Mission 2012-08-21

VINGT-DEUXIEME MISSION D’ANNE-MARIE

(du 21 août au 18 septembre 2012)

 

Un peu prétentieux peut-être était ce projet écrit et proposé que vous avez tous certainement découvert dans le blog de l’association dès le mois d’août !

Comme tout projet que nous faisons à distance et hors contexte il s’agit toujours de se mettre à l’écoute de se qui se présente et qui est réalisable dans l’ici et maintenant.

Cependant, j’ai eu raison de faire confiance à notre bonne étoile puisque nous nous sommes retrouvés une équipe de 4 pour mener à bien ce projet auquel tous ont adhéré et je les en remercie vivement ! Je vous présente donc mes co-équipiers de ce séjour qui fut vraiment très chouette !

         Olivier, un « woofer » rencontré à la Réunion qui avait été séduit par le film lors d’une projection chez nous à « l’arbre sans fin » : il connaît Madagascar puisqu’il y a déjà fait 3 séjours et a déjà participé à des actions dont il pourra parler lui-même. Il décide de partir pour 3 mois à Madagascar et de commencer son séjour par une aide au chantier prévu pour Zanaky Lokaro : il est arrivé le 28 août et prolonge son séjour à Lokaro d’une semaine après mon départ.

        Eric Lechevallier, menuisier à la Réunion et son frère Gilles, infirmier en Bretagne nous rejoignent le 7 septembre ils repartiront le 18 septembre. Ils nous ont donné à voir et à vivre une si belle fraternité que nous nous sommes sentis tous en famille autour de ce chantier. Gilles étant alternativement infirmier et menuisier lorsqu’il n’avait plus de soins à donner.

 

Le chantier de fermeture de la mezzanine commence le mardi 4 septembre. Le plus difficile dans ce genre de projet est toujours l’acheminement du bois de Fort-Dauphin à Lokaro. Cela commence par la disparition du bois chez Lucien notre menuisier de Fort-Dauphin : il est parti en vacances et n’ayant pas donné d’information à son frère qui gère l’atelier en son absence le bois a été utilisé pour d’autres commandes. Il faut refaire la commande et nous n’aurons la totalité du bois que le vendredi 31 août. Départ pour Lokaro le dimanche 2 septembre : nous mettrons 2 jours pour faire la route ! C’est la première fois que nous aurons à nous prévoir un hébergement en route vers Lokaro… Une aventure que nous vivons avec légèreté et qui nous permet de prendre une autre mesure du temps et des échéances… (pour la petite histoire 2 crevaisons sans roue de secours avec 2 retours sur Fort-Dauphin du chauffeur pour que nous arrivions enfin à destination). Heureusement que nous connaissons beaucoup de monde sur la route, nous sommes hébergés dans une chambre avec lits et moustiquaires presque tout confort ! Merci à Gervais et à sa famille…

 

Le mardi, les ouvriers sont là : Valéry, les plus grands de nos élèves et des anciens élèves sont là… Nous décidons de travailler en matinée de 8 heures à 13 heures et de garder nos après-midi pour d’autres activités avec eux. Nous demandons à Eric et Gilles de nous rapporter du riz afin que nous puissions envisager de prendre nos repas tous ensemble ! Nous avons fait avec eux des festins de riz et de légumes, quelquefois des crevettes, du poisson… Ils ont très bon appétit et rien ne résiste à leur faim insatiable…

Je vous laisse découvrir sur les photos le plaisir qu’ils ont eu à travailler pour l’amélioration de leur école. Lorsque je pars le dimanche 16 septembre de Lokaro le chantier est terminé ! 12 jours !

Je me suis totalement déchargée du chantier sur « les garçons » et c’était bien agréable de pouvoir ouvrir l’atelier de couture avec quelques filles demandeuses…atelier qui attirait systématiquement les garçons lorsqu’ils étaient fatigués du chantier-bois… Les garçons adorent broder et je prends note que je dois ramener du fil à broder, des aiguilles et quelques bricoles qui manquent. Nous démarrons avec 5 filles la couture d’une jupe portefeuille que je taille et j’accompagne la réalisation au plus près afin qu’elles apprennent à coudre dans « les règles de l’art »… nous décousons lorsque le travail n’est pas correct… elles sont très patientes et sont contentes de voir le résultat très bien fini. Il y a beaucoup de demandes de la part des autres filles mais je ne veux pas commencer quelque chose que nous n’aurions pas le temps de finir. Je dois aussi accompagner les « hommes » pour une certaine logistique à laquelle ils ne sont pas habitués. Tout ça dans une légèreté vraiment très agréable. Pas de stress pour terminer, nous savons que ce sera fait à temps. Nous avons même réussi à démarrer un aménagement de nouveaux rangements à l’étage supérieur des fermes de la charpente afin que Valéry puisse avoir tout l’espace au sol disponible !

 

J’ai profité des 11 jours à Fort-Dauphin pour m’occuper des autres aspects du projet :

1/ contact avec Mr Murcia du Port d’Ehoala (pour mise à disposition d’un véhicule pour Myriam)

2/ l’eau dans la cour de l’école (ONG AZAFADY)

3/ la possibilité d’une ouverture de classe à Vatoroka (CISCO)

 

1/Mr Murcia attendait mon appel : il avait consulté notre blog et savait que nous allions le solliciter : il m’a renvoyée vers l’ONG CIELO TERRA et vers les loueurs de véhicules de Fort-Dauphin. Cielo Terra nous propose un transport jusqu’à Evatra donc Myriam devrait marcher à pied de Evatra à Lokaro ce qui n’est pas jouable sur une journée d’intervention.. ou bien de lui prêter une moto ! Donc rien de nouveau pour l’instant sur ce projet que nous allons continuer comme l’an dernier…

J’ai eu le bonheur de revoir Lizo avec sa belle cicatrice sur le front à la lisière des cheveux (pour rappel Lizo s’était fait un scalp lors d’une chute)… La maman est venue nous offrir un kilo de crevettes et 2 noix de coco pour nous remercier. J’ai félicité Myriam et Valéry pour leur rapidité d’intervention.

Je laisse à Gilles le soin de faire son compte-rendu de mission pour ce qui est de la santé des enfants de l’école.

Nous restons conscients que la plupart des enfants sont malnutris et que leur santé globale en dépend. Cela prendra du temps avant que nous puissions modifier la donne en ce qui concerne la nourriture de ces enfants… Apprendre à cultiver autre chose que du manioc dans un potager scolaire est toujours un objectif à atteindre avec un accompagnement… Nous comptons sur Stéphanie pour faire naître cette envie de planter… des arbres… et de les soigner pour qu’ils portent des fruits.

 

2/C’est pour cela que nous nous sommes rapprochés de l’ONG AZAFADY avec laquelle nous avons déjà travaillé puisque c’est elle qui nous a aidé à finaliser le puits. En discutant avec Lomba le technicien nous nous sommes intérrogés sur la possibilité qu’il y aurait de non pas creuser un autre puits mais plutôt de remonter l’eau dans une réserve qui serait plus proche de l’école. Le dénivelé n’est pas très important et nous comptions faire un essai pendant notre séjour : Lomba a été malade et n’a pas pu venir. Je suis repassée les voir à mon retour avant de reprendre l’avion mais je n’arrive pas à savoir si nous pouvons ou non compter sur eux ! Je me demande si nous n’allons pas expérimenter seuls cette possibilité. Je leur ai demandé de nous donner une réponse sur leur possibilité de nous aider qu’elle soit positive ou négative afin que nous sachions s’il est bon d’attendre ! En regardant mes notes je me rends compte qu’il y a un an déjà que j’ai pris contact pour ce projet ! J’aurai un échange avec Stéphanie pour lui en parler et voir si elle peut le faire avancer.

 

3/Ma rencontre avec le chef CISCO (équivalent de nos inspecteurs de l’Education Nationale) a été surprenante. Lorsque je lui ai remis la lettre signée par les représentants de parents d’élèves, le chef du Fokontany, le chef ZAP (conseiller pédagogique de la zone) et l’instituteur de l’école de Vatoroka il me signifie tout de suite son accord ! Je lui demande une rencontre avec tous les partenaires afin de signer une convention début octobre lors de mon retour pour accompagner la rentrée des classes à Lokaro. A suivre donc… mais nous ne sommes pas dans l’urgence les élèves de T4 de l’an dernier seront scolarisés à Itapera dans la classe de Monsieur Fiandria qui est très content d’accueillir les bons élèves de l’école Zanaky Lokaro. Au revoir à tous les T4, ils seront toujours bienvenus lorsqu’ils auront envie de nous revoir et de participer aux activités que nous proposons à l’école. Nous les incluons dans le projet santé de Myriam et dans le projet plantation de Stéphanie. Ils vont nous manquer ! Nous prenons aussi l’engagement de les équiper pour leur matériel scolaire de l’année. Ils sont 27 sortants dont 6 filles… Flavina ne fera pas sa classe de T5 elle se marie. Nous avons parlé de ce problème d’âge avec Monsieur Patrice et nous constatons que nous devons rapidement arriver à une école qui reçoit les élèves de 6 à 12 ans afin que les filles sortent plus tôt pour une éventuelle entrée en 6e au collège… le changement est déjà là puisque les enfants entrant en classe de T1 (apprentissage de lecture) ont 6 ans. Nous avançons progressivement vers des classes d’âge d’enfants qui correspondent à l’âge de l’école primaire.

Nous avons fait 2 réunions avec parents et enfants :

              les T5 sortants et la mise en pratique des parrainages : inscription dans un établissement scolaire secondaire et ouverture d’un compte bancaire à la FIVOY. Ils sont tous reçus au C.E.P.E. : Sigasy est premier de la circonscription et Fliastre est second. Bravo à tous !

              Les T4 et la poursuite de leur scolarité à Itapera en attendant que Zanaky Lokaro puisse mettre en place autre chose mais est-ce souhaitable ? Ne vaut-il pas mieux travailler de concert avec les 2 autres écoles de la presqu’île ?

Les 2 rencontres ont été intéressantes et je constate un intérêt des enfants et de leurs parents pour la suite de la scolarité.

La fait de réunir les enfants et leurs parents me semble très judicieux : certains enfants ont réussi à poser des questions très ciblées sur le côté pratique de leur nouvelle vie. Merci à Sam et à Raymonde de nous avoir suggéré cette solution : lorsque les jeunes entendent la parole des adultes ils sont attentifs et les adultes sont plus posés dans leurs propos. Si une classe devait être ouverte à Vatoroka ne faudrait-il pas s’orienter vers une classe pré-scolaire ? Monsieur Maurice de Vatoroka (conseiller municipal) s’engage à prendre contact avec la mairie de  Mandromodromotra pour une rencontre afin de parler de l’entretien du local (gouttière – toilettes – réserve d’eau).

 

Je laisse de côté le sujet du point d’eau dans la cour de l’école… aux dernières nouvelles l’ONG AZAFADY se serait engagée sur un deuxième puits dans la cour de l’école.

 

Je m’arrête là et je vous invite à compléter votre information par les compte-rendus d’Eric et de Gilles.(bientôt en ligne)

 

Un séjour très positif et il est toujours difficile d’y mettre un terme. Je prends l’engagement de revenir pour aider à la rentrée scolaire début octobre.

 

Anne-Marie MIGNET

  

AG 2012-09-29 à la Réunion

CR réalisé par Elisabeth Le Deun

 

Ordre du jour : se reporter à la convocation

 

Présentes : Barrau Chantal, Brault Renée-Claude, Cavier Tyfène, Garcia Sylvie, Le
Deun Elisabeth, Mignet Anne-Marie, Silvestre Sylviane,

 

Présents : Platret Marc, Wisniowicki Jean-Marie.

 

I Vote des adhérents pour la constitution du Conseil
d’Administration

 

Marc introduit la séance en disant qu’à la suite du week end à Baudrières, début juillet, il s’avère que les statuts de l’Association
Zanaky-Lokaro ne permettent pas de travailler de façon efficace, ni de communiquer harmonieusement entre les adhérents de métropole et ceux de La Réunion.

Il est indispensable d’avoir un CA (Conseil d’Administration) pour discuter des projets et prendre des décisions. Après un tour de
table, Tyfène, Elisabeth, Anne-Marie, Jean-Marie et Sylviane se présentent au CA et sont élus à l’unanimité.

Le CA comporte désormais 19 adhérents et se réunira deux fois par an.

 

II Constitution du bureau

 

En métropole, le bureau est constitué avec Marc comme vice président, une secrétaire, Véronique Bianchi, une trésorière, Cécile
Meignant, épaulée par Jean Martin.

A la Réunion, Nicole Grinfeder a démissionné de la vice-présidence et Noëlle Simonin, qui assurait la comptabilité, risque de quitter
définitivement l’île. Il faut donc élire un nouveau bureau.

Anne-Marie conservant la présidence, Elisabeth se présente comme secrétaire et Jean-Marie comme trésorier mais personne ne se porte
candidat pour la vice-présidence.

Chantal propose d’aider occasionnellement Elisabeth dans ses tâches de secrétariat et Tyfène assumerait également une partie de la
trésorerie mais pas toute, car elle a peu de temps disponible et s’investit déjà dans le linge à envoyer aux enfants de l’école.

Marc rappelle le rôle du/ ou de la vice
président(e)
 :

–       savoir comment fonctionne l’association,

–       avoir le listing de tous les adhérents et créer du lien entre eux

–       faciliter les échanges inter-régions, éventuellement par audio ou visio conférence

–       faire circuler l’information

–       être le relais d’Anne-Marie pour l’épauler et coordonner les gens du bureau

–       échanger sur les projets

–       répartir les tâches.

Marc doit rencontrer Nicole G. le 21 ou 22 octobre à Lyon pour reparler de tout ceci avec elle.

Jean-Marie, présent à La Réunion une fois par mois ou tous les mois et demi, pense
pouvoir assumer la charge de trésorier qui consiste à :

–       recevoir les chèques et les porter à la banque

–       établir un bilan comptable annuel

Il suggère l’ouverture d’une boîte postale spécifique où  arriverait l’argent et demande que le trésorier ait la signature.

Marc précise les charges du
trésorier :

– recevoir et centraliser les nouvelles adhésions avec formulaires remplis et signés

– demander de solliciter les donateurs.

Sylviane va contacter une collègue, professeure de comptabilité, pour lui demander si
elle pourrait donner, une fois par mois, un coup de main à notre association.

Anne-Marie précise que l’Association a 23000 euros en caisse dont 6000 euros en Caisse
d’épargne. Ces sommes ne sont pas arrivées toutes seules et il faudrait établir la comptabilité des dons.

Jean-Marie ajoute que l’on ne doit pas se contenter d’être adhérents mais parler de
l’Association autour de nous, dans nos familles, à nos amis.

Anne-Marie suggère le dernier week end de février 2013 pour la prochaine AG.

On enverra aux adhérents des convocations, via le Blog, et le compte rendu de la dernière AG 2012. Pour ceux qui n’ont pas internet,
ils recevront ces documents par courrier postal.

Suite à l’élection du nouveau bureau, il faut le déclarer à la préfecture et c’est Jean-Marie qui rédige la lettre.

9 adhérents sont présents et détiennent 20 procurations, ce qui fait 29 votes.

Un vote a lieu et les membres du nouveau bureau sont élus à l’unanimité.

Anne-Marie fait un bilan de ses déplacements à Lokaro depuis 2006 et comptabilise 22 séjours en 6 ans, soient plus de deux ans.

 

III Proposition de modifications des statuts de l’Association

 

Marc précise que l’objectif de ces modifications est de faciliter le fonctionnement de
l’Association mais qu’elles sont partielles. En effet, elles n’affectent que les articles 2, 3, 10, 11 et 12 sur un ensemble de 16 articles.

Il lit les propositions faites par les adhérents de métropole pour les compléments à ajouter aux articles 2 et 3. Ces propositions sont
agréées par les adhérents de La Réunion.

Pour l’article 10, il propose de lister toutes les personnes élues au CA : 5 à la Réunion et 14 en métropole = 19. Le problème est
qu’il n’y a pas de règlement intérieur et qu’il est nécessaire de l’élaborer. Donc on va y réfléchir et le rédiger en concertation avec l’AG de métropole.

L’article 12 évoque le bénévolat absolu et stipule que :

« Les frais donnant lieu à des remboursements sont régis par le règlement intérieur »

(mais absence de règlement intérieur).

 Désormais, c’est le CA qui va prendre des décisions à la majorité des voix et il y aura un procès verbal (cf article 11).

Sylviane avance qu’il y a toujours, dans une association, des frais de fonctionnement
tels que : achat de ramettes de papier, d’enveloppes, de timbres, de cartouches d’encre pour imprimantes etc. Ces frais de fonctionnement sont votés en AG avec budget prévisionnel et on
réajuste en fonction des dépenses réelles.

Marc ajoute que les suppléments de bagages en avion pour Lokaro ne doivent pas être à
la charge des adhérents « transporteurs », non plus que les déplacements d’Anne-Marie qui doit se rendre au moins trois fois par an à Lokaro pour faire fonctionner l’école.

Il serait normal de voter sur ce point pour indemniser la présidente ou la personne envoyée à sa place car tout(e) adhérent(e) peut
partir pour Lokaro et acheter du matériel scolaire avec une feuille de route préparée par Anne-Marie.

Sylviane dit que si on prévient à l’avance, on peut obtenir de la compagnie aérienne
10 kilos de supplément de bagages mais cela ne marche pas à tous les coups.

 

Anne-Marie prévient : sur les vols Réunion-Tananarive, on a le droit à 25 kilos
de bagages. Donc, comme il y a toujours des dépassements, on paye tout de même un supplément. 

Jean-Marie propose de mieux cibler les déplacements en vue de :

–       la rentrée scolaire

–       la fin d’année civile

–       la fin d’année scolaire

Mais il serait judicieux de se rendre à Lokaro une fois par trimestre, soit 4 fois par année civile.

Elisabeth trouve compliqué de faire la distinction entre voyages « de
fonctionnement » et les autres car celles et ceux qui vont à Lokaro ne s’y rendent jamais pour des raisons touristiques ! Elle propose donc un autre critère d’indemnisation qui serait
la fréquence des déplacements effectués par tel ou telle adhérent(e).

Marc propose (AG Baudrières) de voter un budget annuel de 2000 euros pour les
« séjours de gestion » à Lokaro dans la mesure où la trésorerie de l’Association le permet.

Anne-Marie souligne qu’il faut être prudents et annoncer la couleur quand on affecte
des fonds pour des billets d’avion car nos donateurs ne donneront jamais pour les « voyages » des adhérents.

 La personne qui veut partir mais n’en a pas les moyens doit d’abord solliciter sa famille et son entourage pour se procurer les
moyens financiers nécessaires à son déplacement.

Marc : en conclusion, on va modifier les articles 2, 3 et 11.

Pour ce qui concerne l’article 15 : « Le conseil d’Administration décide de l’établissement d’un règlement intérieur qui
régit le fonctionnement de l’Association … », en métropole, on va élaborer un premier jet de règlement intérieur et on vous l’envoie. Vous faites alors une réunion et vous en
discutez.

Sylvie : on avait déjà fait une première mouture qu’on pourrait reprendre.

Anne-Marie : on aura ainsi un outil pratique, une base de réflexion.

 

IV Le film de Julia, achat de DVD et reventes

 

Marc rappelle l’historique de ce film : fin 2008, il a rencontré une institutrice
de village qui voulait faire un travail de solidarité avec des enfants pauvres.

En 2011, il est venu voir l’exposition de photos de l’école Zanaky Lokaro à la médiathèque de Saint Pierre, montée par Nicole Belloc et
Elisabeth.

Puis il a rencontré Julia qui filmait les enfants des rues de Bogota et n’avait pas les moyens de se rendre à Lokaro. Avec Anne-Marie,
ils ont donc payé les frais du voyage de Julia pour lui permettre de tourner un film sur l’école. Quand ils ont conçu ce film avec Julia, c’était pour montrer aux enfants de Baudrières une école
de pauvres.

Julia a travaillé 200 heures pour monter ce film dont la qualité est incontestable.

A ce jour, l’Association dispose de 200 copies de ce film, disponible sur DVD, au prix de 10 euros chaque.

Jean-Marie intervient pour dire que ce n’est pas d’argent dont on a besoin mais de
personnes qui donnent de leur temps pour se rendre à Lokaro.

Marc reprend pour insister sur le fait qu’il faut de l’action à Madagascar. On a
certes toujours besoin d’argent mais ce n’est pas l’objectif premier.

Sylvie considère que les élèves réunionnais connaissent la situation des élèves
malgaches et que, par conséquent, elle ne voit pas à qui elle pourrait vendre ici le DVD.

Anne-Marie pense que ce film peut sensibiliser les gens à la situation à Madagascar
pour qu’ils se demandent ce qu’ils peuvent faire ici, avec leurs petits moyens.

Jean-Marie s’engage à montrer le DVD, il dit que lui-même avait assez de films et de
photos pour faire un montage mais il reconnaît que Julia a fait un travail de « pro » dont il ne se serait pas senti capable.

Renée-Claude souliqne que c’est un support de vécu et de réel qui nécessite d’être
commenté.

Marc évoque ses 10 petits enfants à qui il a présenté le film qui a suscité bien des
questions. En juin 2010, les élèves d’une classe de CE2 de Baudrières ont offert des jeux aux élèves de l’école de Lokaro.

A la question suivante : peut-on mettre les films de Julia sur le marché ?
Il répond « oui » et chacun peut en faire ce qu’il veut. Reste à savoir comment on répartit le stock des 200 DVD entre La Réunion et la Métropole.

Une autre question de Marc concerne la rémunération du travail de Julia (200 heures pour le montage du film, sans compter le temps de
séjour à Lokaro et les rushes).

La mère de Julia demande si elle peut vendre ce film en médiathèque au prix de 20 euros, dont 8 reviendraient à l’association. Tous les
présents sont d’accord.

Anne-Marie ajoute que l’impression des calendriers, puis des cartes, a été
« normalement » payée aux imprimeurs et qu’il serait donc aussi « normal » de rémunérer le travail de Julia.

Sylviane regrette de n’avoir pas été informée pour les cartes et Elisabeth a le
sentiment d’avoir été mise devant le fait accompli pour le film. En effet, les adhérents de La Réunion avaient tous voté contre l’envoi d’une personne de métropole pour tourner un film sur
l’école de Lokaro et la décision s’est donc prise à leur insu.

Marc déplore le manque de communication entre La Réunion et la Métropole qui a conduit
à ce malentendu et ajoute que les adhérents de métropole sont d’accord pour rémunérer le travail de Julia.

Tyfène dit qu’elle est d’accord pour une rémunération dans la mesure où Julia n’a pas
de revenus et a fait un travail de « pro ».

Elisabeth rappelle qu’on en a parlé dans une réunion précédente et que l’on avait
lancé l’idée d’une « fourchette » de rémunération allant de 500 euros à 1400 euros, conformément aux droits d’auteurs versés par les éditeurs pour un ouvrage.

Sylviane propose qu’on en finisse et que l’on donne 1500 euros à Julia pour son
travail.

Anne-Marie, Marc, Chantal et Renée-Claude s’étant abstenus, les autres adhérents sont d’accord pour lui attribuer cette somme.

Marc dit que Julia fait une importante action de sensibilisation lors des festivals,
notamment celui du court métrage africain, et que l’argent récolté ne va pas dans sa poche mais dans la caisse de l’Association.

Anne-Marie demande que l’on ne soit pas dans une rigidité telle que l’on ratiocine sur
toutes les dépenses. Puisque l’on a de l’avance en trésorerie, autant l’utiliser à bon escient.

Sylvie demande si le problème des vélos des instituteurs a été réglé. Il lui est
répondu que cela a été fait le 26 mai.

Tyfène annonce que manquent des slips et des culottes pour les élèves de
Lokaro.

C’est Anne-Marie qui les achètera à Fort Dauphin lors de son prochain séjour là-bas. Désormais, si l’on veut donner du linge à Lokaro,
il faudra que les paquets soient prêts à partir et comportent : deux hauts  (T.shirts ou pulls), deux bas (shorts ou pantacourts ou jupes), éventuellement un Kway et une casquette. et,
pour chaque enfant, l’âge et le sexe bien indiqués.

Sylvie dit qu’au moment de la vente des brioches et des cartes en juin, elle a
récupéré des parties d’ordinateurs qui intéressent Jean-Marie.

Elisabeth demande que sa mission soit bien définie si elle retourne à Lokaro car elle
ne se sent compétente que dans la formation des maîtres.

Anne-Marie lui demande de reprendre contact avec Lysiane Bernon du CIEP (Centre
international d’études pédagogiques du Tampon) pour le projet de formation des instituteurs de Lokaro en FLE (Français langue étrangère).

Marc connaît une personne diplômée de FLE travaillant à Nouadhibou, en
Mauritanie.

Il va reprendre contact avec elle pour envisager un projet de formation de Patrice et Valéry.

Jean-Marie suggère que l’on aménage leur emploi du temps pour qu’ils puissent
bénéficier d’une formation pendant que les élèves feraient d’autres activités.

 Anne-Marie conclut la séance en remerciant les adhérents présents d’avoir
participé à cette AGE et en leur recommandant de présenter le film de Julia.