Témoignage : Yann Cécillon, janvier 2013
Tout d’abord ma passion pour MADAGASCAR ainsi que pour les MALGACHES est très certainement née en 1978. Etant adolescent à cette
époque, j’ai été marqué par ces gens que je côtoyais tous les jours comme DÉSIRÉ notre gardien, sa femme THIBA et leur fille DENISE. Il y a eu aussi IRÈNE notre cuisinière et son petit; il y a eu
aussi VELOUMIARY (le gardien de jean Philippe et soazic LE DANDEC).
Devant chez nous, juste devant, il y avait les « comoriens » qui logeaient dans des cabanes en tôle, se faisait taper par leurs
parents et qui ne mangeaient pas a leur faim.
Il y a aussi les pères missionnaires JEAN DOMINIQUE et HUBERT ROY (petit clin d’oeil aux pères missionnaires à MADAGASCAR, il y a
huit ans je cherchais un prénom pour mon fils qui pourrait avoir un rapport avec MADAGASCAR….. et donc il s’appelle  PEDRO, comme le père PEDRO qui s’occupe à TANANARIVE des personnes
vivant dans des décharges à ordures.)
J’ai pense très certainement avoir énormément reçu de ces gens là et de tout les autres; ils ont forcément participé à ma
construction et je les en remercie.
Je suis toujours plus ou moins resté en contact avec ce pays, et d’ en parler ou d’y penser un petit peu chaque jour fait du bien
et permet de le faire connaître mieux et par conséquent de sensibiliser les gens sur des problèmes de malnutrition, d’illettrisme ou autre.
Ma démarche vis-a-vis de votre action est d’essayer de vous aider au mieux car je sais qu’il faut faire plein de choses pour ce
peuple et ses enfants ; et que, TRÈS IMPORTANT, j’ai entièrement confiance en toi Anne-marie ainsi que les autres membres de l’association, que je ne connais pas encore…
Je pense que les donateurs aiment bien savoir où « passe » l’argent donné et surtout s’il est utilisé a bon escient. Pour ma part je
n’ai pas beaucoup de temps actuellement a consacrer à l’association et encore moins sur place mais cela fait parti de mes souhaits futurs. J’aimerais que par vos missions scolaires, culturelles,
médicales ou autres les enfants puissent accéder à des conditions de vie meilleures et qu’ils puissent également en faire profiter à leur tour à ceux et celles qui suivent.
Qu’ils puissent avoir un travail, sachent lire, écrire, subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.
Quand à la matérialisation des dons que je peux faire, je pense que ce n’est pas a une personne et encore moins à moi de décider
de ce qui est bien pour les enfants sachant que nos souhaits a nous européens sont certainement loin des besoins réels sur place.
Ce sont des décisions qui doivent se prendre à plusieurs tout en respectant la ligne de conduite définie par l’association.
Une chose importante tout de même, c’est de faire en sorte que cette association ne repose pas sur un nombre restreint de
personnes, ce serait je pense mettre en péril le devenir des enfants et celui de ZANAKY LOKARO.
De nombreux donateurs ont plaisir à voir qu’ils ont contribué à tel ou tel projet et que leurs dons n’ont pas été un « coup d’épée
dans l’eau ».
Je suis toujours d’accord si besoin pour donner un avis extérieur de novice ou débattre sur un sujet ou une action a mettre en
place.
YC