27/08/20
AUTOUR DE L’ENFANT MALGACHE
In passeport pour Madagascar Janvier-Février 2012
La population malagasy croit en l’existence d’esprits invisibles qui rôdent autour des vivants et on leur attribue le pouvoir de les terroriser ou de les rendre malades. Ces esprits se manifesteraient surtout dans l’obscurité et dans la nuit et choisiraient comme proie les enfants, surtout les bébés, êtres fragiles sans défense et influençables. On croit que les pleurs nocturnes et prolongés des jeunes enfants que les bercements ne parviennent pas à calmer sont dus à leur présence silencieuse et invisible. A cause de la crainte qu’on éprouve à leur égard on évite, autant que possible, de sortir les bébés le soir mais si, dans certaines situations inévitables, cela devait se produire, on prend alors la précaution de brûler un objet dégageant une odeur nauséabonde comme des mèches de cheveux ou un bout de caoutchouc ou en corne avant qu’on ne leur fasse franchir le seuil de la maison, car l’odeur en question aurait la vertu de chasser les esprits malveillants.
Eviter de qualifier un enfant de beau, de mignon, serait la meilleure précaution à prendre pour que les esprits rôdeurs se détournent de lui et cherchent d’autres proies ailleurs. C’est toujours dans le but de le protéger que serait née la coutume qui veut qu’on lui donne un vilain nom qui est celui d’un animal (chien, rat, maki, chat sauvage, hibou, sanglier, etc…) ou un nom scatologique (excrément, ordure). Ce nom aurait alors le pouvoir d’éloigner de l’enfant ses assaillants invisibles. Citons à titre d’exemple, le nom Imboasalama (le chien en bonne santé) donné pendant son enfance au futur roi Andrianampoinimerina qui, avec sa sœur Ralesoka, était le rescapé d’une fratrie de six enfants, les autres étant décédés en bas âge, car on espérait qu’avec cette parade la mort l’ignorerait.
Autrefois était considéré comme tabou le fait de parer un enfant avec un bijou en or car ce métal précieux, croyait-on, serait très apprécié par les esprits malfaisants qui s’en prendraient alors à celui qui le porte et l’emmèneraient avec eux. On veillait au contraire à ce que l’enfant soit toujours dans un état de saleté repoussante, en le laissant se couvrir de poussière et avec un nez qui coule abondamment, bref de quoi susciter du dégoût paraît-il, chez les esprits qui le verraient. Chez certaines populations de Madagascar, on renforçait ce dispositif de protection de l’enfant en lui badigeonnant la figure avec une pâte de boue blanche et du charbon pour qu’il ait une apparence hideuse, ce qui lui sauverait la vie.
Il existe un autre moyen de protection contre ces esprits indésirables : le feu. En effet, d’après les croyances populaires, les flammes les chasseraient facilement et ce serait la raison pour laquelle, au retour d’un enterrement, on allume un feu devant le seuil de la maison et par-dessus lequel tout le monde, adultes et enfants, doivent sauter avant de pénétrer à l’intérieur. Voilà quelques croyances populaires qui sont toujours vivantes jusqu’à nos jours.
L’ENFANT DE MADAGASCAR
Aussi étrange que cela puisse paraître, un enfant porte, dès sa naissance, un grand poids sur ses petites épaules, car dès qu’il pousse ses premiers vagissements en se retrouvant à l’air libre, il est déjà investi de toutes sortes d’obligations envers sa famille et la société. L’arrivée d’un nouveau-né dans une famille n’est pas un fait anodin car elle répond d’abord à un besoin fondamental : celui de la garantie de la pérennité de la lignée, chose très importante chez les Malagasy car l’extinction de celle-ci est une idée que beaucoup jugent insupportable. Suivant son sexe, l’enfant est prédestiné à remplir un rôle précis : un garçon sera l’héritier, le successeur, le remplaçant de son père en cas de disparition de ce dernier, le soutien de sa famille, le rempart de ses sœurs, le gardien du patrimoine familial, le travailleur de la terre, le recours de ses sœurs en difficulté dans leurs ménages, le soldat défenseur de sa patrie, l’incarnation du devoir à accomplir. Une fille sera l’auxiliaire de sa mère dans les tâches ménagères, celle qui va ramasser du bois, qui cherchera de l’eau à la fontaine, qui pilera le riz. Ces futures attributions de l’enfant sont évoquées dans la formule de félicitations adressées à une nouvelle accouchée : « Félicitations car vous avez maintenant un laboureur, si c’est un garçon, ou une chercheuse d’eau, si c’est une fille ».
Quand l’enfant a cinq mois et commence à s’asseoir, ses parents* le portent sur le dos pour le bercer ou pendant leur
Déplacement, un mode de portage généralisé dans tout Madagascar et qu’on appelle « babena » (porter sur le dos). Cette obligation des parents envers leur progéniture dure jusqu’à ce que l’enfant marche et une fois, devenu adulte, ce dernier revaut à ses parents leur fatigue de l’avoir porté sur leur dos, en leur témoignant sa reconnaissance, un acte dénommé « valim-babena » (littéralement la réplique au fait qu’ils l’aient porté sur le dos).
C’est pendant son enfance que l’enfant apprendra les règles de la société en imitant ce que font les adultes : respect de ceux qui ont les cheveux blancs et des plus âgés que lui (qu’ils soient de sa famille ou non), interdiction de s’asseoir, de manger ou de boire avant les parents ou les aînés, de prendre la parole avant eux, de toucher au croupion de volaille, portion qui leur est réservée, de les laisser porter un fardeau quelconque, de marcher devant eux, des les dépasser au cours d’une marche sans l’annoncer, etc… Voilà quelques aperçus des obligations d’un enfant de Madagascar envers ses parents, sa famille, la société et jusqu’à maintenant, elles sont pour la plupart respectées.
Extrait de « Passeport pour Madagascar – janvier/février 2012 » sans auteur
* je n’ai personnellement jamais vu d’enfant porté dans le dos par le père ! Il serait plus juste d’écrire « sa mère le porte sur le dos… » (Anne-Marie)
16/08/20
Je suis tellement triste de vous annoncer une mauvaise nouvelle qui vient de Lokaro, l’un de notre/votre enfant ici à l’école est décédé hier soir, son nom est Magnanatsazy. Pourtant il suivait le traitement pour sa maladie grave, alors je pense que Denis se souvient de cet élève. Il était maintenant admis en classe de T5 donc nous sommes en empathie pour sa famille la semaine prochaine merci.
L’instituteur
Narcisse
Nous avons le regret de vous annoncer une mauvaise nouvelle de l’école, nous avons perdu un enfant, MOSA Magnanatsazy, il est décédé le Vendredi passé après avoir fait une grande crise d’après l’information passée par les instituteurs.
Toutes mes condoléances.
La secrétaire
Pâquerette
C’est une triste nouvelle, c’était un enfant très doux , souriant, malgré sa très grave maladie.
Pour le moins, nous avons fait ce qu’il fallait faire en l’entourant, et en le soignant.
Je vous remercie d’avoir pris soin de lui au quotidien, présentez de la part de l’association nos respects à sa famille, Nous aurons une pensée pour ce garçon.
Attention, ne le vivez pas comme un échec, vous l’avez soulagé de bien des maux, mais on ne peut pas tout, c’est important dans le soin de savoir que toute les médecines ont leurs limites, les humains aussi.
Merci de nous avoir prévenu, bien tristement, mais volontaire
Le Référent soin
Denis
14/07/20
Chèr-e-s adhérent-e-s, nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine Assemblée Générale. C’est un moment convivial qui nous rassemble et nous vous invitons à nous rejoindre.
Assemblée Générale 2020
de l’association Zanaky-Lokaro
W-E du samedi et dimanche 5-6 septembre 2020
chez Véronique et Denis Bianchi
Hameau de Pradels
34390 St Vincent d’Olargues (Hérault 34)
Ordre du jour :
Samedi 05 septembre
9h : DÉBUT DE L’AG accompagné du petit-déjeuner de bienvenue.
- Rapports divers des actions et évènements en 2019-2020, état des lieux de la vie associative et de l’action sur le terrain : restructuration du fonctionnement de l’école, scolarité, ressources humaines, santé, COVID, parrainages, association des parents d’élèves, autres… : bilan d’activité, moral et financier et votes
- Les projets 2020-2021, et plus loin
- Temps d’échange : ce que Zanaky-Lokaro est pour moi ?
12h30 : CLOTURE DE L’AG – Repas partagé sorti du sac – Baignade ou repos l’après-midi.
Dimanche 06 septembre
10h : Rando et pique-nique convivial
VOUS ÊTES TOUS BIENVENUS
si vous ne pouvez pas vous y rendre pensez
à renvoyer votre procuration
voir document page suivante
•
Pour des questions d’organisation même si vous n’êtes pas hébergés
merci de nous prévenir de votre participation avant le 15 août 2020
Véronique au 06 01 99 80 32 ou zanaky.lokaro.metropole@gmail.com
INFOS PRATIQUES
Pour connaître le lieu
https://goo.gl/maps/rLsHij5NjGGewd8F6
A propos de l’hébergement :
Le WE se déroule chez Véronique et Denis Bianchi.
Pour l’Hébergement, les adhérents de la vallée vous accueilleront avec plaisir chez eux mais pour cela nous devons nous faire connaitre avant le 20 août.
Contactez la secrétaire Véronique Bianchi qui centralisera et vous mettra en contact.
Prévoir les draps. Accueil dès le vendredi soir, jusqu’au dimanche Après-midi.
A propos de la restauration :
Vendredi 04 septembre soir : repas chez les hôtes (participation libre auprès des hôtes)
Samedi 05 septembre matin : petit-déjeuner sur le lieu de l’AG (participation libre).
Samedi midi : pique-nique sorti du sac de chacun, prévoyez d’amener vos spécialités solides et liquides.
Samedi soir : plat cuisiné préparé par les volontaires (participation libre).
Dimanche matin : petit-déjeuner chez les hôtes.
Dimanche midi : pique-nique (composé des restes).
St Vincent d’Olargues est situé au nord ouest de l’Hérault (34) entre BEDARIEUX (OLARGUES) et ST PONS.
St Vincent d’Olargues se trouve à 1h de Béziers, 1h30 de Montpellier, 2h de Toulouse, 1h de Narbonne).
Dans le Parc naturel de Haut-Languedoc.
TRANSPORTS EN COMMUN
En arrivant à Montpellier, un autobus part de Montpellier (départ au terminus de la gare de Tram Mosson) plusieurs fois par jour et fait le trajet jusqu’au village de St Vincent d’Olargues (compter 2h45). Voir Site HERAULT Transport ligne 482/485/303.
En arrivant à Béziers : un train part de Béziers jusqu’à Bédarieux puis autobus jusqu’au village de St Vincent d’Olargues.
En venant de Toulouse : un train part de Toulouse jusqu’à Mazamet puis autobus jusqu’à St Pons de Thomières.
Si vous êtes à pied : possibilité d’aller vous chercher à St Pons si vous prévenez suffisamment à l’avance.
N’hésitez pas à demander d’être mis en relation si vous souhaitez covoiturer.
SVP Prévoir longtemps à l’avance. 06 01 99 80 32
Etes-vous à jour de votre cotisation ?
Les cotisations sont valables pour l’année civile (à partir de janvier jusqu’à décembre).
Si vous n’êtes pas à jour, merci de remplir le bulletin ci-dessous :
BULLETIN d’ADHESION
(écrire lisiblement merci)
Nom : Prénom :
ADRESSE :
Tél. : Mail (important):
PRECISEZ : je souhaite reçevoir un reçu fiscal ❍.
ADHESION (20€) pour l’année 2020 ci-joint un : chèque ❍ – espèce : ❍ – virement : ❍
Donateur ponctuel : pour la somme de ………….€ par chèque : ❍ – espèce : ❍ – virement : ❍
ou donateur régulier : pour la somme de ………….€ par virement mensuel : ❍ – trimestriel : ❍
Crédit Coopératif – titulaire : Zanaky-Lokaro – Domiciliation : CréditCoop Montpellier
IBAN : FR76 4255 9000 3441 0200 3140 079 – Code BIC : CCOPFRPPXXX
Si vous ne pouvez pas vous rendre à l’AG merci de nous faire parvenir cette procuration
soit par courrier à retourner à Zanaky-Lokaro – Véronique Bianchi – Pradels 34390 St Vincent d’Olargues
ou par mail : zanaky.lokaro.metropole@gmail.com
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Procuration pour l’AG Zanaky-Lokaro Métropole 2020
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Nom : Prénom :
Adresse :
Tél : Mail :
Je ne pourrais pas me rendre à cette assemblée métropole,
je donne procuration à :
pour les votes de l’AG du 05 septembre 2020
Signature :
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IMPORTANT : Si vous ne l’avez pas encore fait, merci de nous fournir votre adresse mail nous permettant de limiter les frais de courriers postaux liés à la gestion des adhérents, merci :
MAIL ………………………………………………………………………………………………………………………