagogie est accessible. Les fruits et l’évolution sont vers une amélioration, c’est de mieux en mieux par rapport à il y a 3 ans. Je mets un bémol par rapport aux adultes.
Le projet environnement ne fonctionne pas. J’ai un peu de mal avec les négociations à la malgache.
Je suis content pour Andry, c’est une bonne expérience.
Pour le problème avec les jalousies des parrainages sélectifs, je m’étais déjà positionné à l’AG et je ne reviens pas dessus. C’est perverti et s’est transformé en rente de situation comme des Allocations Familiales, c’est mon ressenti. Cela demande trop d’énergie.
Le centrage sur l’école est primordial.
MISSION SANTE
de septembre et d’octobre 2014
Sylviane Guyon, Bianchi Denis.
 
Mission de Sylviane :
La mission a été débuté par Sylviane, pour la rentrée des classes, elle a vu toutes les filles, a fait un bilan d’état de santé et assuré les soins quotidiens auprès des élèves scolarisés.
Les filles sont toutes douchés déparasités, elles semblent prendre plaisir, et utilise de plus en plus la douche des instituteurs
L’impression est que les enfants sont en meilleur santé, les parasys restent présents, mais dans une moindre mesure, et surtout chez les mêmes enfants. De plus en plus d’enfants portent des sandales.
Les problèmes de malnutrition persistent dans une moindre mesure, surtout chez les plus jeunes.
Sylviane et Denis se rencontreront quelques jours à Lokaro sur place pour un temps de relais d’information, et du plaisir de se retrouver.
Mission de Denis :
Denis (secondé par Andry et Patrick) voit tous les garçons pendant son séjour. L’impression de Sylviane est corroboré par Denis, qui trouve les enfants en bonne santé (un bémol pour les plus petits, une dizaine pour qui une cure de spiruline, beurre de cacahouète et confiture semble nécessaire). Anne-Marie présente toute l’année se charge de le gérer. Les consultations ont lieu dans la tente offerte par le Rotary club de Lamalou les Bains, qui aura rendu de multiples services notamment pendant les intempéries.
Les fiches de soins sont tenues à jour. Les soins sont effectifs pendant tout le séjour.
Les enfants sont tous photographié par Patrick et Andry pour mettre les fiches à jour.
Les cures de nettoyage de pied, les douches et les lavages de vêtements des garcons seront effectués lors du temps de présence de Denis.
Un temps de cours est dédié à l’utilisation du Kamishibai sur l’hygiène, pour les T1 ,T2,T3, grâce à la collaboration énergique des instituteurs.
L’organisation du lavage des mains avant les cours laissent à désirer, le temps de ce lavage, n’est pas vraiment inclus dans le temps de cours, et les instituteurs n’y sont pas toujours assez attentifs, le savon est souvent optionnel. Rappel est fait.
Les mains sont rarement lavés après un passage aux toilettes sèches qui reste elle très bien utilisé et ont été remises à neuf grâce au travail d’Anne marie et des instituteurs.
Denis fait le point avec le Dr Myriam sur les besoins, qui sont bien maitrisés maintenant.
Myriam présente à Denis le docteur Jane, médecin sud-africain récemment installé sur un projet de maison médical sur Fort Dauphin qu’elle a créée. Notre projet l’intéresse, elle confirme qu’elle facilitera les venues de Myriam en ne touchant pas à notre organisation du vendredi. Elle nous autorise à utiliser le carnet de ses fournisseurs pour nous fournir en produits pharmaceutique, ce qui devrait nous faciliter la tâche à venir et faire de substantielles économies. Elle projette de rencontrer Anne-Marie, et de venir à Lokaro pour nous rendre visite. Son implication ne dépassera pas ce cadre car est très occupé par son travail, avec un projet de salle de travail pour les femmes enceintes, et un petit bloc opératoire à venir.
Denis fait le point annuel avec Valery, le travail d’assistant de santé est bien fait cela se voit sur les enfants, le temps estimé est de 15 heures par semaine variable en fonction des saisons.Il est rappelé à Valery de tenir à jour son temps d’intervention hors temps scolaire de façon scrupuleuse, et de limiter son temps d’intervention (aux seules urgences), lors des temps scolaires.
Le travail en collaboration avec le Dr Myriam, se passe bien, en bonne entente. Un vermifugeage de rentrée est effectué lors d’une intervention de Myriam. L’autonomie est sur la bonne voie en matière des intervenants, car les soignants prennent bien leur objectifs à cœur, et leur entente sur le terrain est évidente. Notre venue reste cependant nécessaire pour alimenter et montrer notre interet , et aussi, au besoin élaborer de nouveaux projets de soin.
Valery étant souvent sollicité par la population pour des demandes en médicaments, et comme il semble socialement difficile de dire non, nous décidons d’un commun accord de lui retirer les clés de la pharmacie, seule Myriam et Anne Marie en possède un jeu à ce jour. Valery se dit content de cette nouvelle situation, car elle le libère du poids social de sa position, en matière de santé. Une trousse d’urgence est toutefois constituée et l’achat d’une boite en métal est prévu pour stocker les médicaments.
Au total, un séjour agréable, une santé des enfants qui de façon global s’est bien amélioré. La bonne ambiance instillé par les trois jeunes instituteurs lors du séjour, ont rendu ce moment très agréable, le rire des enfants est vraiment omniprésent, même s’il ne masque pas toujours une certaine pauvreté au quotidien.
La construction d’un bloc sanitaire-douche semble devenir indispensable pour permettre aux enfants de continuer à se laver au décours de l’année.
Je dirais pour conclure, que l’ambiance générale avec le groupe était très bonne, les enfants sont heureux d’être à l’école, j’ai l’impression qu’en partie, grâce à l’école, au-delà des résultats scolaires, ils se construisent et ont une enfance plus heureuse, c’est bien là l’essentiel.
 
Denis Bianchi
CR missions - oct-nov 2014
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PROJET – Mission Santé/environnement 18/10 au 8/11 2014

Projet médical 2014 Zanaky Lokaro

Denis Bianchi – Sylviane Guyon

Objectif 2014 :

1 : Pérenniser l’action de Myriam et de Valery au décours de l’année.

-Les visites bimensuelles de Myriam sont effectives
-La présence permanente de Valery rend la continuité des soins possibles
-L’approvisionnement en vermifuge sur place allège le budget en médicaments
-Myriam envoie à Denis la liste des produits manquants et qui sont acheminées lors des déplacements France Madagascar. Le stock est suffisant, la consommation bien gérée notamment en ce qui concerne les antibiothérapies.
-L’approvisionnement en traitement et test antipaludéen reste aléatoire, en cas de forte épidémie. Trop coûteux pour être acheté de France (au alentour de 1500 à 2000 euros) soit vingt fois plus cher qu’a Madagascar.

-La piste laboratoire va être exploré par Denis.

L’objectif étant d’avoir un an de traitement à l’avance afin de répondre à la demande immédiate, et de se réapprovisionner sur place quand les produits sont disponibles et bon marché au décours de l’année. Le problème est récurrent.

 

2 : Assurer la rentrée scolaire de tous les enfants de l’école.

Fin septembre jusqu’à mi-novembre :

Sylviane Guyon (Infirmière) situerait plutôt son action fin septembre 2014 , dans l’accompagnement de la rentrée scolaire en soutien à Anne –Marie, et d’un travail de santé qui serait le départ de l’équipe de rentrée.

Denis Bianchi (Infirmier) fait part du projet de continuer le travail commencé avec Sylviane (de la mi-octobre à la mi-novembre). Il se propose de faire la continuité de la rentrée conjointement avec Sylviane les mise à plat des plaies post vacances, la mise à jour des fiches de soins, de soulager l’équipe de Myriam et Valery qui devrait être occuper à la rentrée.

Le travail médical s’effectuerait le matin, l’après midi serait consacrée à faire la petite main.(Repas, aide partiel, suivi des plantations,corvée, entretien…).

 

3 : Faire le bilan annuel avec les intervenants.

  • Bilan annuel fait chaque année.(Myriam Valery).
  • Bilan annuel avec les autres intervenants (Sylviane).

Ce travail se fera en collaboration directe avec les referents (Stéphanie, Anne marie, c’est l’occasion de faire le bilan des actions prévus antérieurement, et de corriger si nécessaire. C’est aussi l’occasion d’échanger avec les intervenants dans un cadre un peu formel, mais qui balaye bien l’ensemble de la mission.)

 

4 : Installer et sécuriser la tente

Nous avons eu l’opportunité de nous faire financer une toile de tente, en structure légère de 60 KG avec piquets d’arrimage de 24 m2 hauteur entre 2m20 et 3m 10, par le rotary club de Lamalou.

Cela pourrait permettre de monter et démonter cette structure assez facilement, et d’avoir un espace assez grand pour s’organiser sur le plan pratique en complément du Hilton V quand il sera restitué.

Il faut fabriquer un emballage hermétique aux nuisibles volants et rampants afin de protéger la toile et son armature

 

Roseline aurait situé son action en 2015 accompagné d’une sage-femme, le projet reste à définir dans le temps et plus précisement.

Denis Bianchi

Mission Carnet de rencontre (projet) 2014

Mission Carnet de rencontre (projet) 2014

Projet de carnet de rencontre

Zanaky-Lokaro

 

Contexte :

Se reconnaître dans l'histoire commune
de l'école Zanaky-Lokaro

 

Les habitants de la presqu'île de Lokaro, les écoliers, l'équipe des enseignants et intervenants de l'école, les bénévoles de l'association, les donateurs participent tous, tous les jours, à cette même aventure qu'est l'école Zanaky-Lokaro.

Comment s'identifier, se comprendre, se connaître, se reconnaître, quand la distance, la barrière de la langue, les différences culturelles et sociales creusent parfois des fossés d'éloignement.

Comment nous voient-ils, comment les voit-on ? Tous ces « ils » et ces « on » ont besoin d'un médiateur pour s'aider à se reconnaître dans cette petite histoire commune.

 

Le Médiateur :

Le carnet de rencontre
Zanaky-Lokaro

 

Un livre qui, au fil de l'histoire qu'il raconte, présente les acteurs de l'histoire, l'environnement où se situe l'histoire, son contexte…

 

Forme : Un livre ou plutôt un carnet de petit format, type carnet de voyage, avec reliure

 

Contenu :

Un livre écrit en bilingue avec beaucoup d'illustrations dessins et photos pour que les enfants qui ne savent pas encore lire ou pour que les adultes analphabètes puissent avoir une lecture parallèle par l'image.

Avec plusieurs plans : le fil de l'histoire d'une part, et des interviews, des descriptions sur la vie sociale ou culturelle de Lokaro, le réseau bénévoles…

Un livre dont le narrateur est celui qui se trouve au centre de cette histoire c'est à dire l'enfant. Un enfant qui a grandi avec l'école et est au collège par exemple.

Les objectifs du livre :

 

  • S'inscrire dans une l'histoire commune entre communauté de Lokaro, intervenants locaux et bénévoles étrangers.

  • Approfondir nos connaissances de la communauté de Lokaro par des enquêtes/interviews sur le terrain d'une part et d'autre part.

  • Se présenter auprès de la communauté.

  • Faire participer la communauté enfants/parents à l'élaboration du livre (enquêtes/interviews/dessin).

  • Avoir un livre bilingue à distribuer à chaque enfant, les livres étant rares.

  • Valoriser et motiver le travail des instituteurs et intervenants.

  • Témoigner du contexte associatif et humain de l'école (ce n'est pas une ONG internationale importante).

  • Communiquer sur notre action auprès de futurs bénévoles ou des donateurs éventuels.

  • Faire participer directement des donateurs en offrant à la communauté un livre à chaque livre vendu en France.

     

 

Problème que peut résoudre partiellement le livre :

 

Hors les réunions des parents d'élèves trop rares et les inscriptions de rentrée, les rencontres avec les parents ne laissent pas assez de temps pour la vrai rencontre. Nous aimerions qu'ils aient envie de s'inclure dans la vie de l'école.

Les bénévoles qui viennent pour des missions, témoignent souvent du manque de temps et d'éléments pour connaitre la culture locale et la vie de la communauté. La difficulté de communiquer avec les enfants à cause de notre méconnaissance mutuelle de la langue est bien présente.

Le livre peut leur donner quelques informations sur le contexte culturel et social afin d'adapter leur travail aux réalités du terrain et aux souhaits de la collectivité.

 

 

MISE EN ŒUVRE

 

Moyens techniques

 

Les interviews

SUR PLACE :

  • Une équipe composée de 2 intervieweurs Vero et Farasoa (interprète) mènera l'enquête auprès des protagonistes malgaches :

(il existe déjà quelques interviews fait en 2012)

 

  • Le narrateur le collégien
  • Parents d'élèves (choisir 4 familles)

  • Chefs de villages (Lokaro et Vatoroka)

  • Anciens (homme et femme)

  • Enfants (école et Collège)

  • le directeur de l'école et les 2 autres instituteurs

  • Dr Myriam

  • Sylviane (intervenante environnement)

  • Raymonde (propriétaire à Lokaro et soutien logistique)

 

AILLEURS :

  • Auprès des français, l'interview peut se faire par téléphone, mail, direct… :

     

  • Anne-Marie Mignet et Jean-Marie, créateurs historiques de l'école
  • Bénévoles sur le terrain

en santé

environnement

FLE

arts plastiques

  • Bénévoles à la Réunion (à définir)
  • Bénévoles en France (à définir)

 

Illustration/photo :

  • Utilisation des dessins et photos déjà réalisés (portraits de Cécile, dessins de Véronique) et du fond photographique de l'association.

  • Véronique réalisera des dessins complémentaires et des photos pour des dessins ultérieurs qui seront réalisés aussi par Cécile.

  • Sur place des dessins seront réalisés par les enfants sur des thèmes donnés en rapport avec le livre.

     

Rédactionnel :

  • La synthèse et l'écriture de l'histoire se fera en France (à définir)

Mise en page :

  • En France par l'équipe Arts plastique Vero et Cécile

Impression :

 

  • Le document sera imprimé de préférence à Madagascar ou moitié Madagascar moitié France suivant le coût du port.

  • La distribution se fera par les bénévoles et/ou un éditeur

  • Principe du : 1 livre acheté, 1 livre offert à la communauté de Lokaro.

 

 

Contact Projet : Véronique Bianchi

Enquête : Véronique Bianchi et Farasoa Ranjamino

Photo/Illustration : Véronique Bianchi et Cécile Meignant

Ecriture : à pourvoir

 

 

 

Mission Carnet de rencontre (projet) 2014