RESUME DU CR DE L’AGE des 29 et 30 juin 2013 à Pradels 34 390 – SAINT-VINCENT D’OLARGUES

 

(Un CR détaillé a été rédigé par E. Le Deun, secrétaire de séance, et est disponible dans son intégralité pour les adhérents intéressés : en faire la demande par mail auprès de V. Bianchi : zanaky.lokaro.metropole@gmail.com)

Pour une facilité de lecture nous vous en proposons, ci-dessous, un résumé.

Nous étions 22 présents à l’ouverture le samedi matin. Quelques personnes se sont rajoutées dans le courant de la matinée et le dimanche matin.

Marc Platret, anime la rencontre. Elisabeth Le Deun assure la prise de notes.

Marc P. ouvre la séance en rappelant que cette AGE se justifie par le fait que les adhérents/donateurs de métropole sont, à ce jour, quatre fois plus nombreux que ceux de la Réunion.

Anne-Marie Mignet commente le tableau comparatif « HUMANITAIRE/HUMANISME » (voir annexe 1). Il se veut une aide à la réflexion pour chacun de nous dans notre démarche.

BILAN MORAL

Véronique B. reprécise l’historique de l’action et l’évolution de l’Association ZANAKY LOKARO :

  • LE BUREAU : représenté sur les 2 territoires (Réunion et métropole) pour une facilité de gestion.
  • LE CONSEIL D’ADMINISTRATION : proportionnel au nombre d’adhérents est consulté pour donner son avis sur les décisions importantes.
  • LE REGLEMENT INTERIEUR : fait état du fonctionnement de l’association et définit des règles concernant nos modes de relations internes et de comportement vis-à-vis de nos partenaires malgaches. Toutes les personnes désirant se rendre à Lokaro doivent en avoir pris connaissance avant le départ.
  • Une AG (Assemblée Générale) annuelle à la Réunion
  • Une AGE (Assemblée Générale Extraordinaire) annuelle en métropole.
  • 110 (environ) adhérents et donateurs pour 2012/2013. La difficulté est la relance des adhésions.
  • 7 missions à Lokaro en 2012/2013  (juin 2013)
  • Le blog mis à jour régulièrement par Véronique B. En complète restructuration en ce moment.
  • Un premier journal annuel a été rédigé en décembre 2012

BILAN DES ACTIVITES

  • Scolaire (Anne-Marie M.) : l’école fonctionne toujours avec 4 niveaux (dont 2 par instituteur). Il manque toujours la classe de T5 (CM2). Nous nous sommes rapprochés des parents d’élèves et des administrations pour savoir ce qu’il serait possible d’envisager en collaboration public/privé. A suivre…. Les échanges portent sur les possibilités d’amélioration de la pédagogie. Elisabeth L. nous parle de la formation en Français Langue Etrangère qui a eu lieu en mars/avril et de la suite qui pourra être donnée en suivi de formation complémentaire par Mme Lucie sur place.
  • Santé (Denis Bianchi et Roseline Grzeszczak) : Le docteur Myriam assure un suivi de santé une journée par quinzaine. Mr Valéry se forme pour être agent de santé. Les élèves sont formés aux règles d’hygiène élémentaire. Ils sont vermifugés 2 fois par an. Les problèmes récurrents sont : le paludisme en période de pluies, les parasys (puces qui pondent leurs œufs sous la peau) et les dents. Durant la dernière mission des formations ont été dispensées à un public très large sur les différents problèmes de santé existant sur la presqu’île (hygiène, propreté de l’eau de boisson, paludisme). La question se pose d’étendre les soins à l’ensemble du millier d’habitants des 3 villages : ce qui est fait par les personnes présentes lors des missions ne peut malheureusement pas être pérennisé par Myriam seule… La spiruline est un complément alimentaire précieux qui nous est utile pour les enfants dénutris.
  • Rapport à la terre (Stéphanie Culier) : les différentes actions commencées :

. plantation d’arbres fruitiers

. reboisement  (320 arbres plantés)

. pépinière

en projet : le potager scolaire.

C’est Mme Sylviane qui assure l’intervention également une journée par quinzaine. Cette action n’a démarré qu’en décembre 2012 et demande à être poursuivie. Stéphanie C. nous renvoie sur le blog pour plus de détails.

  • Ateliers extra-scolaires : la réalisation, en grillage et papier collé, d’arbres dans les classes a permis un travail en

arts manuels et en écriture. Les enfants, les maîtres, les 5 missionnaires (Véronique Bianchi, Geneviève Chauveau, Elisabeth Le Deun, Cécile Meignant, Catherine Servant)  ont vécu un échange très riche. Le constat de Geneviève C. est le suivant : les enfants ont vraiment gagné en dextérité, en habileté manuelle… et pour Elisabeth L., en imagination.

  • Bâti : cette année la réhabilitation du « Hilton 5 », case d’accueil des missionnaires, par Rémi Musard et Marc P. nous permet d’envisager l’arrivée à Lokaro plus sereinement

BILAN FINANCIER

Le document « Résultat d’exploitation » 2012 est distribué afin que tous puissent le consulter. Quelques questions ont porté sur :

  • « déplacements missions » : il s’agit du transport de matériel de Fort-Dauphin à Lokaro.
  • « achats de médicaments » : le montant important qui s’affiche sur ce poste s’explique par le fait que c’est un achat de produits pour 2 années et comptabilisé sur 2012.
  • « personnel intérimaire » : frais d’interprète malgache/français lors de certaines missions.

Il a été abordé (Yann Cécillon) la question des prises en compte au titre de la défiscalisation des billets d’avion des missionnaires. Les personnes concernées sont appelées à se rapprocher des gestionnaires de l’association pour cette application. Les missions de gestion sont prises en charge par l’association à hauteur de 2000 euros par an sur présentation de factures.

PARRAINAGES

En 2012/2013, 8 enfants ont été parrainés à raison de 15 euros par mois versés à l’association qui reverse ensuite aux familles. Ces parrainages permettent la continuité de la scolarité en collège. Ils sont très lourds à gérer pour nous. 25 enfants ont passé leur CEPE (Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires) cette année, nous n’avons pas de parrainages pour tous. Quelques suggestions sont proposées :

  • Trouver une autre association qui gère ça.
  • Prendre une partie du parrainage pour l’équipement en livres scolaires.

A suivre.

LA NOTION D’AIDE

Véronique B. nous fait un exposé sur le don. Plusieurs types de rapports d’échange peuvent être définis :

  • les échanges marchands
  • les échanges non marchands
  • le don

Notre échange a porté essentiellement sur le don : nous ressentons un besoin de clarifier notre présence là-bas, entre le don de notre temps et le don en nature : le don comporte toujours le risque de « bafouer » la dignité, la nôtre et celle de l’autre et de donner du pouvoir. Farasoa Ranjamino nous apporte en malgache le mot « fanomezana » qui signifie « donner » mais s’inscrit dans la communauté. Un échange très riche et diversifié qui nous permet de mieux nous positionner face à l’aide.Plusieurs personnes ont proposé des réflexions écrites qui vous seront livrées ultérieurement.

PREPARATION D’UN PROJET

La question est : comment partir à Lokaro ?

Le projet écrit semble être un élément incontournable afin d’être dans la continuité de ce qui a été fait et de ce qui existe. Le contact avec les référents de l’association qui sont allés sur place et avec les intervenants locaux est indispensable. Il existe des référents associatifs pour chaque action. En ce qui concerne l’écrit nous proposons de rédiger un cadre pour l’aide à l’écrit. Marc P. et Denis B. se proposent pour y travailler : ce document prévoirait la préparation du projet et le CR du séjour. Fara R. pose la question : à quel moment se présente un projet, comment, où et pour y faire quoi ? A partir des objectifs de l’association des groupes d’affinité se créent pour aller sur place mener une action avec les enfants. Cela nous ramène à la cohérence entre ce qui existe, les demandes exprimées et les réponses que nous pouvons apporter. L’idée d’un livret d’accompagnement est discutée et discutable : il pourrait contenir des informations pratiques sur la vie à Fort-Dauphin, à Lokaro afin de faciliter la vie là-bas pendant le séjour.

L’AVENIR DES ELEVES DE LOKARO

Il n’y a pas d’enseignement professionnel à Fort-Dauphin. Tous les élèves n’ont pas le désir d’entrer au collège. Etre pêcheur comme le père, est ce qui a toujours existé. Stéphanie C. dit que leur montrer d’autres métiers peut leur donner une ouverture. La vannerie qui est le travail des femmes pourrait se vivre en atelier coopératif.

CLOTURE DE L’AGE

Les repas partagés et les promenades-découverte des environs de Pradels ont été aussi des moments d’échange informel et riches. Merci à tous de ce temps très convivial.

Résumé établi par Anne-Marie M. à partir des notes prises par Elisabeth L.