CR réalisé par Elisabeth Le Deun

 

Ordre du jour : se reporter à la convocation

 

Présentes : Barrau Chantal, Brault Renée-Claude, Cavier Tyfène, Garcia Sylvie, Le
Deun Elisabeth, Mignet Anne-Marie, Silvestre Sylviane,

 

Présents : Platret Marc, Wisniowicki Jean-Marie.

 

I Vote des adhérents pour la constitution du Conseil
d’Administration

 

Marc introduit la séance en disant qu’à la suite du week end à Baudrières, début juillet, il s’avère que les statuts de l’Association
Zanaky-Lokaro ne permettent pas de travailler de façon efficace, ni de communiquer harmonieusement entre les adhérents de métropole et ceux de La Réunion.

Il est indispensable d’avoir un CA (Conseil d’Administration) pour discuter des projets et prendre des décisions. Après un tour de
table, Tyfène, Elisabeth, Anne-Marie, Jean-Marie et Sylviane se présentent au CA et sont élus à l’unanimité.

Le CA comporte désormais 19 adhérents et se réunira deux fois par an.

 

II Constitution du bureau

 

En métropole, le bureau est constitué avec Marc comme vice président, une secrétaire, Véronique Bianchi, une trésorière, Cécile
Meignant, épaulée par Jean Martin.

A la Réunion, Nicole Grinfeder a démissionné de la vice-présidence et Noëlle Simonin, qui assurait la comptabilité, risque de quitter
définitivement l’île. Il faut donc élire un nouveau bureau.

Anne-Marie conservant la présidence, Elisabeth se présente comme secrétaire et Jean-Marie comme trésorier mais personne ne se porte
candidat pour la vice-présidence.

Chantal propose d’aider occasionnellement Elisabeth dans ses tâches de secrétariat et Tyfène assumerait également une partie de la
trésorerie mais pas toute, car elle a peu de temps disponible et s’investit déjà dans le linge à envoyer aux enfants de l’école.

Marc rappelle le rôle du/ ou de la vice
président(e)
 :

–       savoir comment fonctionne l’association,

–       avoir le listing de tous les adhérents et créer du lien entre eux

–       faciliter les échanges inter-régions, éventuellement par audio ou visio conférence

–       faire circuler l’information

–       être le relais d’Anne-Marie pour l’épauler et coordonner les gens du bureau

–       échanger sur les projets

–       répartir les tâches.

Marc doit rencontrer Nicole G. le 21 ou 22 octobre à Lyon pour reparler de tout ceci avec elle.

Jean-Marie, présent à La Réunion une fois par mois ou tous les mois et demi, pense
pouvoir assumer la charge de trésorier qui consiste à :

–       recevoir les chèques et les porter à la banque

–       établir un bilan comptable annuel

Il suggère l’ouverture d’une boîte postale spécifique où  arriverait l’argent et demande que le trésorier ait la signature.

Marc précise les charges du
trésorier :

– recevoir et centraliser les nouvelles adhésions avec formulaires remplis et signés

– demander de solliciter les donateurs.

Sylviane va contacter une collègue, professeure de comptabilité, pour lui demander si
elle pourrait donner, une fois par mois, un coup de main à notre association.

Anne-Marie précise que l’Association a 23000 euros en caisse dont 6000 euros en Caisse
d’épargne. Ces sommes ne sont pas arrivées toutes seules et il faudrait établir la comptabilité des dons.

Jean-Marie ajoute que l’on ne doit pas se contenter d’être adhérents mais parler de
l’Association autour de nous, dans nos familles, à nos amis.

Anne-Marie suggère le dernier week end de février 2013 pour la prochaine AG.

On enverra aux adhérents des convocations, via le Blog, et le compte rendu de la dernière AG 2012. Pour ceux qui n’ont pas internet,
ils recevront ces documents par courrier postal.

Suite à l’élection du nouveau bureau, il faut le déclarer à la préfecture et c’est Jean-Marie qui rédige la lettre.

9 adhérents sont présents et détiennent 20 procurations, ce qui fait 29 votes.

Un vote a lieu et les membres du nouveau bureau sont élus à l’unanimité.

Anne-Marie fait un bilan de ses déplacements à Lokaro depuis 2006 et comptabilise 22 séjours en 6 ans, soient plus de deux ans.

 

III Proposition de modifications des statuts de l’Association

 

Marc précise que l’objectif de ces modifications est de faciliter le fonctionnement de
l’Association mais qu’elles sont partielles. En effet, elles n’affectent que les articles 2, 3, 10, 11 et 12 sur un ensemble de 16 articles.

Il lit les propositions faites par les adhérents de métropole pour les compléments à ajouter aux articles 2 et 3. Ces propositions sont
agréées par les adhérents de La Réunion.

Pour l’article 10, il propose de lister toutes les personnes élues au CA : 5 à la Réunion et 14 en métropole = 19. Le problème est
qu’il n’y a pas de règlement intérieur et qu’il est nécessaire de l’élaborer. Donc on va y réfléchir et le rédiger en concertation avec l’AG de métropole.

L’article 12 évoque le bénévolat absolu et stipule que :

« Les frais donnant lieu à des remboursements sont régis par le règlement intérieur »

(mais absence de règlement intérieur).

 Désormais, c’est le CA qui va prendre des décisions à la majorité des voix et il y aura un procès verbal (cf article 11).

Sylviane avance qu’il y a toujours, dans une association, des frais de fonctionnement
tels que : achat de ramettes de papier, d’enveloppes, de timbres, de cartouches d’encre pour imprimantes etc. Ces frais de fonctionnement sont votés en AG avec budget prévisionnel et on
réajuste en fonction des dépenses réelles.

Marc ajoute que les suppléments de bagages en avion pour Lokaro ne doivent pas être à
la charge des adhérents « transporteurs », non plus que les déplacements d’Anne-Marie qui doit se rendre au moins trois fois par an à Lokaro pour faire fonctionner l’école.

Il serait normal de voter sur ce point pour indemniser la présidente ou la personne envoyée à sa place car tout(e) adhérent(e) peut
partir pour Lokaro et acheter du matériel scolaire avec une feuille de route préparée par Anne-Marie.

Sylviane dit que si on prévient à l’avance, on peut obtenir de la compagnie aérienne
10 kilos de supplément de bagages mais cela ne marche pas à tous les coups.

 

Anne-Marie prévient : sur les vols Réunion-Tananarive, on a le droit à 25 kilos
de bagages. Donc, comme il y a toujours des dépassements, on paye tout de même un supplément. 

Jean-Marie propose de mieux cibler les déplacements en vue de :

–       la rentrée scolaire

–       la fin d’année civile

–       la fin d’année scolaire

Mais il serait judicieux de se rendre à Lokaro une fois par trimestre, soit 4 fois par année civile.

Elisabeth trouve compliqué de faire la distinction entre voyages « de
fonctionnement » et les autres car celles et ceux qui vont à Lokaro ne s’y rendent jamais pour des raisons touristiques ! Elle propose donc un autre critère d’indemnisation qui serait
la fréquence des déplacements effectués par tel ou telle adhérent(e).

Marc propose (AG Baudrières) de voter un budget annuel de 2000 euros pour les
« séjours de gestion » à Lokaro dans la mesure où la trésorerie de l’Association le permet.

Anne-Marie souligne qu’il faut être prudents et annoncer la couleur quand on affecte
des fonds pour des billets d’avion car nos donateurs ne donneront jamais pour les « voyages » des adhérents.

 La personne qui veut partir mais n’en a pas les moyens doit d’abord solliciter sa famille et son entourage pour se procurer les
moyens financiers nécessaires à son déplacement.

Marc : en conclusion, on va modifier les articles 2, 3 et 11.

Pour ce qui concerne l’article 15 : « Le conseil d’Administration décide de l’établissement d’un règlement intérieur qui
régit le fonctionnement de l’Association … », en métropole, on va élaborer un premier jet de règlement intérieur et on vous l’envoie. Vous faites alors une réunion et vous en
discutez.

Sylvie : on avait déjà fait une première mouture qu’on pourrait reprendre.

Anne-Marie : on aura ainsi un outil pratique, une base de réflexion.

 

IV Le film de Julia, achat de DVD et reventes

 

Marc rappelle l’historique de ce film : fin 2008, il a rencontré une institutrice
de village qui voulait faire un travail de solidarité avec des enfants pauvres.

En 2011, il est venu voir l’exposition de photos de l’école Zanaky Lokaro à la médiathèque de Saint Pierre, montée par Nicole Belloc et
Elisabeth.

Puis il a rencontré Julia qui filmait les enfants des rues de Bogota et n’avait pas les moyens de se rendre à Lokaro. Avec Anne-Marie,
ils ont donc payé les frais du voyage de Julia pour lui permettre de tourner un film sur l’école. Quand ils ont conçu ce film avec Julia, c’était pour montrer aux enfants de Baudrières une école
de pauvres.

Julia a travaillé 200 heures pour monter ce film dont la qualité est incontestable.

A ce jour, l’Association dispose de 200 copies de ce film, disponible sur DVD, au prix de 10 euros chaque.

Jean-Marie intervient pour dire que ce n’est pas d’argent dont on a besoin mais de
personnes qui donnent de leur temps pour se rendre à Lokaro.

Marc reprend pour insister sur le fait qu’il faut de l’action à Madagascar. On a
certes toujours besoin d’argent mais ce n’est pas l’objectif premier.

Sylvie considère que les élèves réunionnais connaissent la situation des élèves
malgaches et que, par conséquent, elle ne voit pas à qui elle pourrait vendre ici le DVD.

Anne-Marie pense que ce film peut sensibiliser les gens à la situation à Madagascar
pour qu’ils se demandent ce qu’ils peuvent faire ici, avec leurs petits moyens.

Jean-Marie s’engage à montrer le DVD, il dit que lui-même avait assez de films et de
photos pour faire un montage mais il reconnaît que Julia a fait un travail de « pro » dont il ne se serait pas senti capable.

Renée-Claude souliqne que c’est un support de vécu et de réel qui nécessite d’être
commenté.

Marc évoque ses 10 petits enfants à qui il a présenté le film qui a suscité bien des
questions. En juin 2010, les élèves d’une classe de CE2 de Baudrières ont offert des jeux aux élèves de l’école de Lokaro.

A la question suivante : peut-on mettre les films de Julia sur le marché ?
Il répond « oui » et chacun peut en faire ce qu’il veut. Reste à savoir comment on répartit le stock des 200 DVD entre La Réunion et la Métropole.

Une autre question de Marc concerne la rémunération du travail de Julia (200 heures pour le montage du film, sans compter le temps de
séjour à Lokaro et les rushes).

La mère de Julia demande si elle peut vendre ce film en médiathèque au prix de 20 euros, dont 8 reviendraient à l’association. Tous les
présents sont d’accord.

Anne-Marie ajoute que l’impression des calendriers, puis des cartes, a été
« normalement » payée aux imprimeurs et qu’il serait donc aussi « normal » de rémunérer le travail de Julia.

Sylviane regrette de n’avoir pas été informée pour les cartes et Elisabeth a le
sentiment d’avoir été mise devant le fait accompli pour le film. En effet, les adhérents de La Réunion avaient tous voté contre l’envoi d’une personne de métropole pour tourner un film sur
l’école de Lokaro et la décision s’est donc prise à leur insu.

Marc déplore le manque de communication entre La Réunion et la Métropole qui a conduit
à ce malentendu et ajoute que les adhérents de métropole sont d’accord pour rémunérer le travail de Julia.

Tyfène dit qu’elle est d’accord pour une rémunération dans la mesure où Julia n’a pas
de revenus et a fait un travail de « pro ».

Elisabeth rappelle qu’on en a parlé dans une réunion précédente et que l’on avait
lancé l’idée d’une « fourchette » de rémunération allant de 500 euros à 1400 euros, conformément aux droits d’auteurs versés par les éditeurs pour un ouvrage.

Sylviane propose qu’on en finisse et que l’on donne 1500 euros à Julia pour son
travail.

Anne-Marie, Marc, Chantal et Renée-Claude s’étant abstenus, les autres adhérents sont d’accord pour lui attribuer cette somme.

Marc dit que Julia fait une importante action de sensibilisation lors des festivals,
notamment celui du court métrage africain, et que l’argent récolté ne va pas dans sa poche mais dans la caisse de l’Association.

Anne-Marie demande que l’on ne soit pas dans une rigidité telle que l’on ratiocine sur
toutes les dépenses. Puisque l’on a de l’avance en trésorerie, autant l’utiliser à bon escient.

Sylvie demande si le problème des vélos des instituteurs a été réglé. Il lui est
répondu que cela a été fait le 26 mai.

Tyfène annonce que manquent des slips et des culottes pour les élèves de
Lokaro.

C’est Anne-Marie qui les achètera à Fort Dauphin lors de son prochain séjour là-bas. Désormais, si l’on veut donner du linge à Lokaro,
il faudra que les paquets soient prêts à partir et comportent : deux hauts  (T.shirts ou pulls), deux bas (shorts ou pantacourts ou jupes), éventuellement un Kway et une casquette. et,
pour chaque enfant, l’âge et le sexe bien indiqués.

Sylvie dit qu’au moment de la vente des brioches et des cartes en juin, elle a
récupéré des parties d’ordinateurs qui intéressent Jean-Marie.

Elisabeth demande que sa mission soit bien définie si elle retourne à Lokaro car elle
ne se sent compétente que dans la formation des maîtres.

Anne-Marie lui demande de reprendre contact avec Lysiane Bernon du CIEP (Centre
international d’études pédagogiques du Tampon) pour le projet de formation des instituteurs de Lokaro en FLE (Français langue étrangère).

Marc connaît une personne diplômée de FLE travaillant à Nouadhibou, en
Mauritanie.

Il va reprendre contact avec elle pour envisager un projet de formation de Patrice et Valéry.

Jean-Marie suggère que l’on aménage leur emploi du temps pour qu’ils puissent
bénéficier d’une formation pendant que les élèves feraient d’autres activités.

 Anne-Marie conclut la séance en remerciant les adhérents présents d’avoir
participé à cette AGE et en leur recommandant de présenter le film de Julia.