TEMOIGNAGE

L’histoire commence le 25 Aout 1997 dans un petit village de la commune rurale de Mandromondromotra, district de Fort Dauphin région Anosy Madagascar, MIHA RIVONIAINA RUPHIN voit le jour au milieu d’une famille de petit village de pécheur.

J’ai grandi dans une famille très unis avec 3 frères et une sœur. Touché par la pauvrété, j’ai vécu dans une maison en paille. Mes parents font tout pour qu’on ne manque de rien. Mes parents ont occupé deux activités : l’Agriculture (riz et manioc) et la pêche d’eau douce (Poisson, crabes et crevettes). Se réveillant tôt le matin pour la pêche et l’après-midi pour les activités agricoles.
J’ai pris des exemples avec mon grand-frère et les enfants du village, je passe mon temps avec la pêche à ligne, le ballon dans le pied et des divertissement communes. La nuit, le jour, tout le temps, je pense à jouer. J’adore passer mon temps avec les enfants.
J’étais insouciant de l’école et un jour, en 2005, mes parents m’inscrit dans une école un peu loin de nos village (Etapera, environ 3km de Lokaro) car il n’y avait pas encore d’école à Lokaro . Chaque matin, comme plusieurs enfants vont à l’école, je suivais quand même, tout en ne connaissais rien de l’importance de l’école à l’époque. J’ai été redoublé et je me souviens très bien que l’enseignant m’a donné des devoirs de mathématique que je ne connais rien à lire et à écrire.
Il y avait un arrêt de l’école pour tous les enfants du village à cette époque et comme c’est un peu loin, il y avait des rumeurs d’insécurité sur le chemin vers l’école et tous les parents ont décidé de ne plus envoyer leurs enfants à ce village jusqu’à ce que l’association ZANAKY-LOKARO finisse la construction d’une nouvelle école au village.
Apres l’inauguration de notre nouvelle école, c’est l’année scolaire 2007-2008 que les enfants du village a débuter le première année. Grace à la proximité, la prise en charge par l’association de toutes les fournitures scolaires j’ai commencé a avoir la volonté et des ouvertures sur l’importance de l’école. J’ai commencé à me concentrer sur les études et du point je ne participe pas beaucoup à des activités à la maison du T1 à T4. J’ai obtenu le CEPE en 2012 à Etapera car il n’y avait pas encore des enseignants pour le passage à la CEPE à cette époque à l’école de notre village.
J’ai débuté le collège d’enseignement général, depuis la classe de sixième au chef-lieu de la commune, à Mandromondromotra en 2013, environs 13 km de Lokaro. Chaque vendredi soir, on revient au village pour aider nos familles, de laver nos vêtements et de récupérer la provision pour la semaine. Le dimanche après midi, on rejoint la college avec un peu d’argent, des maniocs, du poissons séché et du riz pour la provision de la semaine. Il y avait une famille de mon père à Mandromondromotra et mon Papa a construit juste une petite maison d’une piece en bois/paille pour se loger durant le collège.
Le premier et deuxième trimestre de l’année 2013, mes parents font leur activité pour gagner un peu d’argent pour nous, et chaque week end, on vient de les récupérer
En deuxième trimestre de l’année 2013, ma mère est venu à Mandromondromotra m’annonçant que je suis parmi les élèves qui bénéficient du soutien d’un parrainage de l’association. Selon les critère de sélection (note) de l’association, seulement nous étions 4 élèves à l’époque qui bénéficient de la deuxième vague de parrainage. La joie et le courage ont été toute suite naitre à moi et pour toute la famille car la subvention mensuelle allègera la charge des familles. C’est ma maman qui récupère l’argent chaque mois à fort dauphin dans un compte bancaire locale. C’est ma maman qui gère l’argent par semaine à l’époque. On s’efforçait jour et nuit au collège pour avoir la note, car l’association nous a pressé indirectement qu’au cas ou on atteint pas la moyenne, la subvention va  s’arrêter, donc on s’efforçait. Au collige, en sixième j’étais 13 de moyennes, en cinquième (15 de moyenne), en quatrième (14 de moyennes) en troisième (douze de moyennes).
J’ai rencontré deux fois la femme de mon parrainé lors de son passage ici à l’association. La premiere quand j’étais en classe de cinquième et la deuxième, je ne souviens pas. L’échange a été très riche. J’ai eu mon premier ordinateur portable en classe de troisième. L’utilisation d’un souris et la manipulation de l’ordinateur ont été pas facile à l’époque !
Au college, je trouve que le parrainage et la prise en charge de l’association ont un impact direct sur ma scolarisation, nous encourage a avancer et me motive car mes parents n’ont plus des souci pour mon inscription chaque année à l’école. Nous sommes un peu distinguée par rapport aux autres à l’école, même au village. Nous sommes forcées à améliorer nos connaissance en français, car nous avons la possibilité de s’échanger et d’écrire avec les étrangers, alors que les autres éleves n’ont pas cette possibilité. Et à l’époque, écrire ou répondre une lettre en francais, c’était vraiment un grand probleme !
En 2017 j’ai eu mon deuxième diplôme, le BEPC à Mandromondromotra ! Le couraage s’amplifient. Nous étions un peu plus nombreux car chaque année, l’association a trouvé des parrainné pour les élèves de notre village. J’ai poursuivi la classe de seconde et la classe de premiere à Mandromondromotra. Le rythme c’est un peu dur car j’avais les deux frères qui n’étaient pas parrainnée, on a cohabité ensemble. L’un depuis la classe de cinquième car il était sixième et la deuxième quand j’étais en classe de seconde. Je vois les problèmes financiers de mes parents de nous soutenir. La subvention mensuelle de l’association, c’est titré à moi, mais c’est nous trois qui sont les propriétaires. Depuis la classe de sixième, je communique avec mon parainné par courriel en papier et envoyer par l’association par voie postale
On a constaté que les professeurs au lycée à Mandromondromontra n’ont pas été très motivé, les résultats du bac chaque année le démontre car les élèves n’ont pas des cours complètes durant l’année scolaire, d’où j’ai décidé en 2019 de poursuivre à Fort Dauphin la classe de terminale. Un ami de mon papa à Fort Dauphin m’héberger, j’ai été inscrit dans un lycée privé. Des nouvelles relations avec les gens en ville ont été commencer. Des intégrations toute suite à des technologies comme l’internet, le mail et les réseaux sociaux. J’ai pu arriver à envoyer un premier email à mon parrainer et mon début de conversation par mail en Avril 2019 et jusqu’à maintenant. La ville exige un niveau un peu plus élevé dans tous les domaines. Au lycée, même la façon dont on s’habille c’est différent qu’en village.
J’ai eu mon bac pour l’année scolaire 2019-2020 série A2. J’étais très content ! J’ai eu des cadeaux partout ! Mes parents et mon parrainé sont très content de mon admission au Bac ! Le derniers souci c’était l’accès à l’université !
Heureusement, mon parrainné veut aller jusqu’au bout de mon parcours, il était toujours là depuis 2013 ! Il m’a envoyé une lettre qu’il peut soutenir mon cursus universitaire et le cursus que j’ai choisi jusqu’à la fin ! Elle m’a fait souvent des virements par WU selon les nécessaires et les virement annuelles de mes charges fixes.
Comme j’étais en contact direct avec mon parrainné par email, je les raconter toujours les étapes à faire avant d’entré à l’université ainsi que les charge y afférent. J’ai commencé par le projet de récupérer mon diplôme de Baccalauréat à Tuléar. J’ai été surpris de voir une très grande ville à Tuléar et beaucoup des gens !Le voyage du Fort Dauphin à Tuléar a été bien déroulé. J’ai pri le camion qui relie F/D- Tuléar. Nous étions presque 80 personnes. c’était tres serré mais le chauffeur s’enfou totalement. C’est mon premier voyage à l’exterieur de F/D, j’ai respecté toutes les consignes des amis qu’il ne faut pas laisser les affaires dans le Camion à l’arret ou au pause, il ne faut pas boire de l’eau ou d’acheter des nouritture dans chaque escale. Le paysage a été super.!!! Seulement des terres aride, des vents et des sables violents à Ambovombé. Des petits Baobabs dans le périphérique et jusqu’à l’arrivé à Tuléar…

Un amis universitaire qu’on a déjà téléphoné à Fort Dauphin m’attendais à la Gare de Tuléar et m’a amené dans la Cité Universitaire nomé MANDAY. C’est lui qui m’hébergeais jusqu’à l’acquisition de mon diplôme. Le Cité Universitaire est un peu loin de la ville. Pour aller en ville, on circule en pousse- pousse ici tiré par un homme en pédale d’un bicyclette et on paye en max 5000 Ar (dépend de la distance parcourir). A fort Dauphin, il n’y a pas d’un pousse pousse, c’est mon premier découvert et étonnement pour le transport urbaine!!!

Je suis bien accueilli ici, ils sont gentil et offre des conseil. Ils ne me laisse pas participer au repas journalière. Il m’accompagnai dans le service au baccalauréat. Nous avons organisé une fête de Noël 2020 ensemble avec eux et la fête du fin d’année a été très ambiante à Tuléar. Tout le monde dépasse leur limite en chant et en danse tropicale ! volume au fond!!! Du soir jusqu’au matin et durant le jour du 01 janv 2021.
Quand j’étais là bas, perturbé par le pandemie COVID 19, l’accès à des services de baccalauréat et en temps réel a été très difficile ! Ils ont delivré mon relevé de note et toute suite, j’ai rejoint Tana

Arrivé et bien installé à Tananarive. Une vie de capitale, plein des gens et de maisons comme je n’ai jamais vu. Les gens de Tana sont tous très prudents et se méfient, mes entourages même dans la rue. Aucun échange chaud avec les entourages. J’ai été très faible suite à la voyage de Tuléar à Tananarive et dans la préparation des dossiers d’inscription à l’Université.
J’ai loué une chambre avec eau et électricité pour  un cout de 140 000 Ar par mois. Moi et un frère de la personne qui m’héberge à Fort Dauphin avons recherché le loyer et nous a trouvé la chambre avec l’aide des agent guide pour une location des maisons. Ensuite, on a recherché l’Université et s’informer sur les différentes Université dans la ville. Il y a beaucoup des universités privées, mais mes amis ne m’encouragent pas d’y inscrire car par expérience, ils ont dit que la qualité n’est pas bonne. Finalement, on a fourni les dossiers de concours pour inscription à l’université d’Antananarivo. J’ai déjà envoyé au total 03 dossiers. Sciences Sociale et Développement, Agronomie et DEGS (Droit, Economie, Gestion et Sociologie). Encore perturbé par le covid 19, la date de concours a été reporté plusieurs fois et c’étais en septembre 2021 que les concours ont eu lieu. Parmi les trois dossiers je me suis admis pour le science sociale et développement. L’inscription a été déjà faite et le cours vont débuter le mois de janvier 2022 prochain. A Tana, j’ai fais le cours preparatoire et des cours personnelle pour amélioré mon Français car je me sentais encore très faible en français à mon arrivé. J’ai lisais beaucoup des livres !

La nouvelle vie en tant qu’étudiant ? c’est un peu complexe :  C’est très différent des lycéens dans toutes les domaines : on est responsable direct, les autres nous considère déjà majeur, les gens attendent de nous des idées bien fondés, on a découvert le sens de la vie, mettre le point sur notre avenir, on se sent unique qui a un grand responsabilité dans la vie, les raisonnement doivent être bien fondés, esprit ouvert sur les autres.

A la Capitale ? c’est très difficile en comparant à Fort Dauphin, le mode et mode le style de vie sont très différents et un peu difficile. On découvre plusieurs choses : l’étendu de la ville, les embouteillages, des choses que je ne vis pas à Fort Dauphin, les prix vestimentaires sont abordables par rapport à Fort Dauphin. Les échanges avec les autres étudiants venant des autres région me donne des choses très pratique et des leçons de vie.
Sans famille et amis ? c’était très dure au début, mais maintenant on est habitué. L’intégration avec les associations des étudiants venant de Fort Dauphin me comble un peu les manques, même de discuter avec la langue locale là-bas avec eux me donne la sensation que je suis à Fort Dauphin. La famille à Fort Dauphin nous encourage et nous soutien toujours moralement et attend ardemment le succès de son enfant !

Pour les futures étudiant, oui, il y a des épreuves, certaines sont douloureuses, mais on doit être toujours guidés par l’espoir de succès ! Les parrainages nous a fait pousser vers l’excellence pour avoir le style de la vie dont on a voulu. L’étude est plus importante que tout ! Grace à des efforts et des soutiens engagés par moi et les parrainées, tout est possible et malgré les épreuves, il ne faut jamais abandonner ! Et en souriant la vie, celle-ci te sourire en retour !

RUPHIN