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Mission de Rentrée des Classes 2012-2013 – 2e phase

Mission de Rentrée des Classes 2012-2013 – 2e phase

(Anne-Marie du 9 octobre au 8 novembre 2012)

 

Les objectifs de ce séjour étaient en priorité

– accompagner l’instituteur Valéry dans l’installation de sa nouvelle classe à l’étage

– équiper les classes et les élèves de tout le matériel pour l’année scolaire 2012-2013

– mettre en place les parrainages des enfants entrant en 6e

 

Un mois est à mon goût toujours trop court ! Je crois que je vais bientôt expérimenter un séjour beaucoup plus long ! Aux objectifs de départ
se rajoutent toujours des besoins immédiats auxquels nous n’avions pas pensé !

groupeLa classe de Valéry
à l’étage nécessitait un peu de travail pour une organisation pratique de l’espace qui est beaucoup plus réduit que l’espace du bas (nous sommes sous le toit). Les rambardes de l’ancienne
mezzanine ont servi de support pour un nouveau rangement « en grenier » et c’est assez satisfaisant. Nous avons refait la faîtière de l’école qui avait quelques fuites et nous avons
commandé un nouveau filet pour retenir les feuilles de raty qui, lorsqu’elles se soulèvent par grand vent, peuvent provoquer des fuites. C’est le papa de Josette, une de nos élèves, qui nous a
fabriqué le filet de 6 mètres sur 12 mètres pour couvrir la totalité du pan de toiture exposé au vent. Nous aimerions doubler l’intérieur avec du falafa afin que le problème de la poussière soit
réglé… Nous y réfléchissons parce que l’inconvénient d’un plafond c’est que les rats viennent s’y installer !

La bibliothèque-ludothèque, qui était auparavant totalement installée en mezzanine, a été partagée en deux selon la demande des maîtres. Avec l’aide des
enfants j’ai fabriqué des étagères pour la classe de Patrice et nous avons fait tresser une natte par une maman pour ce coin bibliothèque dans la classe du bas.

prepa pupitreLes
enfants sont toujours contents de recevoir des cahiers neufs en début d’année : ils sont 73 cette année puisque 27 élèves de T4 nous ont quitté pour faire leur classe de T5 à Itapera. (en
fait 25 sont à Itapera, 1 à Tananolo, et une fille Flavina est fiancée et va se marier !)… sur ces 27 élèves sortant de T4 il y a 6 filles, donc 5 continuent leur scolarité.

Patrice a une classe de T1 et T3 et Valéry T2 et T4 : nous avons opté pour ce partage afin que les effectifs de chaque classe soient à peu près
identiques : 36 et 37…

Les deux parties de rambardes restantes ont trouvé aussi leur utilité : nous avons installé un support pour les seaux et les bassines à l’extérieur
de l’école afin qu’ils ne soient plus posés à terre. Mon intention était d’en faire un de chaque côté pour chaque classe mais le temps a manqué et j’ai laissé ce travail aux enseignants. Nous
avions des problèmes avec les volailles qui circulent et qui venaient boire et se baigner dans les réserves d’eau pour la toilette et la boisson des enfants !

J’avais malheureusement oublié l’équipement de nos élèves de T5 à Itapera et j’ai dû faire un voyage à Fort-Dauphin pour un 2e achat de matériel
scolaire…. La totalité des frais scolaires de cette rentrée se montent à 1 500 000 ariarys (soit environ 450 euros pour 99 enfants).

Nous avions vu les enfants entrant au collège et leurs parents et je devais aussi mettre en place ces parrainages. J’avais prévu une journée à
Fort-Dauphin et tout était fait pour un retour à Lokaro. La pluie ne m’a pas permis d’être au rendez-vous et je suis restée bloquée à Fort-Dauphin tout un WE ! Accepter ce qui advient
et attendre que le soleil revienne.

Lorsqu’il y a une organisation matérielle importante, cela laisse peu de place pour d’autres activités avec les enfants.

coutureJ’ai quand même
pu sortir quelques puzzles, lotos et mémorys avec les petits de T1… de temps en temps, et nous avons relancé la broderie avec tous ceux qui le désiraient : nous avons confié la
responsabilité de cet atelier à Noëlla et Antonée nos plus grandes élèves de T4.

Nous avons également expérimenté la distribution des lots de vêtements pré-triés par âge et par sexe : les enfants ont tous reçus 2 hauts, 2 bas et
2 slips à leur taille : très satisfaisant mais quel boulot en amont ! Notre projet est de demander aux donneurs de les préparer eux-mêmes, ce qui a l’air d’être accepté et commence à
fonctionner. Nous récupérons uniquement des lots tout prêts. Merci à Tyfène qui a orchestré ce gros travail et à tous ceux et celles qui ont participé : habiller de « neuf » 73
enfants ce n’est pas une mince affaire ! Les éléves de T5 scolarisés à Itapera ont reçu 1 haut, 1 bas et 1 slip. Pour les donneurs : il serait bon de ne pas garder les vêtements de
qualité douteuse et qui ne vont pas tenir l’année ! Un grand merci au passage à la petite famille Mayer de Saint-Paul : sans elle je n’aurais pas pu transporter les 50 kilos de bagages…
Je suis rentrée avec les valises vides pour un prochain voyage : 12 kilos de valises vides ! C’est un peu astreignant cependant les enfants font une fête de ce moment ! Nous leur
avons également offert un livre à chacun (du stock existant dans l’école) et 10 billes en verre… pas de repas cette fois-ci mais les sourires étaient tout de même au rendez-vous !

Les parrainages sont mis en place par l’intermédiaire de notre banque de la Réunion : ils sont virés sur notre compte BNI de Fort-Dauphin en même
temps que le virement trimestriel, de là ils sont virés sur les comptes personnels que les parents des enfants ont ouverts à la FIVOY de Fort-Dauphin. C’est une grande première pour ces gens de
la brousse que d’avoir un contact avec une banque. J’ai personnellement rencontré les personnes qui dirigent cette banque de micro-crédit et pris des garanties afin que l’argent soit mis à leur
disposition chaque début de mois et ceci pendant 10 mois. Nous avons modifié le virement trimestriel : de 1500 euros nous l’avons passé à 2 000 euros.

 

Pour l’avenir :

2 futurs projets se dessinent avec des amies malgaches rencontrées sur place :

– LUCIE formée en FLE (Français Langue Etrangère) par l’Alliance Française de Tananarive : mettre en place sur Fort-Dauphin une formation qui
s’adresserait aux enseignants du primaire ayant déjà un niveau suffisant de français. Je lui ai fait une avance de 100 000 ariarys pour l’aider dans la préparation de ce projet.

– FANJA formatrice en création de petites entreprises : elle viendrait à Lokaro pour aider les femmes au montage d’une entreprise de vannerie. Je
la reçois à la maison à la fin du mois et nous allons poser les bases de ce futur projet.

N’oublions pas que notre objectif est toujours le même : être au service des enfants. Ces 2 projets s’inscrivent dans cet objectif puisque la
formation des maîtres en FLE permettrait aux enfants d’avoir un meilleur accès à une deuxième langue, la formation des femmes fait partie du projet initial et permettrait aux femmes de la
presqu’île d’avoir leur propres moyens de subsistance de manière à pouvoir mieux répondre aux besoins des enfants en matière d’hygiène et de santé.

 

Voilà en bref les nouvelles de cette rentrée. Je n’ai pas de photos de notre aménagement. Attendons celles de Stéphanie qui est partie avec Manu pour
planter des fruitiers.

 

Une nouvelle qui nous attriste et nous fait prendre conscience de la fragilité de la vie dans cette région du monde : 3 pêcheurs se sont noyés en
mer dont le papa d’Anicet le petit chouchou de Denis. J’ai demandé plus d’informations aux enseignants afin de savoir combien ils laissent d’orphelins… Tout en sachant que chez les pauvres un
membre de la famille prend toujours en charge les enfants qui restent sans parent.

 

En ultime nouvelle : c’est de moins en moins difficile pour moi de revenir dans notre monde d’abondance ! Je fais des progrès !

 

Anne-Marie MIGNET

 

 


(photo de l’installation de la mezzanine en septembre pour la classe de Valéry)

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Mission plantation à Lokaro

Mission plantation à Lokaro

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STEPHANIE ET MANU A LOKARO DU 15 NOVEMBRE AU 15 JANVIER

 

Deux très longs messages me sont parvenus avec force détails sur le déroulement du séjour de Stéphanie et Manu à Lokaro. J’ai transmis le
premier tel quel à quelques-uns d’entre vous. Le deuxième date du 21 décembre. Il m’a paru important de ne pas laisser échapper tous ces écrits qui sont d’une richesse incroyable ! Je me
suis donc attelée à la tâche de les consigner dans un texte qui pourra nous servir pour un compte-rendu détaillé sur le blog. Je sais que chacun revient en occident avec beaucoup de choses à
faire et que parfois les compte rendus ne sont pas chose facile lorsque le rythme trépidant de nos vies nous reprend ! J’espère que Stéphanie ne m’en voudra pas de cette
initiative.

Voilà donc l’intégralité des messages de Stéphanie auxquels je n’ai retranché que les parties qui ne me semblaient pas intéressantes pour le
lecteur. J’ai également fait quelques modifications syntaxiques afin que cela soit plus facile à lire.

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AM


Le 27 novembre 2012

Je profite que nous soyons à Fort-Dauphin pour te donner des nouvelles ainsi que le programme à suivre. Tout se passe bien. Nous sommes partis à
Lokaro en pirogue pour minimiser les frais et nous sommes revenus avec Myriam à Fort-Dauphin pour organiser la suite.

Nous avons fait le tour des arbres plantés à Vatoroka : les enfants s’en sont plutôt bien occupés (quelques petites maladies à traiter et une
taille à prévoir). Nous pouvons donc continuer les plantations comme prévu. Nous sommes allés à Itapera rencontrer les parents des 3 enfants scolarisés dans notre école : ils nous ont montré
les terrains sur lesquels nous pouvions planter les arbres.

Nous avons profité de la venue de Myriam pour faire venir Sylviane que j’avais rencontrée lors de mon dernier séjour et à qui j’avais pensé pour
les interventions de sensibilisation à l’environnement et de suivi des travaux. Sur place, elle a pu nous conseiller sur les variétés les mieux adaptées, et se rendre compte de la difficulté pour
se rendre là-bas. Conclusion : elle est d’accord pour intervenir dès maintenant. Elle viendra avec nous demain pour transporter les arbres et commencer les plantations, et repartira en
milieu de journée avec Luc. Ensuite, ce sera tous les 15 jours avec Myriam et Geneviève jusqu’à la fin de l’année scolaire.

(Un petit aparté de clarification : Geneviève, la femme de Monsieur Patrice, domiciliée à Fort-Dauphin, s’est engagée à venir chaque quinzaine
avec le véhicule de santé pour reprendre le travail de chant avec les enfants de l’école. Ce qui est très satisfaisant sur plusieurs plans : les enfants en sont réjouis et nous nous
retrouvons avec un transport « rentabilisé » pour 3 projets.)

Les 3 femmes : Myriam, Sylviane et Geneviève vont se débrouiller ensemble pour se répartir les enfants. Sylviane prendrait les enfants pendant
2h30 le vendredi matin et ferait une partie théorique et une partie pratique à chaque fois (elle va nous faire un programme détaillé). Elle demande 45 000 ariarys pour chaque intervention (temps
de trajet et repas compris).

(Quant à Geneviève j’ai négocié avec elle l’échange : nous assurerons la continuité du parrainage de Stefan toute l’année à raison de 40 000
ariarys par mois : Geneviève Chauveau la marraine offre 250 000 ariarys, l’association prendra à sa charge 150 000 ariarys de dépassement annuel).

J’ai un ami en France qui souhaitera certainement financer cette action. Si nous sommes OK peut-on mettre en place un système de virement bancaire
(elle a un compte BNI) ? ou profitons-nous quand Raymonde est là pour lui faire un chèque ? Je pensais en tout cas lui régler sa dernière intervention ainsi que celle de demain par
chèque dès que Raymonde sera là, elle m’a assuré qu’elle pouvait attendre son retour.

Autre point : Patrice et Valéry souhaitent faire un petit verger également sur le terrain de l’école et relancent l’idée d’un potager. Ils
sont visiblement très motivés pour s’en occuper. Ils ont donc besoin d’une formation. De retour à Fort-Dauphin nous sommes allés dans différents organismes pour avoir des conseils en matière de
possibilités de plantations à Lokaro et pour trouver des pistes de formations. Nous avons eu pas mal d’infos et, bonne surprise, l’association ASOS, spécialisée en matière de nutrition et
d’agriculture propose depuis quelque temps des formations aux paysans de la région de 2 ou 3 jours comprenant une partie théorique et une partie pratique. Ces formations se font à la demande dans
le village de Nahampoana à 8 kms de Fort-Dauphin et peuvent se faire un week-end. Ils sont prêts à dispenser cette formation aux instituteurs à la date qui leur conviendra. Le coût total de la
formation est de 25 000 ariarys par personne (photocopies et repas compris). Nous pensons que ce serait déjà super qu’ils puissent déjà faire ça : nous pourrions les accompagner pour la
partie pratique afin de voir ce qu’ils ont appris et nous pourrions ensuite les aider à préparer le terrain, faire quelques semis et peut-être les premières plantations !

Nous sommes maintenant en quête d’un agriculteur sérieux, soit proche de Lokaro, soit de Fort-Dauphin qui pourrait ponctuellement être la
personne-ressource en cas de pépin ou de besoin… Nous avons quelques contacts. Affaire à suivre..

Dernier point : nous avons la possibilité d’emmener 4 ou 5 enfants à Fort-Dauphin pour 3 jours afin de visiter un verger et sa
pépinière,  passer à la pépinière dans laquelle j’ai fait mon stage une demi-journée pour que les enfants puissent pratiquer les repiquages et voient les différentes étapes de pousse, en
partie dans la famille de mon amie Henriette chef pépiniériste (à 3 kms de la pépinière) pour pratiquer la plantation de légumes. Nous ferons les trajets Lokaro/Fort-Dauphin à pieds et nous
serions logés chez Mme Geneviève (la femme de Mr Patrice). Les instituteurs pensent que c’est une bonne idée et que ce serait bien profitable aux enfants. Nous allons donc mettre ça en place avec
les enfants et les parents concernés. Nous sommes contents d’être là et de repartir demain passer plus de temps avec les enfants.

 

Le 21 décembre 2012

Les vacances sont annoncées, nous sommes donc de retour sur Fort-Dauphin. Je peux enfin te faire un petit résumé des actions réalisées : suite
à mon dernier mail, les arbres ont été plantés dans chaque famille, les enfants avaient le visage qui s’éclairait chaque fois qu’ils recevaient leur arbre. Nous avons fait les plantations avec
eux bien sûr et avec la participation de quelques parents. Tout le monde semblait bien motivé ! 8 arbres ont été également plantés sur le terrain de l’école en bas à gauche des
toilettes : nous avons délimité une bande de 7 mètres sur 27 mètres (là où vous avez plus ou moins envisagé le potentiel potager). Les arbres sont plantés sur la partie supérieure et la
partie inférieure reste disponible pour le potager. Les arbres n’étaient malheureusement pas aussi avancés que nous l’espérions mais bon ! ! On ne fait pas toujours comme on veut, on le
sait bien ! Une fiche technique a été réalisée par chaque enfant.

Nous sommes également partis à Evatra une fois avec les T3 et une fois avec les T4 pour visiter une plantation de patates douces et assister à la
plantation. Nous avons ramené 12 pousses à Lokaro que les enfants et les instituteurs ont plantées. Les instituteurs ayant réclamé le démarrage de l’atelier potager, nous avons acheté quelques
outils et une première série de graines. Des séances de plantation-formation ont eu lieu avec les T3 et les T4 en présence des instituteurs respectifs ; problème : la moitié des sachets
de graines vendues à Fort-Dauphin sont périmées et ont donné lieu à des échecs. Nous avons quand même de jeunes plants de courgettes, patates douces, tomates, aubergines, choux chinois ainsi que
d’autres semis en cours, que les enfants de Lokaro devront arroser sous la surveillance de Valéry pendant les vacances. D’autre part, les instituteurs souhaitaient une formation en maraîchage,
ils ont pu bénéficier de celle  proposée par ASOS les 15 et 16 décembre 2012 : il y avait une partie théorique et une partie technique… un peu court mais pas mal d’infos et de conseils
pratiques. Ils ont la possibilité de demander un supplément de formation au cas où ils seraient confrontés à des problèmes techniques précis dans l’avenir. Ils ont eu aussi un cours de la part de
Manu comprenant : les besoins du sol, anatomie et besoin des plantes, multiplication des plantes et conduite des cultures. Pour la rentrée du 2è trimestre, il est prévu de poursuivre les
plantations, et de remplacer les lots de graines défectueuses afin d’arriver à une gamme de légumes la plus complète possible. Nous retournerons à Lokaro dès la rentrée juste avant notre retour
pour assurer ça et puis les instituteurs vont pouvoir se lancer ! Ils ont maintenant le contact de personnes-ressources avec les techniciens agricoles de ASOS en cas de soucis ou de besoins.
 ASOS a proposé un partenariat en matière de formation au maraîchage, destiné aux enfants (intervention sur Lokaro) allant jusqu’à la commercialisation des produits du jardin chez SODEXO,
partenariat qui ne me paraît pas adapté à nos objectifs actuels. Les instituteurs se sentent capables et motivés pour prendre en charge ce projet et nous n’avons pas non plus pour l’instant ni
l’intention de produire de façon intensive, ni d’envoyer les légumes à SODEXO ! donc pour l’instant nous proposons de ne pas faire de partenariat et d’en rester là !

Par contre, ce qui est intéressant c’est que dans l’avenir nous pouvons certainement organiser des stages pratiques pour les élèves intéressés par
l’intermédiaire du technicien agricole d’ASOS qui travaille avec les paysans de Nahampoana. Nous allons essayer d’arranger ça avant notre départ, puis Patrice et Valéry se chargeront d’organiser
ce qui sera possible pendant les vacances de Pâques ou d’été : on verra bien si quelque chose peut se faire de ce côté-là, ce serait bien !

2 001Entre le 11 et le 14 décembre nous avons donc fait une virée à Fort-Dauphin avec 4 enfants ; ils étaient logés comme prévu chez Genenviève et tout s’est
bien passé. Nous avons visité un potager avec explications à l’appui à Manatantely (8/9 kms à l’ouest de Fort-Dauphin). Départ en taxi-brousse et retour à pieds en passant par la pépinière de
reboisement dans laquelle j’ai fait mon stage. Ils ont pu voir les différentes étapes de plantation et pratiquer le repiquage et le désherbage des jeunes plants.
Nous avons fait des jeux de construction et étudié les vitamines et apports des aliments ainsi qu’atelier cuisine et préparation du jus d’ananas : ils
étaient ravis chez Sylviane. Ils ont également pu étudier toutes les plantes et arbres de son jardin ! Nous devions visiter le verger de Mr RIAZ, mais la visite a été annulée car pénurie
d’essence ce jour-là et comme nous repartions à pieds pour Lokaro le lendemain nous n’avons pas voulu faire trop marcher les enfants la veille.

C’était un séjour sympathique, les enfants ont été super gentils, intéressés, sages… bref admirables !

Voilà en gros pour les activités. Nous avons donc passé de bons moments. Je pense aussi que les instituteurs ont maintenant pas mal de clés en
main. Une journée de formation arboricole est prévue à leur effet le 4 janvier : elle leur sera dispensée par Sylviane à Fort-Dauphin. Elle demande 45 000 ariarys pour 1 journée de 7h30 à
12h et 14h à 18h. Je me suis permis de donner mon accord.

En ce qui concerne les interventions de Sylviane, pour l’instant ça se passe bien : elle a programmé de faire un travail de sensibilisation à
l’environnement, d’assurer le suivi des plantations, d’amener les élèves à mettre en place une mini pépinière expérimentale. Nous souhaiterions monter un « club » et être inscrits au
ministère de l’environnement pour permettre aux enfants de participer 1 à 2 fois par an aux actions organisées par le ministère : journées de reboisement par exemple… Sylviane connaît la
responsable des projets. Je vais essayer de la rencontrer pour voir dans quelles conditions nous pouvons assurer le déplacement des élèves et quelles aides ils peuvent nous apporter mais je pense
que c’est une bonne chose d’essayer, cela permettrait aux gamins de rencontrer d’autres écoles, de faire des actions conscientes pour l’environnement, de sortir un peu de chez eux.

Je te donnerai des nouvelles à la rentrée car nous allons profiter des vacances pour visiter
un peu la région.

 

Retour à lokaro après les vacances scolaires pour 1 jour et demi seulement avant notre retour en France. Nous constatons que les 4 planches de semis plantées en pleine terre ( carottes, bredes,
petsay, ramirebaka) ont d’après Valéry germé pendant les vacances puis été picorées par les poules; il n’en reste rien ! (une clôture ou protection 
sera sûrement à prévoir comme nous l’avons mentionné pour l’avenir).

Parmi les dernières graines semées en bassines, une partie seulement a réussi. nous avons donc retenté de semer en pleine terre oignons et carottes en protégeant une des planches avec l’unique
moustiquaire que nous avions en notre possession (Raymonde est chargée de transmettre un rouleau de moustiquaire plastifiée par l’intermédiaire de Myriam) .

Nous avons aussi repiqué les tomates semées 1 mois plus tôt ( les aubergines et poivrons n’étant pas tout à fait prêts, seront repiqués plus tard par les instits et les enfants ).

Pour finir, nous avons récapitulé tous ensemble ce qui avait été fait depuis notre arrivée, donné les derniers conseils et encouragements pour l’avenir et fait un petit discours d’adieu.

 En conclusion, en ce qui concerne le potager, nous avons rencontré des problèmes de graines périmées ainsi qu’avec les poules. Nous pouvons prévoir
qu’à chaque stade de la culture, de nouvelles difficultés vont se présenter (maladies, rythme d’arrosage, animaux nuisibles….) Bien que Patrice et Valéry en soient conscients, il sera
nécessaire de les encourager à toujours recommencer jusqu’à ce que la clef à chaque problème soit trouvée. Manu et moi restons en contact téléphonique avec eux  pour les conseiller quand nous le pourrons et surtout les soutenir; Ils ont également les coordonnées du technicien agricole d’ASOS en cas de besoin et nous
espérons que d’autres bénévoles pourrons également quelques fois relancer des séances de jardinage  afin d’entretenir le dynamisme et la
motivation !

Pour ce qui est de la partie sensibilisation à l’environnement, suivi des arbres fruitiers plantés et perspectives, il est donc convenu que Sylviane (l’intervenante) en assure le  bon déroulement et la suite. 2 journées de recensement des espèces d’arbres sur la presqu’ile et à Solhaka sont prévues avec les enfants afin de faire un état
des lieux et  d’organiser courant Mars ou avril,  2 journées  de reboisement avec arbres forestiers  et fruitiers adaptés (environ 200 en tout). Les parents des élèves devraient
être mis à contribution et participer dans la mesure où ils le souhaitent.

Une petite pépinière scolaire  faite de  poteaux et raty pour ombrager les jeunes plants devrait aussi se
mettre en place sur une partie du petit verger dès le mois de Mai. L’idée est de permettre aux enfants de faire pousser arbres fruitiers et forestiers à partir de graines, noyaux ou jeunes
pousses et d’assister et de participer à toutes les étapes de la culture pour ensuite continuer l’année suivante le reboisement.

 Ces projets reposent actuellement essentiellement sur Sylviane., nous restons  en contact avec elle et
espérons que  les choses vont se dérouler au mieux .Certaines des séances prévues seront peut-être annulées à cause du problème du transport en
période de saison des pluies !

La distance qui nous sépare de Lokaro n’est, il faut bien le dire pas toujours facile à gérer pour ce qui est du suivi des projets mis en place. Nous essaierons bien sûr d’y contribuer au mieux
de notre côté  dans la limite de nos possibilités. C’est pourquoi nous avons essayé de faire en sorte que ce soit les personnes sur place qui puissent
tenter au mieux de les faire aboutir (Patrice, Valéry et Sylviane).  Maintenant, place à «  la suite des évènements « !

Nous avons passé de très bons moment avec les enfants, Patrice et Valéry qui étaient  bien motivés et disponibles. Nous avons aussi fait de belles
rencontres qui nous ont aidé à mieux appréhender le contexte local sous tous ses aspects et garderons vraiment de belles images de ce séjour.

Stéphanie

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11-001.jpg2013 Janvier Mission Stephanie et Manu

 


Mission 2012-08-21

VINGT-DEUXIEME MISSION D’ANNE-MARIE

(du 21 août au 18 septembre 2012)

 

Un peu prétentieux peut-être était ce projet écrit et proposé que vous avez tous certainement découvert dans le blog de l’association dès le mois d’août !

Comme tout projet que nous faisons à distance et hors contexte il s’agit toujours de se mettre à l’écoute de se qui se présente et qui est réalisable dans l’ici et maintenant.

Cependant, j’ai eu raison de faire confiance à notre bonne étoile puisque nous nous sommes retrouvés une équipe de 4 pour mener à bien ce projet auquel tous ont adhéré et je les en remercie vivement ! Je vous présente donc mes co-équipiers de ce séjour qui fut vraiment très chouette !

         Olivier, un « woofer » rencontré à la Réunion qui avait été séduit par le film lors d’une projection chez nous à « l’arbre sans fin » : il connaît Madagascar puisqu’il y a déjà fait 3 séjours et a déjà participé à des actions dont il pourra parler lui-même. Il décide de partir pour 3 mois à Madagascar et de commencer son séjour par une aide au chantier prévu pour Zanaky Lokaro : il est arrivé le 28 août et prolonge son séjour à Lokaro d’une semaine après mon départ.

        Eric Lechevallier, menuisier à la Réunion et son frère Gilles, infirmier en Bretagne nous rejoignent le 7 septembre ils repartiront le 18 septembre. Ils nous ont donné à voir et à vivre une si belle fraternité que nous nous sommes sentis tous en famille autour de ce chantier. Gilles étant alternativement infirmier et menuisier lorsqu’il n’avait plus de soins à donner.

 

Le chantier de fermeture de la mezzanine commence le mardi 4 septembre. Le plus difficile dans ce genre de projet est toujours l’acheminement du bois de Fort-Dauphin à Lokaro. Cela commence par la disparition du bois chez Lucien notre menuisier de Fort-Dauphin : il est parti en vacances et n’ayant pas donné d’information à son frère qui gère l’atelier en son absence le bois a été utilisé pour d’autres commandes. Il faut refaire la commande et nous n’aurons la totalité du bois que le vendredi 31 août. Départ pour Lokaro le dimanche 2 septembre : nous mettrons 2 jours pour faire la route ! C’est la première fois que nous aurons à nous prévoir un hébergement en route vers Lokaro… Une aventure que nous vivons avec légèreté et qui nous permet de prendre une autre mesure du temps et des échéances… (pour la petite histoire 2 crevaisons sans roue de secours avec 2 retours sur Fort-Dauphin du chauffeur pour que nous arrivions enfin à destination). Heureusement que nous connaissons beaucoup de monde sur la route, nous sommes hébergés dans une chambre avec lits et moustiquaires presque tout confort ! Merci à Gervais et à sa famille…

 

Le mardi, les ouvriers sont là : Valéry, les plus grands de nos élèves et des anciens élèves sont là… Nous décidons de travailler en matinée de 8 heures à 13 heures et de garder nos après-midi pour d’autres activités avec eux. Nous demandons à Eric et Gilles de nous rapporter du riz afin que nous puissions envisager de prendre nos repas tous ensemble ! Nous avons fait avec eux des festins de riz et de légumes, quelquefois des crevettes, du poisson… Ils ont très bon appétit et rien ne résiste à leur faim insatiable…

Je vous laisse découvrir sur les photos le plaisir qu’ils ont eu à travailler pour l’amélioration de leur école. Lorsque je pars le dimanche 16 septembre de Lokaro le chantier est terminé ! 12 jours !

Je me suis totalement déchargée du chantier sur « les garçons » et c’était bien agréable de pouvoir ouvrir l’atelier de couture avec quelques filles demandeuses…atelier qui attirait systématiquement les garçons lorsqu’ils étaient fatigués du chantier-bois… Les garçons adorent broder et je prends note que je dois ramener du fil à broder, des aiguilles et quelques bricoles qui manquent. Nous démarrons avec 5 filles la couture d’une jupe portefeuille que je taille et j’accompagne la réalisation au plus près afin qu’elles apprennent à coudre dans « les règles de l’art »… nous décousons lorsque le travail n’est pas correct… elles sont très patientes et sont contentes de voir le résultat très bien fini. Il y a beaucoup de demandes de la part des autres filles mais je ne veux pas commencer quelque chose que nous n’aurions pas le temps de finir. Je dois aussi accompagner les « hommes » pour une certaine logistique à laquelle ils ne sont pas habitués. Tout ça dans une légèreté vraiment très agréable. Pas de stress pour terminer, nous savons que ce sera fait à temps. Nous avons même réussi à démarrer un aménagement de nouveaux rangements à l’étage supérieur des fermes de la charpente afin que Valéry puisse avoir tout l’espace au sol disponible !

 

J’ai profité des 11 jours à Fort-Dauphin pour m’occuper des autres aspects du projet :

1/ contact avec Mr Murcia du Port d’Ehoala (pour mise à disposition d’un véhicule pour Myriam)

2/ l’eau dans la cour de l’école (ONG AZAFADY)

3/ la possibilité d’une ouverture de classe à Vatoroka (CISCO)

 

1/Mr Murcia attendait mon appel : il avait consulté notre blog et savait que nous allions le solliciter : il m’a renvoyée vers l’ONG CIELO TERRA et vers les loueurs de véhicules de Fort-Dauphin. Cielo Terra nous propose un transport jusqu’à Evatra donc Myriam devrait marcher à pied de Evatra à Lokaro ce qui n’est pas jouable sur une journée d’intervention.. ou bien de lui prêter une moto ! Donc rien de nouveau pour l’instant sur ce projet que nous allons continuer comme l’an dernier…

J’ai eu le bonheur de revoir Lizo avec sa belle cicatrice sur le front à la lisière des cheveux (pour rappel Lizo s’était fait un scalp lors d’une chute)… La maman est venue nous offrir un kilo de crevettes et 2 noix de coco pour nous remercier. J’ai félicité Myriam et Valéry pour leur rapidité d’intervention.

Je laisse à Gilles le soin de faire son compte-rendu de mission pour ce qui est de la santé des enfants de l’école.

Nous restons conscients que la plupart des enfants sont malnutris et que leur santé globale en dépend. Cela prendra du temps avant que nous puissions modifier la donne en ce qui concerne la nourriture de ces enfants… Apprendre à cultiver autre chose que du manioc dans un potager scolaire est toujours un objectif à atteindre avec un accompagnement… Nous comptons sur Stéphanie pour faire naître cette envie de planter… des arbres… et de les soigner pour qu’ils portent des fruits.

 

2/C’est pour cela que nous nous sommes rapprochés de l’ONG AZAFADY avec laquelle nous avons déjà travaillé puisque c’est elle qui nous a aidé à finaliser le puits. En discutant avec Lomba le technicien nous nous sommes intérrogés sur la possibilité qu’il y aurait de non pas creuser un autre puits mais plutôt de remonter l’eau dans une réserve qui serait plus proche de l’école. Le dénivelé n’est pas très important et nous comptions faire un essai pendant notre séjour : Lomba a été malade et n’a pas pu venir. Je suis repassée les voir à mon retour avant de reprendre l’avion mais je n’arrive pas à savoir si nous pouvons ou non compter sur eux ! Je me demande si nous n’allons pas expérimenter seuls cette possibilité. Je leur ai demandé de nous donner une réponse sur leur possibilité de nous aider qu’elle soit positive ou négative afin que nous sachions s’il est bon d’attendre ! En regardant mes notes je me rends compte qu’il y a un an déjà que j’ai pris contact pour ce projet ! J’aurai un échange avec Stéphanie pour lui en parler et voir si elle peut le faire avancer.

 

3/Ma rencontre avec le chef CISCO (équivalent de nos inspecteurs de l’Education Nationale) a été surprenante. Lorsque je lui ai remis la lettre signée par les représentants de parents d’élèves, le chef du Fokontany, le chef ZAP (conseiller pédagogique de la zone) et l’instituteur de l’école de Vatoroka il me signifie tout de suite son accord ! Je lui demande une rencontre avec tous les partenaires afin de signer une convention début octobre lors de mon retour pour accompagner la rentrée des classes à Lokaro. A suivre donc… mais nous ne sommes pas dans l’urgence les élèves de T4 de l’an dernier seront scolarisés à Itapera dans la classe de Monsieur Fiandria qui est très content d’accueillir les bons élèves de l’école Zanaky Lokaro. Au revoir à tous les T4, ils seront toujours bienvenus lorsqu’ils auront envie de nous revoir et de participer aux activités que nous proposons à l’école. Nous les incluons dans le projet santé de Myriam et dans le projet plantation de Stéphanie. Ils vont nous manquer ! Nous prenons aussi l’engagement de les équiper pour leur matériel scolaire de l’année. Ils sont 27 sortants dont 6 filles… Flavina ne fera pas sa classe de T5 elle se marie. Nous avons parlé de ce problème d’âge avec Monsieur Patrice et nous constatons que nous devons rapidement arriver à une école qui reçoit les élèves de 6 à 12 ans afin que les filles sortent plus tôt pour une éventuelle entrée en 6e au collège… le changement est déjà là puisque les enfants entrant en classe de T1 (apprentissage de lecture) ont 6 ans. Nous avançons progressivement vers des classes d’âge d’enfants qui correspondent à l’âge de l’école primaire.

Nous avons fait 2 réunions avec parents et enfants :

              les T5 sortants et la mise en pratique des parrainages : inscription dans un établissement scolaire secondaire et ouverture d’un compte bancaire à la FIVOY. Ils sont tous reçus au C.E.P.E. : Sigasy est premier de la circonscription et Fliastre est second. Bravo à tous !

              Les T4 et la poursuite de leur scolarité à Itapera en attendant que Zanaky Lokaro puisse mettre en place autre chose mais est-ce souhaitable ? Ne vaut-il pas mieux travailler de concert avec les 2 autres écoles de la presqu’île ?

Les 2 rencontres ont été intéressantes et je constate un intérêt des enfants et de leurs parents pour la suite de la scolarité.

La fait de réunir les enfants et leurs parents me semble très judicieux : certains enfants ont réussi à poser des questions très ciblées sur le côté pratique de leur nouvelle vie. Merci à Sam et à Raymonde de nous avoir suggéré cette solution : lorsque les jeunes entendent la parole des adultes ils sont attentifs et les adultes sont plus posés dans leurs propos. Si une classe devait être ouverte à Vatoroka ne faudrait-il pas s’orienter vers une classe pré-scolaire ? Monsieur Maurice de Vatoroka (conseiller municipal) s’engage à prendre contact avec la mairie de  Mandromodromotra pour une rencontre afin de parler de l’entretien du local (gouttière – toilettes – réserve d’eau).

 

Je laisse de côté le sujet du point d’eau dans la cour de l’école… aux dernières nouvelles l’ONG AZAFADY se serait engagée sur un deuxième puits dans la cour de l’école.

 

Je m’arrête là et je vous invite à compléter votre information par les compte-rendus d’Eric et de Gilles.(bientôt en ligne)

 

Un séjour très positif et il est toujours difficile d’y mettre un terme. Je prends l’engagement de revenir pour aider à la rentrée scolaire début octobre.

 

Anne-Marie MIGNET

  

AG 2012-09-29 à la Réunion

CR réalisé par Elisabeth Le Deun

 

Ordre du jour : se reporter à la convocation

 

Présentes : Barrau Chantal, Brault Renée-Claude, Cavier Tyfène, Garcia Sylvie, Le
Deun Elisabeth, Mignet Anne-Marie, Silvestre Sylviane,

 

Présents : Platret Marc, Wisniowicki Jean-Marie.

 

I Vote des adhérents pour la constitution du Conseil
d’Administration

 

Marc introduit la séance en disant qu’à la suite du week end à Baudrières, début juillet, il s’avère que les statuts de l’Association
Zanaky-Lokaro ne permettent pas de travailler de façon efficace, ni de communiquer harmonieusement entre les adhérents de métropole et ceux de La Réunion.

Il est indispensable d’avoir un CA (Conseil d’Administration) pour discuter des projets et prendre des décisions. Après un tour de
table, Tyfène, Elisabeth, Anne-Marie, Jean-Marie et Sylviane se présentent au CA et sont élus à l’unanimité.

Le CA comporte désormais 19 adhérents et se réunira deux fois par an.

 

II Constitution du bureau

 

En métropole, le bureau est constitué avec Marc comme vice président, une secrétaire, Véronique Bianchi, une trésorière, Cécile
Meignant, épaulée par Jean Martin.

A la Réunion, Nicole Grinfeder a démissionné de la vice-présidence et Noëlle Simonin, qui assurait la comptabilité, risque de quitter
définitivement l’île. Il faut donc élire un nouveau bureau.

Anne-Marie conservant la présidence, Elisabeth se présente comme secrétaire et Jean-Marie comme trésorier mais personne ne se porte
candidat pour la vice-présidence.

Chantal propose d’aider occasionnellement Elisabeth dans ses tâches de secrétariat et Tyfène assumerait également une partie de la
trésorerie mais pas toute, car elle a peu de temps disponible et s’investit déjà dans le linge à envoyer aux enfants de l’école.

Marc rappelle le rôle du/ ou de la vice
président(e)
 :

–       savoir comment fonctionne l’association,

–       avoir le listing de tous les adhérents et créer du lien entre eux

–       faciliter les échanges inter-régions, éventuellement par audio ou visio conférence

–       faire circuler l’information

–       être le relais d’Anne-Marie pour l’épauler et coordonner les gens du bureau

–       échanger sur les projets

–       répartir les tâches.

Marc doit rencontrer Nicole G. le 21 ou 22 octobre à Lyon pour reparler de tout ceci avec elle.

Jean-Marie, présent à La Réunion une fois par mois ou tous les mois et demi, pense
pouvoir assumer la charge de trésorier qui consiste à :

–       recevoir les chèques et les porter à la banque

–       établir un bilan comptable annuel

Il suggère l’ouverture d’une boîte postale spécifique où  arriverait l’argent et demande que le trésorier ait la signature.

Marc précise les charges du
trésorier :

– recevoir et centraliser les nouvelles adhésions avec formulaires remplis et signés

– demander de solliciter les donateurs.

Sylviane va contacter une collègue, professeure de comptabilité, pour lui demander si
elle pourrait donner, une fois par mois, un coup de main à notre association.

Anne-Marie précise que l’Association a 23000 euros en caisse dont 6000 euros en Caisse
d’épargne. Ces sommes ne sont pas arrivées toutes seules et il faudrait établir la comptabilité des dons.

Jean-Marie ajoute que l’on ne doit pas se contenter d’être adhérents mais parler de
l’Association autour de nous, dans nos familles, à nos amis.

Anne-Marie suggère le dernier week end de février 2013 pour la prochaine AG.

On enverra aux adhérents des convocations, via le Blog, et le compte rendu de la dernière AG 2012. Pour ceux qui n’ont pas internet,
ils recevront ces documents par courrier postal.

Suite à l’élection du nouveau bureau, il faut le déclarer à la préfecture et c’est Jean-Marie qui rédige la lettre.

9 adhérents sont présents et détiennent 20 procurations, ce qui fait 29 votes.

Un vote a lieu et les membres du nouveau bureau sont élus à l’unanimité.

Anne-Marie fait un bilan de ses déplacements à Lokaro depuis 2006 et comptabilise 22 séjours en 6 ans, soient plus de deux ans.

 

III Proposition de modifications des statuts de l’Association

 

Marc précise que l’objectif de ces modifications est de faciliter le fonctionnement de
l’Association mais qu’elles sont partielles. En effet, elles n’affectent que les articles 2, 3, 10, 11 et 12 sur un ensemble de 16 articles.

Il lit les propositions faites par les adhérents de métropole pour les compléments à ajouter aux articles 2 et 3. Ces propositions sont
agréées par les adhérents de La Réunion.

Pour l’article 10, il propose de lister toutes les personnes élues au CA : 5 à la Réunion et 14 en métropole = 19. Le problème est
qu’il n’y a pas de règlement intérieur et qu’il est nécessaire de l’élaborer. Donc on va y réfléchir et le rédiger en concertation avec l’AG de métropole.

L’article 12 évoque le bénévolat absolu et stipule que :

« Les frais donnant lieu à des remboursements sont régis par le règlement intérieur »

(mais absence de règlement intérieur).

 Désormais, c’est le CA qui va prendre des décisions à la majorité des voix et il y aura un procès verbal (cf article 11).

Sylviane avance qu’il y a toujours, dans une association, des frais de fonctionnement
tels que : achat de ramettes de papier, d’enveloppes, de timbres, de cartouches d’encre pour imprimantes etc. Ces frais de fonctionnement sont votés en AG avec budget prévisionnel et on
réajuste en fonction des dépenses réelles.

Marc ajoute que les suppléments de bagages en avion pour Lokaro ne doivent pas être à
la charge des adhérents « transporteurs », non plus que les déplacements d’Anne-Marie qui doit se rendre au moins trois fois par an à Lokaro pour faire fonctionner l’école.

Il serait normal de voter sur ce point pour indemniser la présidente ou la personne envoyée à sa place car tout(e) adhérent(e) peut
partir pour Lokaro et acheter du matériel scolaire avec une feuille de route préparée par Anne-Marie.

Sylviane dit que si on prévient à l’avance, on peut obtenir de la compagnie aérienne
10 kilos de supplément de bagages mais cela ne marche pas à tous les coups.

 

Anne-Marie prévient : sur les vols Réunion-Tananarive, on a le droit à 25 kilos
de bagages. Donc, comme il y a toujours des dépassements, on paye tout de même un supplément. 

Jean-Marie propose de mieux cibler les déplacements en vue de :

–       la rentrée scolaire

–       la fin d’année civile

–       la fin d’année scolaire

Mais il serait judicieux de se rendre à Lokaro une fois par trimestre, soit 4 fois par année civile.

Elisabeth trouve compliqué de faire la distinction entre voyages « de
fonctionnement » et les autres car celles et ceux qui vont à Lokaro ne s’y rendent jamais pour des raisons touristiques ! Elle propose donc un autre critère d’indemnisation qui serait
la fréquence des déplacements effectués par tel ou telle adhérent(e).

Marc propose (AG Baudrières) de voter un budget annuel de 2000 euros pour les
« séjours de gestion » à Lokaro dans la mesure où la trésorerie de l’Association le permet.

Anne-Marie souligne qu’il faut être prudents et annoncer la couleur quand on affecte
des fonds pour des billets d’avion car nos donateurs ne donneront jamais pour les « voyages » des adhérents.

 La personne qui veut partir mais n’en a pas les moyens doit d’abord solliciter sa famille et son entourage pour se procurer les
moyens financiers nécessaires à son déplacement.

Marc : en conclusion, on va modifier les articles 2, 3 et 11.

Pour ce qui concerne l’article 15 : « Le conseil d’Administration décide de l’établissement d’un règlement intérieur qui
régit le fonctionnement de l’Association … », en métropole, on va élaborer un premier jet de règlement intérieur et on vous l’envoie. Vous faites alors une réunion et vous en
discutez.

Sylvie : on avait déjà fait une première mouture qu’on pourrait reprendre.

Anne-Marie : on aura ainsi un outil pratique, une base de réflexion.

 

IV Le film de Julia, achat de DVD et reventes

 

Marc rappelle l’historique de ce film : fin 2008, il a rencontré une institutrice
de village qui voulait faire un travail de solidarité avec des enfants pauvres.

En 2011, il est venu voir l’exposition de photos de l’école Zanaky Lokaro à la médiathèque de Saint Pierre, montée par Nicole Belloc et
Elisabeth.

Puis il a rencontré Julia qui filmait les enfants des rues de Bogota et n’avait pas les moyens de se rendre à Lokaro. Avec Anne-Marie,
ils ont donc payé les frais du voyage de Julia pour lui permettre de tourner un film sur l’école. Quand ils ont conçu ce film avec Julia, c’était pour montrer aux enfants de Baudrières une école
de pauvres.

Julia a travaillé 200 heures pour monter ce film dont la qualité est incontestable.

A ce jour, l’Association dispose de 200 copies de ce film, disponible sur DVD, au prix de 10 euros chaque.

Jean-Marie intervient pour dire que ce n’est pas d’argent dont on a besoin mais de
personnes qui donnent de leur temps pour se rendre à Lokaro.

Marc reprend pour insister sur le fait qu’il faut de l’action à Madagascar. On a
certes toujours besoin d’argent mais ce n’est pas l’objectif premier.

Sylvie considère que les élèves réunionnais connaissent la situation des élèves
malgaches et que, par conséquent, elle ne voit pas à qui elle pourrait vendre ici le DVD.

Anne-Marie pense que ce film peut sensibiliser les gens à la situation à Madagascar
pour qu’ils se demandent ce qu’ils peuvent faire ici, avec leurs petits moyens.

Jean-Marie s’engage à montrer le DVD, il dit que lui-même avait assez de films et de
photos pour faire un montage mais il reconnaît que Julia a fait un travail de « pro » dont il ne se serait pas senti capable.

Renée-Claude souliqne que c’est un support de vécu et de réel qui nécessite d’être
commenté.

Marc évoque ses 10 petits enfants à qui il a présenté le film qui a suscité bien des
questions. En juin 2010, les élèves d’une classe de CE2 de Baudrières ont offert des jeux aux élèves de l’école de Lokaro.

A la question suivante : peut-on mettre les films de Julia sur le marché ?
Il répond « oui » et chacun peut en faire ce qu’il veut. Reste à savoir comment on répartit le stock des 200 DVD entre La Réunion et la Métropole.

Une autre question de Marc concerne la rémunération du travail de Julia (200 heures pour le montage du film, sans compter le temps de
séjour à Lokaro et les rushes).

La mère de Julia demande si elle peut vendre ce film en médiathèque au prix de 20 euros, dont 8 reviendraient à l’association. Tous les
présents sont d’accord.

Anne-Marie ajoute que l’impression des calendriers, puis des cartes, a été
« normalement » payée aux imprimeurs et qu’il serait donc aussi « normal » de rémunérer le travail de Julia.

Sylviane regrette de n’avoir pas été informée pour les cartes et Elisabeth a le
sentiment d’avoir été mise devant le fait accompli pour le film. En effet, les adhérents de La Réunion avaient tous voté contre l’envoi d’une personne de métropole pour tourner un film sur
l’école de Lokaro et la décision s’est donc prise à leur insu.

Marc déplore le manque de communication entre La Réunion et la Métropole qui a conduit
à ce malentendu et ajoute que les adhérents de métropole sont d’accord pour rémunérer le travail de Julia.

Tyfène dit qu’elle est d’accord pour une rémunération dans la mesure où Julia n’a pas
de revenus et a fait un travail de « pro ».

Elisabeth rappelle qu’on en a parlé dans une réunion précédente et que l’on avait
lancé l’idée d’une « fourchette » de rémunération allant de 500 euros à 1400 euros, conformément aux droits d’auteurs versés par les éditeurs pour un ouvrage.

Sylviane propose qu’on en finisse et que l’on donne 1500 euros à Julia pour son
travail.

Anne-Marie, Marc, Chantal et Renée-Claude s’étant abstenus, les autres adhérents sont d’accord pour lui attribuer cette somme.

Marc dit que Julia fait une importante action de sensibilisation lors des festivals,
notamment celui du court métrage africain, et que l’argent récolté ne va pas dans sa poche mais dans la caisse de l’Association.

Anne-Marie demande que l’on ne soit pas dans une rigidité telle que l’on ratiocine sur
toutes les dépenses. Puisque l’on a de l’avance en trésorerie, autant l’utiliser à bon escient.

Sylvie demande si le problème des vélos des instituteurs a été réglé. Il lui est
répondu que cela a été fait le 26 mai.

Tyfène annonce que manquent des slips et des culottes pour les élèves de
Lokaro.

C’est Anne-Marie qui les achètera à Fort Dauphin lors de son prochain séjour là-bas. Désormais, si l’on veut donner du linge à Lokaro,
il faudra que les paquets soient prêts à partir et comportent : deux hauts  (T.shirts ou pulls), deux bas (shorts ou pantacourts ou jupes), éventuellement un Kway et une casquette. et,
pour chaque enfant, l’âge et le sexe bien indiqués.

Sylvie dit qu’au moment de la vente des brioches et des cartes en juin, elle a
récupéré des parties d’ordinateurs qui intéressent Jean-Marie.

Elisabeth demande que sa mission soit bien définie si elle retourne à Lokaro car elle
ne se sent compétente que dans la formation des maîtres.

Anne-Marie lui demande de reprendre contact avec Lysiane Bernon du CIEP (Centre
international d’études pédagogiques du Tampon) pour le projet de formation des instituteurs de Lokaro en FLE (Français langue étrangère).

Marc connaît une personne diplômée de FLE travaillant à Nouadhibou, en
Mauritanie.

Il va reprendre contact avec elle pour envisager un projet de formation de Patrice et Valéry.

Jean-Marie suggère que l’on aménage leur emploi du temps pour qu’ils puissent
bénéficier d’une formation pendant que les élèves feraient d’autres activités.

 Anne-Marie conclut la séance en remerciant les adhérents présents d’avoir
participé à cette AGE et en leur recommandant de présenter le film de Julia.

 


Convocation à l’Assemblée Générale Exceptionnelle

le samedi 29 septembre 2012 – Heure : 14h 

rue des avocatiers – Les Colimaçons

(rue à gauche après le panneau Colimaçons – indications fléchées)

REUNION

06 92 68 06 48 ou 06 92 39 80 34

 

    Vote des
adhérents pour la constitution de Conseil d’Administration
.

Vous êtes invités à poser candidature par courrier ou en début de séance.
Lecture de la liste des candidats, vote à la majorité.

 

    Discutions sur les points suivants
:

         Fonctionnement de l’association :

                  adhérents,

                  conseil d’Administration,

                  bureau,
                  prises de décisions
/ consultations / votes

         • Favoriser les échanges des 2 entités
Réunion/Métropole
         • Proposition d’un règlement intérieur et d’une charte éthique
                  (voté par le CA
complet ultérieurement)

         • Proposition de modification des statuts de
l’association

                  (voté par le CA complet ultérieurement)

• Le film, achat de D.V.D. et reventes ?

• Utilisation des fonds disponibles ;

• Questions diverses (à déposer 48h avant l’A.G. chez Anne-Marie Mignet) ;

 

Moment convivial à partager.

 

 

Nous vous souhaitons nombreux

 

Associativement

Le bureau